La Souveraineté nationale - Sunday, May 26, 1895

Londres. 25> mai. — Le procès […] s’est terminé aujourd’hui. Cette, dernière audience a donné lieu à un échange très vif de répliques envie les avocats et à plusieurs reprises les applaudissements et les rires du public étaient si peu réservés que le juge a menacé de taire évacuer la salle.

En résumant les débats, le juge déclare qu’il ne croit pis que […] division des deux affaires, Taylor et Oscar Wilde, ait pu causer le moindre préjudice au dernier. Il ajoute que, selon lui, la fameuse lettre adressée à lord Alfred Douglas et que l’accuse nomme « un poème en prose » est un véritable poison pour un jeune homme et que c’est un document lamentable.

Le Président du Jury, interrompais alors, dit qu’eu égard à l’intimité qui a existé entre Oscar Wilde et lord Alfred Donglas, le Jury serait heureux de savoir, si un mandat a été lancé ou pourrait l’être contre le jeune lord.

Le juge déclare ne pouvoir rien dire, et d’ailleurs n’avoir pas à discuter la question, car il se peut que lord Alfred Douglas ait à répondre à certaines charges.

Le Président du jury ajoute que si on tire une présomption de culpabilité de la lettre citée plus haut, la loi s’applique aussi bien a lord Alfred Douglas qu’a Oscar Wilde.

Le juge répond que les jures n’ont qu’a déclarer si l’accuse est coupable, et n’ont pas à s’inquiéter d’une autre affaire.

Le jury se retire à 3 h 20, et après deux heures de délibération revient avec un verdict de culpabilité sur le chet d’inumité avec Wilde et d’autres personnes inconnues.

En conséquence, O car Wilde et Taylor (on sait que la sentence en ce qui concerne ce dernier avait été renvoyée) sont condamné a deux années d’emprisonnement aces travaille forcé.

Le Liberal - Monday, May 27, 1895

Londres, 25 mai. — Le procès [...] s’est terminé aujourd’hui. Cette dernière audience a donné lieu à un échange très vif de répliques entre les avocats et à plusieurs reprises les applaudissements et les rires du public étaient si peu réservés que le juge a menacé de faire évacuer la salle.

En résumait les débats, le juge déclare qu’il ne croit pas que la division des deux affaires, Taylor et Oscar Wilde, ait pu causer le moindre préjudice au dernier. Il ajoute que, selon lui, la fameuse lettre adressée à lord Alfred Douglas et que l’accusé nomme « un poème en prose » est un véritable poison pour un jeune hampe et que c’est un document lamentable.

Le Président du Jury, interrompant alors, dit qu’en égard à l’intimité qui a existé entre Oscar Wilde et lord Alfred Douglas, le Jury serait heureux de savoir, si un mandat a été lancé ou parfait l’être contre le jeune lord.

Le juge déclare ne pouvoir rien dire, et d’ailleurs n’avoir pas à discuter la question, car il se peut que lord Alfred Douglas ait à répondre à certaines charges.

Le Président du jury ajoute que si on tire une présomption de culpabilité de la lettre citée plus haut, la loi s’applique aussi bien à lord Alfred Douglas qu’à Oscar Wilde.

Le juge répond que les jurés n’ont qu’a déclarer si l’accusé est coupable, et n’ont pas à s'inquiéter d’une autre affaire.

Le jury se retire à 3 h 20, et après deux heures de délibération revient avec un verdict de culpabilité sur le chef d’intimité avec Wilde et d autres personnes inconnues.

En conséquence, Oscar Wilde et Taylor (on sait que la sentence en ce qui concerne ce dernier avait été renvoyée) sont condamné à deux années d’emprisonnement avec travail forcé.

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