CHRONIQUE

Sitôt qu'à Djeddah ou ailleurs, on touche à un Anglais quelconque, Albion se fret à rouler de grands yeux et à montrer ses dents longues et aiguës. Mais comment se fait-il que chez elle, elle traite ses compatriotes en cage, par consequent désarmés, comme la comtesse X, traite ses lions, je veux dire à coups de trique et de cravache ?

Sitôt qu’à Djeddah ou ailleurs, on touche à un Anglais quelconque, Albion se met à rouler de grands yeux et à montrer ses dents longues et aigues. Mais comment se fait-il que chez elle, elle traite ses compatriotes en cage, par conséquent désarmés, comme la comtesse X.. traite ses lions, je veux dire à coups de trique et de cravache ?

Sitôt qu’à Deddah ou ailleurs, on touche à un Anglais quelconque, Albion se met à rouler de grands yeux et à montrer ses dents longues et aigues. Mais comment se fait-il que chez elle, elle traite ses compatriotes en cage, par conséquent désarmés, comme la comtesse X.. traite ses lions, je veux dire à coups de trique et de cravache ?

Sitôt qu’à […] ou ailleurs, on touche à un Anglais quelconque, Albion se met à rouler de grands yeux et à montrer ses dents longues et aigues. Mais comment se fait il que chez elle, elle traite ses compatriotes en cage, par conséquent désarmés, comme la comtesse X.. traite ses lions, je veux dire à coups de trique et de cravache ?

Je ne ma charge pas d'expliquer de telles anomalies, n'étant pas Anglais, mais comme j'ai la prétention de faire partie de l'humanité, je ne vois pas pourquoi il ne serait pas permis à un Français de morigéner l'Angleterre toutes les fois qu'elle se montra digne des féroces ancêtres de l'âge de pierre ou du fer.

Je ne me charge pas d'expliquer de telles anomalies, n’étant pas Anglais, mais comme j’ai la prétention de faire partie de l’humanité, je ne vois pas pourquoi il ne serait pas permis à un Français de morigéner l'Angleterre toutes les fois qu’elle se montre digne des féroces ancêtres de l’âge de pierre ou du fer.

Je ne me charge pas d’expliquer de telles anomalies, n’étant pas Anglais, mais comme j’ai la prétention de faire partie de l’humanité, je ne vois pas pourquoi il ne serait pas permis à un Français de morigener l’Angleterre toutes les fois qu’elle se montre digne des féroces ancêtres de l’âge de pierre ou de fer.

Je ne me charge pas d’expliquer de telles anomalies, n’étant pas Anglais, mais comme j’ai la prétention de faire partie de l'humanité, je ne vois pas pourquoi il ne serait pas permis à un Français de morigéner l‘Angleterre toutes les fois qu’elle se montre digue des féroces ancêtres de l’âge de pierre ou de fer.

On sait que le répugnante affaire d'Oscar Wild a eu le plus sinistre des dénouements. Ce détraqué auquel une flétrissure morale aurait suffi, a été condamné à deux ans de ce qu'on appelle le « hard labour », autrement dit les travaux forcés. Et quels travaux forcés! Les lecteurs de la « Paix » ont pu s'en rendre compte il y a quelques jours.

On sait que la répugnante affaire d’Oscar Wild a eu le plus sinistre des dénouements. Ce détraqué auquel une flétrissure morale aurait suffi, a été condamné à deux ans de ce qu’on appelle le « hard labour », autrement dit les travaux forcés. Et quels travaux forcés! Les lecteurs de la « Paix » ont pu s’en rendre compte il y a quelques jours.

On sait que la répugnante affaire d’Oscar Wild a eu le plus sinistre des dénouements. Ce détraqué auquel une flétrissure morale aurait suffi, a été condamné à deux ans de ce qu’on appelle le « hard labour », autrement dit les travaux forcés. Et quels travaux forcés ! Les lecteurs de la « Paix » ont pu s’en rendre compte il y a quelques jours.

On sait que la répugnante affaire d’Oscar Wild a eu le plus sinistre des dénouements. Ce détraqué auquel une flétrissure morale aurait suffi, a été condamné à deux ans de ce qu’on appelé le « hard labour » autrement dit les travaux forcés. Et quels travaux forcés ! Les lecteurs de la « Paix » ont pu s’en rendre compte il y a quelques jours.

Le patient, je ne dis pas le condamné, auquel est infligé l'abominable exercice qui consiste à se suspendre à deux anneaux et à faire tourner pendant des heures une immense roue, meurt de fatigue au bout d'une année de cet atroce régime.

Le patient, je ne dis pas le condamné, auquel est infligé l’abominable exercice qui consiste à se suspendre à deux anneaux et à faire tourner pendant des heures une immense roue, meurt de fatigue au bout d’une année de cet atroce régime.

Le patient, je ne dis pas le condamné, auquel est infligé l’abominable exercice qui consiste à se suspendre à deux anneaux et à faire tourner pendant des heures une immense roue, meurt de fatigue au bout d’une année de cet atroce régime.

Le patient, je ne dis pas le condamné, auquel est infligé l’abominable exercice qui consiste à se suspendre à deux anneaux et à faire tourner pendant des heures une immense roue, meurt de fatigue au bout d’une année de cet atroce régime.

Laissons le cas spécial d'Oscar Wild et la disproportion existante dans l'espèce entre la faute et le châtiment. Il n'en reste pas moins que la loi anglaise, sous prétexte de travail iorcé, condamne à mort ses criminels. Ella n'ose pas le pendre ; elle les tue à petit feu. Il ne manque plus à la fête que le successeur du soldat anglais qui apporta son fagot au bûcher de Rouen et qui pour la circonstance pourrait enfoncer sa bayonnette dans le dos du supplicié. Il est vrai qu'un surveillant de prison le remplace avec avantage puisqu'il active à coups de fouet ce petit travail.

Laissons le cas spécial d’Oscar Wild et la disproportion existante dans l’espèce entre la faute et le châtiment. Il n’en reste pas moins que la loi anglaise, sous prétexte de travail forcé, condamne à mort ses criminels. Ella n’ose pas les pendre ; elle les tue à petit feu. Il ne manque plus à la fête que le successeur du soldat anglais qui apporta son fagot au bûcher de Rouen et qui pour la circonstance pourrait enfoncer sa bayonnette dans le dos du supplicié. Il est vrai qu’un surveillant de prison le remplace avec avantage puisqu’il active a coups de fouet ce petit travail.

Laissons le cas spécial d’Oscar Wild et la disproportion existante dans l’espèce entre la faute et le châtiment. Il n’en reste pas moins que la loi anglaise, sous prétexte de travail forcé, condamne à mort ses criminels. Ella n’ose pas les pendre ; elle les tue à petit feu. Il ne manque plus à la fête que le successeur du soldat anglais qui apporta son fagot au bûcher de Rouen et qui pour la circonstance pourrait enfoncer sa bayonnette dans le dos du supplicié. Il est vrai qu’un surveillant de prison le remplace avec avantage puisqu’il active à coups de fouet ce petit travail.

Laissons le cas spécial d’Oscar Wild et la disproportion existante dans l’espèce entre la faute et le châtiment. Il n’en reste pas moins que la loi anglaise, sous prétexte de travail forcé, condamne à mort ses criminels. Elle n’ose pas les pendre ; elle les tue à petit feu. Il ne manque plus à la fête que le successeur du soldat anglais qui apporta son fagot au bûcher de Rouen et qui pour la circonstance pourrait enfoncer sa bayonnette dans le dos du supplicié. Il est vrai qu’un surveillant de prison le remplace avec avantage puisqu’il active à coups de fouet ce petit travail.

Eh bien! je le dis avec, un chauvinisme toujours plus convaincu, je me déclare fier d'être Français devant de telles horreurs. Nous avons nous aussi, nos prisons, mais nos condamnés y travaillent paisiblement sous l'œil du gardien et de confectionnaires, et dans des ateliers comme on en trouve partout ailleurs dans la vie libre. Nous estimons qu'un individu condamné à la réclusion, n'est pas un condamné à mort et c'est l'honneur de notre système pénitentiaire de ne jamais perdre de vue que l'homme moralement tombé n'a jamais cessé d'être un homme et qu'il pourra un jour peut-être par le relèvement et par le travail reprendre sa place dans cette société qu'il a déshonorée et d'où la justice l'a pour un temps exilé.

Eh bien ! je le dis avec un chauvinisme toujours plus convaincu, le me déclare fier d’être Français devant de telles horreurs. Nous avons nous aussi, nos prisons, mais nos condamnés-y travaillent paisiblement sous l’œil du gardien et de confectionnaires, et dans des ateliers comme on en trouve partout ailleurs dans la vie libre. Nous estimons qu’un individu condamné à la réclusion, n’est pas un condamné à mort et c’est l’honneur de notre système pénitentiaire de ne jamais perdre de vue que l’homme moralement tombé n’a jamais cessé d’être un homme et qu’il pourra un jour peut-être par le relèvement et par le travail reprendre sa place dans cette société qu’il a déshonorée et d’où la justice l’a pour un temps exilé.

Eh bien! je le dis avec un chauvinisme toujours plus convaincu, je me déclare fier d’être Français devant de telles horreurs. Nous avons nous aussi, nos prisons, mais nos condamnés y travaillent paisiblement sous l’œil du gardien et de confectionnaires, et dans des ateliers comme on en trouve partout ailleurs dans la vie libre. Nous estimons qu’un individu condamné à la réclusion, n’est pas un condamné à mort et c’est l’honneur de notre système pénitentiaire de ne jamais perdre de vue que l’homme moralement tombé n’a jamais cessé d’être un homme et qu’il pourra un jour peut-être par le relèvement et par le traçai reprendre sa place dans cette société qu’il a déshonorée et d’où la justice l’a pour un temps exilé.

Eh bien! je le dis avec un chauvinisme toujours plus convaincu, je me déclare fier d’être Francais devant do telles horreurs. Nous avons nous aussi, nos prisons, mais nos condamnés y travaillent paisiblement sous l’œil du gardien et de confectionnaires, et dans des ateliers comme on en trouve partout ailleurs dans la vie libre. Nous estimons qu'un individu ou condamné à la réclusion, n’est pas un condamné à mort et c’est l’honneur de notre système pénitentiaire de ne jamais perdre de cue que l’homme moralement tombé n’a jamais cessé d’être un homme et qu’il pourra un jour peut-être par le relèvement et par le travail reprendre sa place dans cette société qu’il a déshonorée et d’où la justice l’a pour un temps exilé.

Il est bien certain qu'une prison ne peut et ne doit pas être un lieu de délices et une sorte d'Eldorado où la châtiment consisterait en de douces rêveries. Mais il y a loin de la privation momentanée de la liberté à un supplice rappelant ceux de l'enfer du Dante. Pourquoi donc les Anglais qui envoient, même en France comme en pays sauvage leurs missionnaires, ne commencent-ils pas par s'évangéliser eux-mêmes ?

Il est bien certain qu’une prison ne peut et ne doit pas être un lieu de délices et une sorte d’Eldorado où le châtiment consisterait en de douces rêveries. Mais il y a loin de la privation momentanée de la liberté à un supplice rappelant ceux de l’enfer du Dante. Pourquoi donc les Anglais qui envoient, même en France comme en pays sauvage leurs missionnaires, ne commencent-ils pas par s’évangéliser eux-mêmes ?

Il est bien certain qu’une prison ne peut et ne doit pas être un lieu de délices et une sorte d’Eldorado où le châtiment consisterait en de douces rêveries. Mais il y a loin de la privation momentanée de la liberté à un supplice rappelant ceux de l’enfer du Dante. Pourquoi donc les Anglais qui envoient, même en France comme en pays sauvage leurs missionnaires, ne commencent-ils pas par s'évangéliser eux-mêmes ?

Il est bien certain qu’une prison ne peut et ne doit pas être un lieu de délices et une sorte d’Eldorado où le châtiment consisterait onde douces rêveries. Mais il y a loin de la privation momentanée de la liberté à un supplice rappelant ceux de l’enfer du Dante. Pourquoi donc les Anglais qui envoient même en France comme en pays sauvage leurs missionnaires, ne commencent-ils pas par s’evangéliser eux-mêmes ?

Au congrès international pénitentiare qui doit se tenir à la fin de ce mois de juin, á la Sorbonne, des délégués anglais se rendront sans nul doute. Je les préviens charitablement qu'ils pourraient être interpellés sur le pénalté barbare du « hard labour » et cela en présence de leurs collègues venus des quatres coins de l'Europe.

Au congrès international pénitentiaire qui doit se tenir à la fin de ce mois de juin, à la Sorbonne, des délégués anglais se rendront sans nul doute. Je les préviens charitablement qu’ils pourraient être interpellés sur la pénalité barbare du « hard labour » et cela en présence de leurs collègues venus des quatre coins de l’Europe.

Au congrès international pénitentiaire qui doit se tenir à la fin de ce mois de juin, à la Sorbonne, des délégués anglais se rendront sans nul doute. Je les préviens charitablement qu'ils pourraient être interpelles sur la pénalité barbare du « hard labour » et cela en présence de leurs collègues venus des quatre coins de l’Europe.

Au congrès international pénitentiaire qui doit se tenir à la fin de ce mois de juin, à la Sorbonne, des délégués anglais se rendront sans nul doute. Je les préviens charitablement qu'ils pourraient être interpellés sur la pénalité barbare du « hard labour » et cela en présence de leurs collègues venus des quatre coins de l’Europe.

CHRONIC

As soon as, in Jeddah or elsewhere, any Englishman is touched, Albion makes a point of rolling his eyes wide and showing his long, sharp teeth. But how is it that at home she treats her compatriots in cages, therefore disarmed, like Countess X, treats her lions, I mean with cudgels and whips?

I do not undertake to explain such anomalies, not being English, but as I claim to be part of humanity, I do not see why it would not be allowed for a Frenchman to chastise the England whenever she proved herself worthy of the fierce ancestors of the Stone or Iron Age.

We know that the repugnant case of Oscar Wild had the most sinister of outcomes. This crank, for whom a moral stigma would have sufficed, was sentenced to two years of what is called "hard labour", in other words forced labor. And what hard labor! The readers of La Paix were able to realize this a few days ago.

The patient, I do not say the condemned, to whom is inflicted the abominable exercise which consists of hanging from two rings and turning an immense wheel for hours, dies of fatigue at the end of a year of this atrocious regime.

Let us leave the special case of Oscar Wild and the existing disproportion in the species between the fault and the punishment. The fact remains that English law, under the pretext of forced labour, condemns its criminals to death. Ella doesn't dare hang him; she kills them slowly. All that is missing from the party is the successor of the English soldier who brought his fagot to the stake in Rouen and who, for the occasion, could drive his bayonet into the back of the victim. It is true that a prison guard replaces him with advantage since he activates this little work with a whiplash.

Well! I say it with an ever more convinced chauvinism, I declare myself proud to be French in the face of such horrors. We, too, have our prisons, but our convicts work there peacefully under the watchful eye of the warden and the garment makers, and in workshops such as are found everywhere else in free life. We consider that an individual sentenced to imprisonment is not condemned to death and it is the honor of our penitentiary system to never lose sight of the fact that the morally fallen man has never ceased to be a man and that one day he will perhaps be able, through recovery and work, to resume his place in this society which he has dishonored and from which justice has exiled him for a time.

It is quite certain that a prison cannot and must not be a place of delight and a sort of Eldorado where the punishment would consist of sweet daydreams. But it is a long way from the momentary deprivation of freedom to a torture reminiscent of Dante's hell. Why then do the English who send their missionaries, even to France as to the savage country, not begin by evangelizing themselves?

At the international penitentiary congress which is to be held at the end of this month of June, at the Sorbonne, English delegates will no doubt attend. I charitably warn them that they could be challenged on the barbaric penalty of “hard labour” and this in the presence of their colleagues from the four corners of Europe.