A L'ETRANGER
LE SCANDALE DE LONDRES
Le procès Oscar Wilde et Taylor. — Devant le tribunal de Bow-Street.— Dépositions accablantes. — Le renvoi à huitaine
(DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER)

Londres, 11 avril. — L’affaire Oscar Wilde est revenue aujourd'hui devant le tribunal de Bow-Street. Le juge sir John Bridge avait choisi la plus petite salle du tribunal pour y tenir audience. Aussi n’y a-t- il que quelques privilégiés qui aient pu assister aux débats. Néanmoins la foule était nombreuse aux abords du tribunal et la police avait toutes les peines du monde à contenir les curieux.

L'affaire Oscar Wilde est revenue aujourd'hui devant le tribunal de Bow-Street. Le juge sir John Bridge avait choisi la plus petite salle du tribunal pour y tenir audience. Aussi n 'y avait-il que quelques privilégiés qui aient pu assister aux debats. Néanmoins la foule était nombreuse aux abords du tribunal et la police avait toutes les peines du monde à contenir les curieux.

Oscar Wilde a comparu devant le juge en compagnie du fameux Taylor, accusé de lui avoir procuré des jeunes gens dans un but que la loi réprouve. On sait qu'au tribunal de Bow-Street on ne juge pas les procès quant au fond. Dans l'affaire actuelle d’Oscar Wilde et de Taylor, le magistrat doit simplement décider si les deux inculpés doivent être renvoyés devant la cour d’assises.

Oscar Wilde a comparu devant le juge en compagnie du fameux Taylor, accusé de lui avoir procuré des jeunes gens dans un but que la loi réprouve. On sait qu'au tribunal de Bow-Street on ne juge pas les procès quant au fond. Dans l'affaire d'Oscar Wilde et de Taylor, le magistrat doit simplement décider si les deux inculpés doivent être renvoyés devant la cour d'assises.

Bien que dans le cours de l’audience de samedi dernier on eût déjà procédé à l’interrogatoire de plusieurs témoins, le magistrat sir John Bridge a de nouveau autorisé l’avocat de Taylor à questionner ces mêmes témoins.

Bien que dans le cours de l'audience de samedi dernier on eût déjà procédé à l'interrogatoire de plusieurs témoins, le magistrat, sir John Bridge, a de nouveau autorisé l'avocat de Taylor à questionner ces mêmes témoins.

Le nouvel interrogatoire a été accablant pour les deux inculpés. Voici entre autres un rapide résumé de la déposition d’Atkins.

Ce nouvel interrogatoire a été accablant pour les deux inculpés. Voici, entre autre, un rapide résumé de la déposition d'Atkins.

Le témoin a vingt-deux ans. Au mois de novembre 1892, il fut invité à dîner au restaurant de l’hôtel de Florence. Là, il rencontra Oscar Wilde, Taylor et deux autres personnes.

Le témoin a vingt-deux ans. Au mois de novembre 1892, il fut invité à dîner au restaurant de l'hôtel de Florence. Là, il rencontra Oscar Wilde, Taylor et deux autres personnes.

C’était la première fois qu’il voyait Oscar Wilde. Celui-ci lui demanda d’aller à Paris avec lui en qualité de secrétaire particulier. Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines où ils prirent deux chambres contiguës.

C'était la première fois qu'il voyait Oscar Wilde. Celui-ci lui demanda d'aller à Paris avec lui en qualité de secrétaire particulier. Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines, où ils prirent deux chambres contigues.

Au mois de novembre 1892, il fut invité à diner an restaurant de l'hotel de Florence. Là, il rencontra Oscar Wilde, Taylor et deux autres personnes. C'était la première fois qu'il voyait Oscar Wilde. Celui-ci lui demanda d'aller à Paris, avec lui en qualité de secrétaire particulirr. Ils partirent deux jours après, descendirent dans un hôtel du boulevard des Capucines, où ils prirent deux chambres contigues.

Le lendemain, après avoir déjeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur où il lui fit couper et friser les cheveux. Ils soupèrent ensemble dans la soirée. » C’est le meilleur souper que j’aie jamais fait de ma vie ! » s'écrie le témoin à ce souvenir. Ensuite, Oscar Wilde lui donna un louis avec lequel Atkins alla s’amuser au Moulin-Rouge. Quand il rentra à l’hôtel, il trouva Wilde déjà couché avec quelqu’un. Il alla se coucher de son côté. Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre et, après un instant de conversation, voulut entrer dans son lit. Mais Atkins l’en empêcha..

Le lendemain, après avoir déjeuné dans un café, Wilde le conduisit chez un coiffeur ou il lui fit couper et friser les chevaux. Ils souperent ensemble dans la soirée. « C'est le meilleur souper que j'aie jamais fait de ma vie! » s'écrie le témoin à ce souvenir. Ensuite, Oscar Wilde lui donna un louis avec lequel Atkins alla s'amuser au Moulin-Rouge. Quand il rentra à l'hôtel, il trouva Wilde déjà couché avec quelqu'un. Il alla se coucher de son côté. Plus avant dans la nuit, Wilde vint le trouver dans sa chambre et, après un instant de conversation, voulut entrer dans son lit. Mais Atkins l'en empêcha.

Wilde lui donna à Paris un porte-cigares en argent, et quand ils furent de retour à Londres il lui fit don de trois livres, en débarquant à la station de Victoria.

Wilde lui donna à Paris un porte-cigare en argent, et quand il furent de retour à Londres il lui fit don de trois livres, en débarquant à la station de Victoria.

Wilde lui donna à Paris un porte-cigarettes en argent et quand ils furent de retour à Londres il lui fit don de trois livres, en débarquant à la station de Victoria.

Wilde lui donna à Paris un porte-cigarettes en argent, et quand ils furent de retour à Londres il lui fit don de trois livres eu débarquant à la station de Victoria.

Wilde lui donna, à Paris, un porte-cigarettes en argent et, quand ils furent de retour à Londres, il lui fit don de trois livres sterling, en débarquant à la station de Victoria.

Wilde lui donne, à Paris, un porte-cigarettes en argent et, quand ils furent de retour à Londres, il lui fit don de trois livres sterling, en débarquant à la station de Victoria.

Wilde lui donna à Paris un porte-cigarettes en argent, et quand ils furent de retour à Londres, il lui fit don de trois livres en débarquant à la station de Victoria. Dans la suite, Wilde lui écrivit de venir le voir. Il y alla en effet.

Sur la demande du magistrat, Atkins précise que la personne couchée à l’hôtel avec Wilde était un homme.

Sur la demande du magistrat, Atkins précise que la personne couchée à l'hôtel avec Wilde était un homme.

Mais c’est surtout la déposition du témoin Shelly qui est édifiante.

Mais c'est surtout la déposition du témoin Shelly qui est édifiante.

Ce témoin fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.

Ce témoin fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.

Un autre témoin, Shelly, raconte qu’il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur, où il était employé.

Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur, où il était employé.

Un autre témoin, Shelly, raconte qu’il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.

Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur, où il était employé.

Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur ou il était employé.

Un autre témoin. Shelly, raconte qu’il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.

Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.

Un autre témoin, Shelly, raconte qu'il fit la connaissance de Wilde chez un éditeur où il était employé.

Wilde lui écrivit d’aller le voir à l’hôtel Albermarle. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu’il fit. Wilde, en le conduisant dans la chambre à coucher, l’embrassa à plusieurs reprises.

Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albemarle. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier. Wilde, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu'il fit. Wilde, en le conduisant dans la chambre à coucher, l'embrassa à plusieurs reprises.

Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu'il fit. Wilde, en le conduisant dans la chambre à coucher, l'embrassa à plusieurs reprises.

Wilde lui écrivit d’aller le voir à l’hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils buvent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu’il fit. Wilde, en le conduisant dans la chambre à coucher, l’embrassa à plusieurs reprises.

Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble et, après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à aller se reposer, l'embrassant à plusieurs reprises.

Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu'il fit.

Wilde lui écrivit d’aller le voir à l’hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le diner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly a venir se coucher ; ce qu’il fit.

Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le diner où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher: ce qu'il fit.

Wilde lui écrivit d'aller le voir à l'hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le diner où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly à venir se coucher; ce qu'il fit.

Wilde lui écrivit d’aller lo voir à l’hôtel Albermale. Ils dînèrent ensemble, et après le dîner, où ils burent beaucoup, ils se rendirent dans le salon particulier de Wilde qui, vers une heure du matin, invita Shelly, à venir se coucher; ce qu'il fit.

Shelly raconte qu’il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.

Shelly raconte qu'il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrérent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.

Le témoin Shelly raconte qu’il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.

Le témoin Shelly raconte qu'il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.

Le témoin Shelly raconte qu’il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.

Le témoin Shelly raconte qu'il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et visitèrent plusieurs restaurants et cafés.

Wilde, en lui conduisant dans la chambre à coucher, l'embrassa à plusieurs reprises. Il passa toute la nuit avec Wilde, couché dans le même lit. Ils se rencontrèrent le lendemain de nouveau et vistèrent plusieurs restaurants et cafés.

Le témoin assure qu’il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.

Le témoin assure qu’il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.

Le témoin assure qu'il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.

Le témoin assure qu’il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.

Le témoin assure qu'il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites.

Le témoin assure qu'il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites. Quant à Taylor, c'est pour lui un étranger.

Le témoin assure qu’il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites. quant à Taylor, c’est pour lui un étranger.

Le témoin assure qu'il a détruit toutes les lettres que Wilde lui a écrites. Quant à Taylor, c'est pour lui un étranger.

Shelly admirait beaucoup le poète Wilde et il était très flatté que Wilde montrât tant d’affection pour lui.

Shelly admirait beaucoup le poète Wilde, et il était très flatté que Wilde montrât tant d’affection pour lui.

Shelly admirait beaucoup le poète Wilde, et il était très flatté que Wilde montrât tant d'affection pour lui.

Shelly admirait beaucoup le poète Wilde et il était très flatté que Wilde montrât tant d’affection pour lui.

Shelly admirait beaucoup le poète Wilde et il était très flatté que Wilde montrât tant d’affection pour lui.

Shelly admirait beaucoup le poète Wilde et il était très flatté que Wilde montràt tant d'affection pour lui.

Shelly admirait beaucoup le poète Wilde et il était très flatté que Wilde montrât tant d'affection pour lui.

Shelly, d'ailleurs, déclare avec candeur qu'il admirait beaucoup le poète Wilde et qu'il était « très flatté que Wilde montrât tant d'affection pour lui ».

On a ensuite entendu plusieurs femmes qui ont confirmé les charges qui pèsent sur les inculpés.

On a ensuite entendu plusieurs femmes qui pèsent sur les inculpés.

Puis les inspecteurs de police ont raconté les circonstances de l’arrestation de Wilde et de Taylor. Ils ont signalé un détail curieux. Au cours de leur perquisition au domicile de Taylor, ils trouvèrent huit paires de pantalons ; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.

Puis les inspecteurs de police ont raconté les circonstances de l'arrestation de Wilde et de Taylor. Ils ont signalé un détail curieux. Au cours de leur perquisition au domicile de Taylor, ils trouvèrent huit paires de pantalons; les poches de sept de ces pantalons étaient complètement décousues.

La culpabilité des accusés parait dès maintenant sérieusement établie. Toutefois sir John Bridge a ajourné l’affaire à huitaine pour le jugement, mais il a refusé de laisser les deux inculpés en liberté sous caution.

La culpabilité des accusés paraît dès maintenant tenant sérieusement établie. Toutefois sir John Bridge a ajourné l'affaire à huitaine pour le jugement, mais il a refusé de laisser les deux inculpés en liberté sous caution.

ABROAD
THE LONDON SCANDAL
The Oscar Wilde and Taylor trial. — Before the Court of Bow Street. — Overwhelming depositions. — The eight-week dismissal
(FROM OUR PARTICULAR CORRESPONDENT)

London, April 11. — The Oscar Wilde case came back to Bow Street Court today. Judge Sir John Bridge had chosen the smallest courtroom for his hearing. Also, there are only a privileged few who were able to attend the debates. Nevertheless the crowd was large around the court and the police had all the trouble in the world to contain the curious.

Oscar Wilde appeared before the judge in the company of the famous Taylor, accused of having provided him with young people for a purpose that the law condemns. We know that in the court of Bow-Street we do not judge cases on the merits. In the current case of Oscar Wilde and Taylor, the magistrate simply has to decide whether the two defendants should be sent to the Assize Court.

Although in the course of last Saturday's hearing several witnesses had already been examined, the magistrate Sir John Bridge again authorized Taylor's solicitor to examine these same witnesses.

The new interrogation was overwhelming for the two accused. Here's a quick summary of Atkins' testimony, among other things.

The witness is twenty-two years old. In November 1892, he was invited to dine at the restaurant of the Hotel de Florence. There he met Oscar Wilde, Taylor and two other people.

It was the first time he had seen Oscar Wilde. He asked her to go to Paris with him as private secretary. They left two days later, stayed at a hotel on the Boulevard des Capucines, where they took two adjoining rooms.

The next day, after having lunch in a café, Wilde drove him to a hairdresser where he had his hair cut and curled. They have supper together in the evening. This is the best dinner I've ever had in my life! exclaims the witness at this memory. Then, Oscar Wilde gave him a louis with which Atkins went to play at the Moulin-Rouge. When he got back to the hotel, he found Wilde already sleeping with someone. He went to sleep on his side. Later in the night, Wilde came to find him in his room and, after a moment of conversation, wanted to get into his bed. But Atkins stopped him.

Wilde gave her in Paris a silver cigar case, and when they were back in London he gave her three pounds as a gift, disembarking at Victoria Station.

At the magistrate's request, Atkins clarifies that the person sleeping in the hotel with Wilde was a man.

But it is above all the testimony of the witness Shelly which is edifying.

This witness met Wilde at a publisher where he was employed.

Wilde wrote to him to go and see him at the Albermarle Hotel. They dined together, and after dinner, where they drank a great deal, they went to the private drawing-room, which, about one o'clock in the morning, invited Shelly to come to bed; what he did. Wilde, leading him into the bedroom, kissed him several times.

Shelly says he spent the whole night with Wilde, lying in the same bed. They met again the next day and visited several restaurants and cafes.

The witness assures that he destroyed all the letters that Wilde wrote to him.

Shelly greatly admired the poet Wilde and was very flattered that Wilde showed so much affection for him.

We then heard from several women who confirmed the charges against the defendants.

Then the police inspectors recounted the circumstances of Wilde's and Taylor's arrest. They pointed out a curious detail. During their search of Taylor's home, they found eight pairs of pants; the pockets of seven of these pants were completely unstitched.

The guilt of the defendants now seems seriously established. However, Sir John Bridge adjourned the case for a week for trial, but he refused to let the two accused free on bail.

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