Le correspondant du Jour à Londres a visité la prison d'Oscar Wilde.

Après avoir décrit la prison et les travaux des condamnés, il raconte qu'il a vu l'esthète:

En traversant la galerie, je rencontrai Oscar Wilde avec trois où quatre autres prisonniers: à mon approche, le gardien qui les accompagne les fait tous retourner contre le mur, et Oscar Wilde, après m'avoir jeté deux ou trois regards furtifs, contemple philosophiquement la muraille les mains derrière le dos.

Je n'ai jamais eu aucune relation avec Oscar Wilde: je ne l'avais vu qu'une fois au cours de son séjour à Paris et durant quelques minutes. Il n'a paru légèrement maigri, mais bien portant; il avait l'air peut signe d'un homme qui attend la fin d'une ennuyeuse corvée. C'est tout ce que je peux dire?

Mon guide me fait visiter la chapelle protestante, très grande salle, relatives luxueuse, où l'autel en bois sculpté dernier, ex-maître d'école, qui a même dieux l'autel et la sacriste de peintures aux réussir et dout le sous-gouverneur parle très fier.

Je vois ensuite la librairie où se trouve environ un millier de volumes: « Il y a des livres en français », me dit mon guide. Je vais la tentation de rechercher quels peuvent bien être les auteurs mis à la porte des prisonniers, mais le temps me fait absolument défaut.

—Quand peuvent-ils lire, vos prisonniers dis-je au sous-gouverneur?

—En prenant leurs repas et à intervalles des repas, car ils ne travaillent que dix heures par jour. En outre, je manche, ils ne font absolument rien et dehors des offices, ils peuvent lire. Où regime de notre prison est pucé c'est d'une maison de correction que d'une prison; nous n'avons en général que des prisonniers condamnés au maximum à deux ans de prison, donc pas trop grands ensembles.

Il me montre ensuite le parloir, qui est le côté de la porte donnant sur l'antichambre de la prison par où je suis entré et par où je vais ressortir. C'est une […] équerre peinte à la chaux; le prisonnier et place derrière également d'épais barreaux. Malgré tous leurs efforts, le prisonnier et le visiteur se trouvent dôme séparé par un espace libre d'une mètre soixante en mètres où se promène un gardien: ils ne peuvent rien se donner, et ils ne peuvent rien dire sans que le gardien l'entende!

Ma visite de la prison de Wandsworth était finie; elle avait duré deux heures. Je dois rendre hommage à la prospecte absolument remarquable de cet établissement pénitentiaire, où l'hygiène la plus scrupuleuse est observée, où le discipline est leur que très peu de gardiens j'en ai vu seulement une cinquantaine, suffisent à faire travailler, à surveiller et à garder […] onze cents malfaiteurs, et cela sans armes apparentes et sans rudesse.

—Maintenant, monsieur, me dit le sous-gouverneur, vous connaissez une prison anglaise et vous pourrez en dire ce que vous en pensez. Dites toute la vérité, tout ce que vous avez vu, et nous serons satisfaits.

Je suis heureux de pouvoir […] où souhait et je crois que mes lecteurs connaissent maintenant la prison de Wandsworth presque aussi bien que moi. Quant aux impressions, aux sentiments que fait naître chez un prisonnier la[…] quotidienne aux détails d'une discipline sévère, quant à l'étude psychologique de la vie de prison, on ne l'attend certes pas le moi dans cet article.

Mieux que nul autre, Oscar Wilde… le grand avantage — que nul ne lui […]—de pouvoir, quand il aura accompli sa peine, raconter ses impressions de prison, en se recommandent auprès des lecteurs d'une indiscutable autorité:

Experto crede Noberto!

J.C.

The London correspondent for Le Jour visited Oscar Wilde's prison.

After describing the prison and the work of the convicts, he recounts that he saw the esthete:

Crossing the gallery, I met Oscar Wilde with three or four other prisoners: as I approached, the guard accompanying them turned them all back against the wall, and Oscar Wilde, after giving me two or three furtive glances, philosophically contemplated the wall with your hands behind your back.

I never had any relationship with Oscar Wilde: I had only seen him once during his stay in Paris and for a few minutes. He only looked slightly thinner, but healthy; he looked like a small sign of a man waiting for the end of a boring chore. That's all I can say?

My guide makes me visit the Protestant chapel, very large room, relative luxurious, where the last carved wooden altar, ex-schoolmaster, who even gods the altar and the sacrist of paintings to succeed and doubt the under - Governor speaks very proud.

Then I see the bookstore where there are about a thousand volumes: “There are books in French,” my guide tells me. I am going to the temptation to find out who the perpetrators who were expelled from the prisoners may well be, but time absolutely fails me.

"When can your prisoners read, I said to the Deputy Governor?"

—By taking their meals and at meal intervals, since they only work ten hours a day. Moreover, I handle, they do absolutely nothing and apart from the offices, they can read. Where the regime of our prison is chipped it is more of a house of correction than of a prison; we generally only have prisoners sentenced to a maximum of two years in prison, so not too large sets.

He then shows me the parlor, which is the side of the door leading to the antechamber of the prison through which I entered and through which I will exit. It is a […] square painted with whitewash; the prisoner and also places thick bars behind them. Despite all their efforts, the prisoner and the visitor find themselves in a dome separated by a free space of one meter sixty meters where a guard walks: they cannot give each other anything, and they cannot say anything without the guard hear!

My tour of Wandsworth Prison was over; it had lasted two hours. I must pay tribute to the absolutely remarkable prospect of this penitentiary establishment, where the most scrupulous hygiene is observed, where discipline is theirs that very few guards I have seen only about fifty, are enough to make work, to supervise and to guard […] eleven hundred malefactors, and that without apparent arms and without harshness.

“Now, sir,” said the Deputy Governor to me, “you know an English prison and you can say what you think of it. Tell the whole truth, everything you've seen, and we'll be satisfied.

I am glad to be able to […] where wish and believe that my readers now know Wandsworth Prison almost as well as I do. As for the impressions, the feelings aroused in a prisoner by the daily […] to the details of severe discipline, as for the psychological study of prison life, we certainly do not expect the ego in this article.

Better than anyone else, Oscar Wilde… the great advantage — that no one […]—of being able, when he has served his sentence, to recount his impressions of prison, recommending himself to readers with indisputable authority:

Experto Crede Noberto!

JC

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