L'Echo de Paris - Saturday, October 5, 1895
This report was originally published in French. Machine translations may be available in other languages.
ÉCHOES
Oscar Wilde et le prince impérial !
Rapprochement étrange ! dira-t-on... Il se motive cependant par ce fait que, lors de la mort du fils de Napoléon III, arrivée, comme on sait, au Zoulouland en 1877, Oscar Wilde, alors âgé de dix-huit ans, composa la pièce suivante que nous retrouvons dans ses Poems, « ce pur chef d'œuvre», comme l'écrivit, dans une interview : « Un poète anglais à Paris », parue le 6 décembre 1892 dans ce journal, notre confrère Jacques Daurelle.
En voici la traduction :
A Louis Napoléon
Aigle d'Austerlitz, où étaient tes ailes
Quand là-bas, sur un rivage barbare,
En combat inégal et par une obscure main
Tomba l'ultime rejeton de cette race de Rois?
Pauvre enfant ! point ne flottera ton manteau de [pourpre,
Tu ne chevaucheras point à travers Paris en tête
De tes légions
revenant, — mais seulement
La France ta mère,-libre et républicaine,
Posera sur ton front mort et découronné
Les plus beaux lauriers de la couronne d'un soldat
Quand ira ton âme loyale
Dire au Sire altier de ta race
Que la France a baisé la bouche de la Liberté
Et l'a trouvée plus douce que le miel de ses abeilles,
Et que la géante vague
de la Démocratie
Bat les grèves où sommeillent les Rois !
Pauvre poète déchu !
ECHOES
Oscar Wilde and the Prince Imperial!
Strange connection! it will be said... However, he is motivated by the fact that, when Napoleon III's son died, arriving, as we know, in Zululand in 1877, Oscar Wilde, then eighteen years old, composed the next piece that we find in his Poems, "this pure masterpiece", as wrote, in an interview: "An English poet in Paris", published on December 6, 1892 in this newspaper, our colleague Jacques Daurelle.
Here is the translation:
To Louis Napoleon
Eagle of Austerlitz, where were your wings
When there, on a barbarous shore,
In unequal combat and by an obscure
hand
Fell the ultimate offspring of this race of Kings?
Poor child! your cloak of [purple,
Thou shalt not ride through Paris in the lead
Of your returning legions, — but
only
France your mother, free and republican,
Will lay on your dead and crestfallen brow
The finest laurels in a soldier's crown
When will your loyal soul go
Tell the haughty Sire of your race
That France has kissed the mouth of Liberty
And found her sweeter than the honey of her bees,
And the giant wave of
Democracy
Beat the shores where kings sleep!
Poor fallen poet!