DÉPÊCHES DE L'ÉTRANGER
L'AFFAIRE OSCAR WILDE

Londres, 22 avril

Quelques journaux publient ce matin une curieuse lettre de lord Alfred Douglas, l'ami d'Oscar Wilde.

Quelques journaux publient une curieuse lettre de lord Alfred Douglas, l'ami d'Oscar Wilde.

Quelques journaux publient une curieuse lettre de lord Alfred Douglas, l'ami d'Oscar Wilde.

Londres, 21 avril. — Quelques journaux publient une curieuse lettre de lord Alfred Douglas, l’ami d'Oscar Wilde :

« Sans doute, dit le jeune lord, je suis un fils bien coupable. J'ai causé beaucoup de chagrin à mon père. J'ai aggravé mon cas en ne prenant pas la fuite pour aller loin cacher ma honte. Mais, ajoute lord Douglas, malgré la fausse situation dans laquelle je me trouve, j'ose élever la voix pour défendre Oscar Wilde. »

--Sans doute, dit le jeune lord, je suis un fils bien coupable. J'ai causé beaucoup de chagrin à mon père. J'ai aggravé mon cas en ne prenant pas la fuite pour aller loin cacher ma honte. Mais, ajoute lord Douglas, malgré la fausse situation dans laquelle je me trouve, j'ose élever la voix pour défendre Oscar Wilde.

—Sans doute, dit le jeune lord, je suis un fils bien coupable. J'ai causé beaucoup de chagrin à mon père. J'ai aggravé mon cas en ne prenant pas la fuite pour aller loin cacher ma honte. Mais, ajoute lord Douglas, malgré la fausse situation dans laquelle je me trouve, j'ose élever la voix pour défendre Oscar Wilde.

« Sans doute, dit le jeune lord, je suis un fils bien coupable. J’ai causé beaucoup de chagrin à mon père. J’ai aggravé mon cas en ne prenant pas la fuite pour aller loin cacher ma honte. Mais, malgré la fausse situation dans laquelle je me trouve, j’ose élever la voix pour défendre Oscar Wilde. ».

Lord Douglas reproche à la presse d'avoir représenté Oscar Wilde comme le pire des criminels avant même le procès; il dit que sir John Bridge a manqué d'impartialité en refusant à Wilde la liberté provisoire sous caution.

Lord Douglas reproche à la presse d'avoir représenté Oscar Wilde comme le pire des criminels avant même le procès; il dit que sir John Bridge a manqué d'impartialité en refusant à Wilde la liberté provisoire sous caution.

Lord-Douglas reproche à la presse d’avoir représenté Oscar Wilde comme le pire des criminels avant même le procès ; il dit que sir John Bridge a manqué d’impartialité en refusant à Wilde la liberté provisoire sous caution.

Lord Douglas reproche à Ia presse d'avoir représenté Oscar Wilde comme le pire des criminels avant même le procès; il dit que sir John Bridge a manqué d'impartialité en refusant à Wilde la liberté provisoire sous caution.

Il termine en faisant remarquer que son « meilleur ami » n'est exposé, en somme, qu'à deux ans de prison, aucune violence n'ayant été exercée par Wilde sur son entourage.

Il termine en faisant remarquer que son « meilleur ami » n’est exposé, en somme, qu’à deux ans de prison, aucune violence n’ayant été exercée par Wilde sur son entourage.

Il termine en faisant remarquer que son « meilleur ami » n'est exposé, en somme, qu'à deux ans de prison, aucune violence n'ayant été exercée par Wilde sur son entourage.

Il termine en faisant remarquer que son « meilleur ami » n'est exposé, en somme, qu'à deux ans de prison, aucune violence n'ayant été exercée par Wilde sur son entourage.

DISPATCHES FROM ABROAD
THE OSCAR WILDE AFFAIR

London, April 22

Some newspapers published this morning a curious letter from Lord Alfred Douglas, Oscar Wilde's friend.

“No doubt,” said the young lord, “I am a very guilty son. I caused my father a lot of grief. I made my case worse by not running away to hide my shame. But, adds Lord Douglas, despite the false situation in which I find myself, I dare to raise my voice in defense of Oscar Wilde. »

Lord Douglas criticizes the press for having represented Oscar Wilde as the worst of criminals even before the trial; he says that Sir John Bridge lacked impartiality in refusing Wilde provisional release on bail.

He ends by pointing out that his "best friend" is only exposed, in short, to two years in prison, no violence having been exercised by Wilde on those around him.