L'Echo de Paris - Sunday, July 28, 1895

Quelques détails sur le transfert d'Oscar Wilde de la prison de Pentonville pour la maison de force de Wormwood-Scrubs, ou il sera interné jusqu'à la fin de sa peine, soit pendant encore vingt-deux mois.

Le condamné avait jusqu'alors été soumis aux travaux les plus pénibles et privé de toute correspondance avec ses parents et ses intimes.

Le rév. W.-F. Stocken, chapelain de Pentonville, a été autorisé à faire savoir à la famille du condamné qu'Oscar Wilde se trouve en bonne santé et travaille avec résignation.

Il n'y a pas de moulin de discipline à Wormswood-Scrubs. Le condamné sera astreint seulement (!) à la « taille des pavés et à la remise en étoupe des vieux cordages ».

Alfred Taylor,condamné en même temps qu'Oscar Wilde, à la même peine et pour les mêmes faits, a été dirigé sur la prison de Wandsworth. Il est également en bonne santé, bien que plus éprouvé que son ancien ami par le travail et la détention cellulaire.

La Banhruptey Court (tribunal qui juge les demandes de mise en faillite) a accueilli la demande du marquis de Queensberry, qui se portait créancier d'Oscar Wilde pour la somme de 677 livres, représentant les frais du procès en diffamation intenté par Wilde à son adversaire et perdu par lui.

La Petite presse - Sunday, July 28, 1895

Nous avons nommé Oscar Wilde; on écrit à son sujet que la Bankruptcy court (tribunal qui juge les demandes de mise en faillitte) a accueilli la demande du marquis de Queensberry, qui se portait créancier d'Oscar Wilde pour la somme de 677 livres, représentant les frais du procès intenté par le poète à son adversaire, et demandait sa mise en faillitte.

Ohé, les esthètes !!!

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