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Le Quotidien illustré - Tuesday, May 7, 1895
Londres. -- La mise en liberté provisoire d'Oscar Wilde a été décidée ce matin. La caution a été réglée comme suit: 25,000 francs seront versés par l'accusé; en outre, il obtiendra de deux personnes qu'elles versent chacune une caution de 12,500 francs.
En recevant communication de cette décision, M. Charles Mathews, l'un des conseils d'Oscar Wilde, s'est levé pour demander que ces deux cautions de 500 livres sterling fussent converties en une seule caution de 1,000 livres -- 25.000 francs -- à verser par une seule personne. Il a insisté, disant qu'un des amis de Wilde était même disposé à se porter caution pour une somme plus considérable, mais le lord chief-justice a persisté dans son arrêt. Il lui faut deux cautions. Peut-être consentira-t-il, a-t-il ajouté, à revenir sur cette décision, lundi matin, s'il y est amené par les résultats de l'enquête de police.
Le détective Brockwell a été alors appelé en chambre du juge pour recevoir l'ordre de conduire cette enquête. Sur l'intervention de M. Humphrey, solicitor, faisant espérer que les deux cautions de 12,500 francs pourraient être versées, cet officier de police a reçu mission d'agir sans délai.
Dans le cas où, lundi matin, les cautions exigées ne seraient pas versées, les conseils d'Oscar Wilde devront présenter une nouvelle requête aux fins d'obtenir un nouvel arrêt. L'enquête de police serait momentanément interrompue, et il en résulterait un retard dans l'élargissement du prisonnier.
Le Petit caporal - Monday, May 6, 1895
On nous écrit de Londres :
La mise en liberté provisoire d’Oscar Wilde a été décidée. La caution a été réglée comme suit : 25,000 francs seront versés par l’accusé; en outre, il obtiendra de deux personnes qu’elles versent chacune une caution de 12,500 francs.
En recevant communication de cette décision, M. Charles Mathews, l’un des conseils d’Oscar Wilde, s’est levé pour demander que ces deux cautions de 500 livres sterling fussent converties en une seule caution de 1,000 livres — 25,000 francs — à verser par une seule personne. Il a insisté, disant qu’un des amis de Wilde était même disposé à se porter caution pour une somme plus considérable, mais le lord chief-justice a persisté dans son arrêt.
Il lui faut deux cautions. Peut-être consentira-t-il, a-t-il ajouté, à revenir sur cette décision, lundi matin, s’il y est amené par les résultats de l’enquête de police.
Le détective Brockwell a été alors appelé en chambre du juge pour recevoir l’ordre de conduire cette enquête. Sur l’intervention de M. Humparey, solicitor, faisant espérer que les deux cautions de 12, 500 francs pourraient être versées, cet officier de police a reçu mission d’agir sans délai.
Dans le cas où lundi matin les cautions exigées ne seraient pas versées, les conseils d’Oscar Wilde devront présenter une nouvelle requête aux fins d’obtenir un nouvel arrêt. L’enquête de police serait momèntanément interrompue et il en résulterait un retard dans l’élargissement du prisonnier.