La République radicale - Friday, May 10, 1895

On télégraphie de Londres :

Lord Douglas Hawick, oncle de lord Alfred Douglas, et le révérend Stewart Headlam se sont portés garants d’Oscar Wilde.

Ces deux cautions ayant été acceptées, Oscar Wilde a été mis en liberté à deux heures et demie.

Il a quitté Bow Street par une porte dérobée et, montant dans un cab avec deux de ses amis, il a disparu rapidement sans qu’aucune des journalistes présents ait pu lui parler.

Le Voltaire - Thursday, May 9, 1895

Les solicitors d’Oscar Wilde ont fait savoir hier que les deux cautions de 1,250 livres chacune, soit pour les deux 62,500 fr., sont trouvées. Elles se présenteront aujourd'hui, à Bow Street devant l'un des magistrats et offriront leur garantie pour les sommes indiquées.

Si le magistrat accepte cette garantie, Wilde sera mis en liberté jusqu’au 20 courant : ce jour là, les assises recommencent. L’affaire Wilde sera appelée la troisième.

Pendant sa détention Oscar Wilde a beaucoup maigri et vieilli. Son système nerveux a été surexcité. Il a souffert beaucoup du manque de sommeil. On dit que Wilde, à la sortie de prison, ira habiter le bord de la mer.

Londres, 7 mai.

Lord Douglas Hawick, oncle de lord Alfred Douglas, et le Révérend Stewart Headlam se sont portés garants d’Oscar Wilde.

Londres, 7 mai.

M. Oscar Wilde a été remis en liberté sous caution.

Me Aubertin.

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