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Original paragraph in
Le Figaro - Saturday, April 27, 1895
Le Figaro - Saturday, April 27, 1895
Most similar paragraph from
Le Petit Parisien - Sunday, August 25, 1895
Le Petit Parisien - Sunday, August 25, 1895
Difference
Londres, 26 avril.
Comme je vous l'ai annoncé, c'est aujourd'hui vendredi qu'Oscar Wilde a comparu devant la Cour d'assises pour repondre des actes
d'immoralité ignobles sur lesquels la lumière paraît malheureusement faite.
L'accusé fait pitié. Son attitude est celle d'un homme accablé et qui renonce à se défendre.
Son complice Taylor, pourvoyeur de ses immondes débauches, affecte au contraire une belle assurance et regarde l'assistance d'un air
narquois.
Au nom de la Couronne, M. Gill, qui remplit les fonctions du ministère public, expose les différents chefs d'accusation.
M. le président Charles ordonne ensuite l'appel des témoins, déjà entendus par le juge de police de Bow-Street et qui ne font Que.
répéter, mais avec plus de détails, leurs répugnantes dépositions. L'un d'eux, nommé Parker, qui a été mis en relations avec Oscar Wilde avant son service
militaire, porte aujourd'hui l'uniforme. Il raconte comment l'entremetteur Taylor lui a proposé de faire la connaissance d'Oscar Wilde dans un but qui
n'avait rien de commun avec la littérature et le théâtre.
Mais en voilà assez de toutes ces écœurantes histoires.
25 chefs d'immoralité sont relevés à la charge d'Oscar Wilde, et le défilé des majeurs ou des mineurs détournés par ce sadique personnage
continue pendant toute l'audience. A la fin, Oscar Wilde, accablé de honte, se cache en sanglotant le visage entre les mains. Son avocat, M. Clarke,
essays vainement de lui rendre quelque courage.
Les débats sont continués à demain samedi.
Cette semaine, les meubles et les effets d'Oscar Wilde ont été vendus, sur l'ordre du shériff, au profit de ses créanciers.
Les meubles et les effets de Wilde ont été vendus par le shérif au mois d'avril dernier.