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Original paragraph in
Le Quotidien illustré - Sunday, May 26, 1895
Le Quotidien illustré - Sunday, May 26, 1895
Most similar paragraph from
Le Jour - Thursday, May 23, 1895
Le Jour - Thursday, May 23, 1895
Difference
La famille Douglas est une singulière famille. A propos de la condamnation du père et du fils, qui avaient échangé des coups de poing en
public, un de nos confrères s'était livré à des appréciations qui n'ont pas été du goût de lord Alfred, lequel a ecrit à ce confrère :
« Ce n'est pas moi malheureusement, ecrit-il, qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce
n'est pas aussi, comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a jamais
même parlé avec lui.
Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n'est pas
mai malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites, à cause
du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a jamais même parlé avec lui.
« C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une
grossièreté incroyables. »
C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cesse d'ecrire a la femme de mon lite des lettres d'une obscénité et d'une
grossièreté incroyables.
Et le jeune Alfred Douglas ajoute:
Mon père fut divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. J'ajoute que le marquis de Queensberry s'est encore
marié, il y a quinze mois, avec une jeune fille de dix-sept ans, et qu'il est encore divorcé. »
Le Figaro a reću, de son côté, hier, une dépêche de lord Alfred Douglas, que nous publions textuellement pour lui conserver toute sa
saveur. La voici :
« Je demande une apologie pour les mensonges que vous avez écrits contre moi dans votre journal à propos de l'affaire de mon père le
marquis de Queensberry.
« Je suis en France depuis quinze jours et je regrette beaucoup que ce n'est pas moi, mais mon frère aîné lord Douglas of Hawick qui a
corrigé le marquis de Queensberry.
Lord Alfred DOUGLAS Hôtel de la Presse, à Rouen
Quelle charmante famille !