LA FAMILLE DOUGLAS

La famille Douglas est une singulière famille. A propos de la condamnation du père et du fils, qui avaient échangé des coups de poing en public, un de nos confrères s'était livré à des appréciations qui n'ont pas été du goût de lord Alfred, lequel a ecrit à ce confrère :

« Ce n'est pas moi malheureusement, ecrit-il, qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a jamais même parlé avec lui.

Ce n'est pas moi malheureusement, écrit-il, qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites, à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a même jamais parlé avec lui.

Ce n’est pas moi « malheureusement » qui s'est battu avec lord Queensberry, c’est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n’est pas aussi, comme vous le dites, à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu’il a fait, puisqu’il ne connaît pas Taylor et n’a même jamais parlé avec lui.

Ce n’est pas moi « malheureusement » qui s'est battu avec lord Queensberry, c’est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n’est pas aussi, comme vous le dites, à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu’il a fait, puisqu’il ne connaît pas Taylor et n’a même jamais parlé avec lui.

Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n'est pas mai malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites, à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a jamais même parlé avec lui.

Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n'est pas moi malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a jamais même parlé avec lui.

Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l’affaire de mon frère. le marquis de Queensberry. Ce n’est pas moi malheureusement qui s’est battu avec lord Queensberry, c’est mon frère ainé lord Douglas of Hawick. Ce n’est pas aussi, comme uous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frire a fait ce qu’il a fait, puisqu’il ne connaît pas Taylor et n’a jamais même parlé de lui.

Ce n’est pas moi malheureusement, écrit-il, qui s'est battu avec lord Queensberry, c’est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n’est pas aussi, comme vous le dites, à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu’il a fait, puisqu’il ne connaît pas Taylor et n’a même jamais parlé avec luiC’est parce que le marquis, depuis deux mois, n’a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d’une obscénité et d une grossièreté incroyables.

Le 22 mai. Monsieur, Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n'est pas moi, malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné, lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connait pas Taylor et n'a jamais même parlé de lui.

Le 22 mai. Monsieur, Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n'est pas moi, malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné, lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connait pas Taylor et n'a jamais même parlé de lui.

« C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables. »

C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossiéreté incroyables.

C’est parce que le marquis, depuis deux mois, n’a pas cessé d’écrire a la femme de mon frère des lettres d’une obscénité et d'une grossièreté incroyables.

C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables.

C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossiéreté incroyables.

C’est parce que le marquis, depuis deux mois, n’a pas cessé d’écrire à la femme de mon frère des lettres d’une obscénité et d’une grossiéreté incroyables.

C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables.

C’est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables...

C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cesse d'ecrire a la femme de mon lite des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables.

Et le jeune Alfred Douglas ajoute:

Mon père fut divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. J'ajoute que le marquis de Queensberry s'est encore marié, il y a quinze mois, avec une jeune fille de dix-sept ans, et qu'il est encore divorcé. »

Mon père fut divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. J'ajouterai que le marquis de Queensberry s'est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans et qu'il est encore divorcé.

... Mon père fut divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. J’ajouterai que le marquis de Queensberry s’est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans et qu’il est encore divorcé.

... Mon père fut divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. J'ajouterai que le marquis de Queensberry s'est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix sept ans et qu'il est encore divorcé.

Mon père fut divorcé à cause de sa cruauté et de son adultére depuis huit ans. J’ajouterai que le marquis de Queensberry s’est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans et qu’il est encore divorcé.

Le Figaro a reću, de son côté, hier, une dépêche de lord Alfred Douglas, que nous publions textuellement pour lui conserver toute sa saveur. La voici :

Nous avons reçu, de notre côté, hier, une dépêche de lord Alfred Douglas, que nous publions textuellement, pour lui conserver toute sa saveur. La voici :

Nous avons reçu, de notre côté, hier, une dépêche de lord Alfred Douglas, que nous publions textuellement pour lui conserver toute sa saveur. La voici :

« Je demande une apologie pour les mensonges que vous avez écrits contre moi dans votre journal à propos de l'affaire de mon père le marquis de Queensberry.

Je demande une apologie pour les mensonges que vous avez écrits contre moi dans votre journal à propos de l'affaire de mon père le marquis de Queensberry.

« Je suis en France depuis quinze jours et je regrette beaucoup que ce n'est pas moi, mais mon frère aîné lord Douglas of Hawick qui a corrigé le marquis de Queensberry.

Je suis en France depuis quinze jours et je regrette beaucoup que ce n'est pas moi, mais mon frère aîné lord Douglas of Hawick qui a corrigé le marquis de Queensberry.

Lord Alfred DOUGLAS
Hôtel de la Presse, à Rouen

Quelle charmante famille !

THE DOUGLAS FAMILY

The Douglas family is a unique family. About the condemnation of the father and the son, who had exchanged blows of fist in public, one of our fellow-members had delivered appreciations which were not to the taste of Lord Alfred, who wrote to this fellow-member :

“It was not I, unfortunately,” he wrote, “who fought with Lord Queensberry, it was my elder brother, Lord Douglas of Hawick. It's also not, as you say because of the verdict against Taylor that my brother did what he did, since he doesn't know Taylor and never even spoke with him.

"It's because the marquis, for two months, hasn't stopped writing letters of incredible obscenity and rudeness to my brother's wife. »

And the young Alfred Douglas adds:

My father was divorced because of his cruelty and adultery for eight years. I add that the Marquess of Queensberry married again, fifteen months ago, with a young girl of seventeen, and that he is still divorced. »

Le Figaro received, for its part, yesterday, a dispatch from Lord Alfred Douglas, which we are publishing verbatim to preserve all its flavor. There she is :

“I demand an apology for the lies you wrote against me in your diary about the case of my father the Marquess of Queensberry.

“I have been in France for a fortnight and very much regret that it was not I but my elder brother Lord Douglas of Hawick who corrected the Marquess of Queensberry.

Lord Alfred DOUGLAS
Hotel de la Presse, in Rouen

What a lovely family!