OSCAR WILDE DEVANT LA COUR CENTRALE CRIMINELLE.

Le procès définitif du poète Oscar Wilde s'est ouvert, Vendredi matin devant la Central Criminal Court. Le juge Charles avec ses assesseurs, assistés d'un jury, préside les débats. Alfred Taylor, l'ami, ou, si on veut, le complice d'Oscar Wilde, est à côté de lui au banc des prévenus. Oscar Wilde, qui a légèrement maigri en prison, a une attitude de parfaite indifférence, vraie ou affectée. Sir Edward Clarke, défenseur d'Oscar Wilde, soulève d'abord une question préjudicielle. Il invite le ministère public à spécifier, très exactement, la nature de l'accusation et le texte des lois pénales en vertu desquelles son client est poursuivi. La cour, après avoir entendu le ministère public, décide finalement que tous les chefs d'accusation seront compris dans celui de misdemeanour (inconduite). Les deux prévenus déclarent alors plaider non coupables. (On sait que d'après la loi anglaise, la pénalité est plus ou moins forte, selon que le prévenu a nié, en se déclarant non coupable, ou avoué, en plaidant coupable.) M. Gill, conseiller de la Reine, développe ensuite l'accusation au sujet des relations de Wilde et de Parker; il entre dans des détails que nous ne pouvons reproduire. Le témoin Charles Parker, une des "victimes" de Wilde, raconte qu'il a été mis par le prévenu Taylor, en rapport avec le poète. Ils dînèrent tous les trois au Savoy Hotel. De cet interrogatoire de Parker, plus fertile encore en détails nauséabonds que la déposition faite par ce même témoin devant le juge d'instruction, il résulte que les nommés Wood et Allan, entre les mains desquels étaient tombées les lettres de Wilde à lord Alfred Douglas et des preuves des relations du poètes avec d'autres individus, se sont fait payer leur science 400 livres sterling, (10,000 francs). On pourvoyait aux vices de l'auteur d'Un mari idéal et on les exploitait ensuite par le chantage. Le témoin Parker lui-même reconnaît avoir touché une part de l'argent. L'audience continue.

Au moment même où se plaidait à Londres cette lamentable affaire, lord Sholto Douglas qui est indirectement impliqué, on le sait, dans le procès faisait parler de lui de manière sensationnelle en Amérique.

Au moment même où se plaidait à Londres cette lamentable affaire, lord Sholto Douglas, le frère cadet de ce lord Alred Douglas qui est indirectement impliqué, on le sait, dans le procès, faisait parler de lui de manière sensationnelle en Amérique.

Au moment même où se plaidait à Londres cette lamentable affaire, lord Sholto Douglas, le frère cadet de ce lord Alfred Douglas qui est indirectement impliqué, on le sait, dans le procès, faisait parler de lui de manière sensationnelle en Amérique.

Au moment même où se plaidait à Londres cette lamentable affaire, lord Sholto Douglas, le frère cadet de lord Alfred Donglas, faisait parier de lui de manière sensationnelle en Amérique.

Les moeurs dans la Haute. — Au moment même où se plaidait à Londres la lamentable affaire Oscar Wilde, lord Sholto Douglas, le frère cadet de ce lord Alfred Douglas qui est indirectement impliqué dans le procès, faisait parler de lui de manière sensationnelle en Amérique.

Lord Sholto Douglas, également fils du marquis de Queensberry, vient d'être, en effet, arrêté à Bakersfield, en Californie. La raison avouée de cette arrestation, qui a fait énormément de bruit, est que le jeune lord serait atteint d'aliénation mentale ; mais s'il faut en croire les journaux de New York qui racontent le fait, on aurait, en réalité, arrêté lord Sholto pour l'empêcher d'épouser une jeune femme dont il était tombé éperdûment amoureux.

Lord Sholto Douglas, également fils du marquis de Queensberry, vient d'être, en effet, arrêté à Bakersfield, en Californie. La raison avouée de cette arrestation, qui a fait énormément de bruit, est que le jeune lord serait atteint d'aliénation mentale; mais s'il faut en croire les journaux de New York qui racontent le fait, on aurait, en réalité, arrêté lord Sholto pour l'empêcher d'épouser une jeune femme dont il était tombé éperdûment amoureux.

Lord Sholto Douglas, également fils du marquis de Queensberry, vient d'être, en effet, arrêté à Bakersfield, en Californie. La raison avouée de cette arrestation qui a fait énormément de bruit, est que le jeune lord serait atteint d'aliénation mentale; mais s'il faut en croire les journaux de New York qui racontent le fait, on aurait, en réalité, arrêté lord Sholto pour l'empêcher d'épouser une jeune femme dont il était tombé éperdûment amoureux.

Lord Sholto Douglas, également fils du marquis de Queensberry, vient d'être, en effet, arrêté a Bakersfield, en Californie. La raison avouée de cette arrestation, qui a fait énormément de bruit, est que le jeune lord serait atteint d'aliénation mentale; mais s'il faut en croire les journaux de New-York qui racontent le fait, on aurait, en réalité, arrêté lord Sholto pour l'empêcher d'épouser une jeune femme dont il était tombé éperdùment amoureux.

Lord Sholto Douglas, également fils du marquis de Queensberry, vient d’être, en effet, arrêté à Bakersfteld, en Californie. La raison avouée de cette arrestation qui a fait énormément de bruit, est que le jeune lord serait atteint d’aliénation mentale; mais s’il faut en croire les journaux de New-York qui racontent le fait, on aurait, en réalité, arrêté lord Sholto pour l’empêcher d’épouser une jeune femme dont il était tombé éperdûment amoureux.

Lord Sholto Douglas a vingt-trois ans. Il avait débarqué à Bakersfield il y a quelques mois pour prendre la direction d'une exploitation fruitière qui lui avait été laissée par sa mère.

Lord Sholto Douglas a vingt-trois ans. Il avait débarqué à Bakersfield il y a quelques mois pour prendre la direction d'une exploitation fruitière qui lui avait été laissée par sa mère.

Lord Sholto Douglas a vingt-trois ans. Il avait débarqué à Bakersfield il y a quelques mois pour prendre la direction d'une exploitation fruitière qui lui avait été laissée par sa mère.

Lord Sholto Douglas a vingt-trois ans. Il avait débarqué à Bakersfield il y a quelques mois pour prendre la direction d'une exploitation fruitière qui lui avait été laissée par sa mère.

Lord Sholto Douglas a vingt-trois ans. Il avait débarqué à Bakersfleld il y a quelques mois, pour prendre la direction d’une exploitation fruitière qui lui avait été laissée par sa mère.

Jeudi dernier, le fils du marquis de Queensberry se procura la licence nécessaire à son mariage avec une fille d'hôtel nommée Loretta Addis, récemment arrivée de San-Francisco où elle était employée dans un café concert.

Jeudi dernier, le fils du marquis de Queensberry se procura la licence nécessaire à son mariage avec une fille d'hôtel nommée Loretta Addis, récemment arrivée de San-Francisco où elle était employée dans un café concert.

Jeudi dernier, le fils du marquis de Queensberry se procura la licence nécessaire à son mariage avec une fille d'hôtel nommée Loretta Addis, récemment arrivée de San-Francisco où elle était employée dans un café concert.

Jeudi dernier, le fils du marquis de Queensberry se procura la licence nécessaire à son mariage avec une fille d'hôtel nommée Loretta Addis, récemment arrivée de San-Francisco, ou elle était employée dans un café-concert.

Jeudi dernier, le fils du marquis de Queensberry se procura la licence nécessaire à son mariage avec une fille d’hôtel nommée Loretta Addis, récemment arrivée de San-Francisco où elle était employée dans un café-concert.

Loretta Addis est d'une grande beauté; elle paraissait partager la grande passion de lord Sholto. Ceclui-ci ne faisait aucun mystère de ses intentions matrimoniales. A peine se fut-il procuré la licence qu'un de ses amis, M. Burwester, alla trouver le magistrat et lui affirma que lord Sholto Douglas était atteint de folie et, par conséquent, inconscient de ses actes. C'est alors que fut décerné le mandad d'amener. Le jeune lord a été incarcéré et mis en observation. Il a, sur les conseils de son avocat, consenti à se prêter à un examen médical.

Loretta Addis est d'une grande beauté; elle paraissait partager la grande passion de lord Sholto. Ceclui-ci ne faisait aucun mystère de ses intentions matrimoniales. A peine se fut-il procuré la licence qu'un de ses amis, M. Burwester, alla trouver le magistrat et lui affirma que lord Sholto Douglas était atteint de folie et, par conséquent, inconscient de ses actes. C'est alors que fut décerné le mandad d'amener. Le jeune lord a été incarcéré et mis en observation. Il a, sur les conseils de son avocat, consenti à se prêter à un examen médical.

Loretta Addis est d'une grande beauté ; elle paraissait partager la grande passion de lord Sholto. Celui-ci ne faisait aucun mystère de ses intentions matrimoniales. A peine se fut-il procuré la licence qu'un de ses amis, M. Burwester, alla trouver le magistrat et lui affirma que lord Sholto Douglas était atteint de folie et, par conséquent, inconscient de ses actes. C’est alors que fut décerné le mandat d’amener. Le jeune lord a été incarcéré et mis en observation. Il a, sur les conseils de son avocat, consenti à se prêter à un examen médical.

Loretta Addis est d'une grande beauté; elle paraissait partager la grande passion de lord Sholto. Celui-ci ne faisait aucun mystère de ses intentions matrimoniales. A peine se fut-il procuré la licence qu'un de ses amis, M. Burwester, alla trouver le magistrat et lui affirma que lord Sholto Douglas était atteint de folie et par conséquent inconscient de ses actes. C'est alors que fut décerné le mandat d'amenér. Le jeune lord a été incarcéré et mis en observation.

Loretta Addis est d'une grande beauté; elle paraissait partager la grande passion de lord Sholto. Ceclui-ci ne faisait aucun mystère de ses intentions matrimoniales. A peine se fut-il procuré la licence qu'un de ses amis, M. Burwester, alla trouver le magistrat et lui affirma que lord Sholto Douglas était atteint de folie et, par conséquent, inconscient de ses actes. C'est alors que fut décerné le mandad d'amener.

Comme nous le disons plus haut, cette arrestation a produit une grande sensation et provoqué les commentaires les plus invraisemblables.

Comme nous le disons plus haut, cette arrestation a produit une grande sensation et provoqué les commentaires les plus invraisemblables.

Comme nous le disons plus haut, cette arrestation a produit une grande sensation et provoqué les commentaires les plus invraisemblables.

Cette arrestation a produit une grande sensation et provoqué les commentaires les plus invraisemblables.

Des gens qui connaissent la famille du marquis de Queensberry affirment que jamais lord Sholto n'a donné le moindre signe d'aliénation mentale.

Des gens qui connaissent la famille du marquis de Queensberry affirment que jamais lord Sholto n'a donné le moindre signe d'aliénation mentale.

Des gens qui connaissent la famille du marquis de Queensberry affirment que jamais lord Sholto n'a donné le moindre signe d'aliénation mentale.

Des gens qui connaissent la famille du marquis de Queensberry affirment que jamais lord Sholto n'a donné le moindre signe d'aliénation mentale.

Des gens qui connaissent la famille du marquis de Queensbury affirment que jamais lord Sholt n'a donné le moindre signe d’aliénation mentale.

L'affaire en est là.

OSCAR WILDE IN FRONT OF THE CENTRAL CRIMINAL COURT.

The final trial of the poet Oscar Wilde opened on Friday morning before the Central Criminal Court. Judge Charles with his assessors, assisted by a jury, presides over the proceedings. Alfred Taylor, the friend, or, if you like, the accomplice of Oscar Wilde, is next to him in the dock. Oscar Wilde, who lost a little weight in prison, has an attitude of perfect indifference, real or affected. Sir Edward Clarke, defender of Oscar Wilde, first raises a preliminary question. He invites the public prosecutor to specify, very precisely, the nature of the accusation and the text of the penal laws under which his client is being prosecuted. The court, after having heard the public prosecutor, finally decides that all the counts will be included in that of misdemeanour (misconduct). Both defendants then plead not guilty. (We know that according to English law, the penalty is more or less heavy, according to whether the defendant denied, by declaring himself not guilty, or confessed, by pleading guilty.) Mr. Gill, Queen's Counsel, develops then the accusation about Wilde's and Parker's relations; he goes into details that we cannot reproduce. The witness Charles Parker, one of the "victims" of Wilde, says that he was put by the defendant Taylor, in relation to the poet. They all dined at the Savoy Hotel. From this interrogation of Parker, which is even more fertile in nauseating details than the deposition given by this same witness before the examining magistrate, it follows that the names Wood and Allan, into whose hands Wilde's letters to Lord Alfred Douglas had fallen and proofs of the poets' relations with other individuals, have been paid for their science 400 pounds sterling, (10,000 francs). They provided for the vices of the author of An Ideal Husband and then exploited them by blackmail. The witness Parker himself admits having received part of the money. The hearing continues.

At the very moment when this lamentable affair was being pleaded in London, Lord Sholto Douglas, who is indirectly involved, as we know, in the trial, was making a sensational noise about him in America.

Lord Sholto Douglas, also son of the Marquess of Queensberry, has just been arrested in Bakersfield, California. The avowed reason for this arrest, which made a lot of noise, is that the young lord would be suffering from insanity; but if we are to believe the New York newspapers which tell the story, they would, in reality, have arrested Lord Sholto to prevent him from marrying a young woman with whom he had fallen madly in love.

Lord Sholto Douglas is twenty-three years old. He had landed in Bakersfield a few months ago to take over the management of a fruit farm that had been left to him by his mother.

Last Thursday the son of the Marquess of Queensberry procured the necessary license for his marriage to a hotel maid named Loretta Addis, recently arrived from San Francisco, where she was employed in a concert cafe.

Loretta Addis is a great beauty; she seemed to share Lord Sholto's great passion. This one made no mystery of his matrimonial intentions. No sooner had he procured the license than one of his friends, Mr. Burwester, went to the magistrate and assured him that Lord Sholto Douglas was stricken with madness and therefore unconscious of his acts. It was then that the arrest warrant was issued. The young lord was imprisoned and put under observation. He, on the advice of his lawyer, consented to undergo a medical examination.

As we say above, this arrest produced a great sensation and provoked the most incredible comments.

People who know the family of the Marquess of Queensberry claim that Lord Sholto never gave the slightest sign of insanity.

The case is there.