ÉTRANGER
Oscar Wilde devant la Cour
central criminelle.

Un autre témoin, le nommé Mavor, nie avoir manqué aux convenances morales, dans ses rapports avec Wilde.

Le témoin Shelley, employé de l'éditeur chez lequel Wilde faisait imprimer ses livres, déclare qu'il rompit il y a quelque temps avec le poète, à cause de sa détestable réputation. Depuis, Shelley a quitté son emploi chez l'éditeur, parce que ses camarades lui rendaient la vie impossible en le " blaguant " au sujet de ses rapports avec Wilde. Dans un contre interrogatoire, Shelley fait les avux suivants:

-- En effet, mon père m'a un jour chassé de chez lui, à cause de mon amitié pour Wilde. Et il est exact que je l'ai frappé parce qu'il parlait de Wilde en mauvais termes. Mais c'est parce que je croyais que mon père calomniait ce poète.

Après l'audition de quelques autres témoins, la suite des débats a été renvoyée à lundi.

FOREIGN
Oscar Wilde in Court
criminal centre.

Another witness, named Mavor, denies having breached moral propriety in his dealings with Wilde.

The witness Shelley, employee of the publisher where Wilde had his books printed, declares that he broke with the poet some time ago, because of his detestable reputation. Shelley has since quit his job at the publisher, because his comrades made his life miserable by "joking" him about his dealings with Wilde. In cross-examination, Shelley makes the following admissions:

"Indeed, my father drove me out of his house one day, because of my friendship for Wilde. And it is true that I hit him because he spoke badly of Wilde. But that's because I thought my father was slandering this poet.

After the hearing of some other witnesses, the continuation of the debates was postponed to Monday.

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