ENTRE PÈRE ET FILS

Le scandale Wilde a eu, hier soir, une conséquence singulière pour le marquis de Queensberry et son fils, lord Alfred Douglas. Ces deux gentlemen ont été arrêtés dans Piccadilly pour désordre et rixe sur la voie publique.

Ainsi qu'une dépêche nous l'a fait savoir mercredi, le scandale Wilde a eu, hier soir, une conséquence singulière pour le marquis de Queensberry et son fils, Lord Douglas Hawick. Ces deux gentlemen ont été arrêtés dans Piccadilly pour désordre et rixes sur la voie publique.

Le marquis et lord Alfred Douglas se rencontrèrent dans Piccadilly, à l'angle de Bond-Street, et le fils commença la querelle en demandant avec éclat à son père quelle avait été son intention en écrivant certaines lettres et s'il était résolu à les cesser. Il fit même remarquer qu'il serait en droit de châtier le marquis de ce procédé. Ce dernier répondit qu'il était prêt à combattre son fils partout et en tout temps, mais qu'il désirait éviter une scène dans la rue.

Le marquis et Lord Douglas se rencontrèrent dans Piccadilly, à l'angle de Bond-Street, et le fils commença la querelle en demandant avec éclat à son père quelle avait été son intention en écrivant certaines lettres et s'il était résolu à les cesser. Il fit même remarquer qu'il serait en droit de châtier le marquis de ce procédé. Ce dernier répondit qu'il était prêt à combattre son fils partout et en tout temps, mais qu'il désirait éviter une scène dans la rue.

En même temps, le père et le fils levèrent leurs parapluies et, sans plus de paroles, le marquis porta soudain à lord Alfred un formidable coup. Une lutte s'ensuivit, et le jeune homme eut son chapeau renversé, tandis que le marquis, voulant éviter une violente attaque de son fils, allait tomber dans les bras d'un policeman. Comme c'est l'habitude en ces sortes d'incident, le principal dommage a été infligé à la tierce-partie, à l'infortuné policeman qui reçut un énorme soufflet sur la bouche et fut jeté à terre. A ce moment, cette partir de l'incident prit fin; mais ce n'était pas tout.

En même temps, le père et le fils levèrent leurs parapluies et, sans plus de paroles, le marquis porta soudain à Lord Douglas un formidable coup. Une lutte s'ensuivit, et le jeune homme eut son chapeau renversé, tandis que le marquis, voulant éviter une violente attaque de son fils, allait tomber dans les bras d'un policeman. Comme c'est l'habitude en ces sortes d'incident, le principal dommage a été infligé à la tierce-partie, à l'infortuné policeman qui reçut un énorme soufflet sur la bouche et fut jeté à terre. A ce moment, cette partir de l'incident prit fin; mais ce n'était pas tout.

Quand le marquis traversa Bond-Street, il fut suivi par lord-Alfred Douglas qui reprit les hostilités. Cette fois, l'assaut fut encore plus furieux que le premier. Le marquis déploya beaucoup plus d'habileté que son fils et, en fin de compte, il s'en tira beaucoup mieux, car lord Alfred Douglas reçut une sérieuse volée et, sans parler d'autres blessures, il eut un oeil affreusement poché.

Quand le marquis traversa Bond-Street, il fut suivi par Lord Douglas qui reprit les hostilités. Cette fois, l'assaut fut encore plus furieux que le premier. Le marquis déploya beaucoup plus d'habileté que son fils et, en fin de compte, il s'en tira beaucoup mieux, car lord Alfred Douglas reçut une sérieuse volée et, sans parler d'autres blessures, il eut un oeil affreusement poché.

» Quand le marquis traversa Bow-Street, il fut suivi par lord Douglas qui reprit les hostilités. Cette fois, l’assaut fut encore plus violent et furieux que le premier. Le marquis déploya beaucoup plus d’habileté que son fils et, en fin de compte, il s’en tira beaucoup mieux, car lord Alfred Douglas reçut une sérieuse volée et, sans parler d’autres blessures, il eut un oeil affreusement poché.

Cependant la police arriva en force et les combattants furent conduits au poste de police de Vine-Street, où le marquis exprima encore l'opinion que, malgré la différence d'âge, il aurait battu son fils sans difficulté.

Cependant la police arriva en force et les combattants furent conduits au poste de police de Vine-Street, où le marquis exprima encore l'opinion que, malgré la différence d'âge, il aurait battu son fils sans difficulté.

» Cependant, la police arriva en force et les combattants furent conduits au poste de police de Vine-Street, où le marquis exprima encore l’opinion que, malgré la différence d’âge, il aurait battu son fils sans difficulté. »

En réponse aux questions de l'officier de police, il refusa absolument de porter plainte contre son fils pour voies de fait, et lord Alfred Douglas observa la même attitude.

En réponse aux questions de l'officier de police, il refusa absolument de porter plainte contre son fils pour voies de fait, et Lord Douglas observa la même attitude.

Après quelques explications, les deux gentlemen furent relaxés moyennant caution, de 40 shillings chacun, et comparaîtront aujourd'hui devant le tribunal de police de Marlborough-Street, sous la prévention de désordre et rixe. En sortant du bureau de police, ils appelèrent des fiacres et s'éloignèrent.

Après quelques explications, les deux gentlemen furent relaxés moyennant caution, de 40 shillings chacun, et comparaîtront aujourd'hui devant le tribunal de police de Marlborough-Street, sous la prévention de désordre et rixe.

Cet incident a été, hier soir, le sujet de toutes les conversations dans le monde des Clubs.

BETWEEN FATHER AND SON

The Wilde scandal last night had a singular consequence for the Marquess of Queensberry and his son, Lord Alfred Douglas. These two gentlemen were arrested in Piccadilly for public disorder and brawling.

The Marquess and Lord Alfred Douglas met in Piccadilly, at the corner of Bond Street, and the son commenced the quarrel by asking his father bluntly what his intention had been in writing certain letters, and whether he was resolved to cease. He even pointed out that he would have the right to chastise the marquis for this procedure. The latter replied that he was ready to fight his son everywhere and at all times, but that he wanted to avoid a scene in the street.

At the same time father and son raised their umbrellas, and without further ado the Marquess suddenly dealt Lord Alfred a mighty blow. A struggle ensued, and the young man had his hat thrown off, while the Marquis, wishing to avoid a violent attack from his son, was about to fall into the arms of a policeman. As is usual in these sorts of incidents, the main damage was inflicted on the third party, the hapless policeman who received a huge slap in the mouth and was knocked to the ground. At this point, this part of the incident ended; but that was not all.

When the Marquess crossed Bond Street, he was followed by Lord Alfred Douglas, who resumed hostilities. This time the assault was even more furious than the first. The Marquess displayed far more skill than his son, and in the end fared much better, as Lord Alfred Douglas took a serious beating and, not to mention other injuries, he had a horribly black eye.

The police, however, arrived in force, and the combatants were taken to Vine-Street police station, where the Marquess again expressed the opinion that, despite the difference in age, he would have beaten his son without difficulty.

In answer to the police officer's questions, he absolutely refused to press charges against his son for assault, and Lord Alfred Douglas observed the same attitude.

After some explanations, the two gentlemen were released on bail, 40 shillings each, and will appear today before the police court of Marlborough-Street, under the charge of disorder and brawl. As they left the police station, they called for cabs and drove off.

This incident was, last night, the subject of all the conversations in the world of Clubs.

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