TRIBUNAUX
L’affaire Oscar Wilde. — Le verdict.

Londres, 25 mai. — Le procès […] s’est terminé aujourd’hui. Cette dernière audience a donné lieu à un échange très vif de répliques entre les avocats et à plusieurs reprises les applaudissements et les rires du public étaient si peu réservés que le juge a menacé de faire évacuer la salle.

Londres, 25 mai. — Le procès [...] s’est terminé aujourd’hui. Cette dernière audience a donné lieu à un échange très vif de répliques entre les avocats et à plusieurs reprises les applaudissements et les rires du public étaient si peu réservés que le juge a menacé de faire évacuer la salle.

Londres, 23 mai. — Le procès [...] s'est terminé aujourd'hui. Cette dernière audience a donné lieu à un échange très vif de répliques entre les avocats et à plusieurs reprises les applaudissements et les rires du public étaient si peu réservés que le juge a menacé de faire évacuer la salle.

Londres. 25> mai. — Le procès […] s’est terminé aujourd’hui. Cette, dernière audience a donné lieu à un échange très vif de répliques envie les avocats et à plusieurs reprises les applaudissements et les rires du public étaient si peu réservés que le juge a menacé de taire évacuer la salle.

En résumant les débats, le juge déclare qu’il ne croit pas que la division des deux affaires, Taylor et Oscar, Wilde, ait pu causer le moindre préjudice au dernier. Il ajoute que, selon lui, la fameuse lettre adressée à lord Alfred Douglas et que l’accusé nomme « un poème en prose » est un véritable poison pour un jeune homme et que c’est un document lamentable.

En résumant les débats, le juge déclare qu'il ne croit paa que la division des deux affaire , Taylor et Oscar Wilde, ait pu causer le moindre préjudice au dernier. Il ajoute que selon lui, la fameuse lettre adressée à lord Alfred Douglas et que l'accusé nomme « un poème en prose » est un véritable poison pour un jeune homme et que c'est un document lamentable.

En résumait les débats, le juge déclare qu’il ne croit pas que la division des deux affaires, Taylor et Oscar Wilde, ait pu causer le moindre préjudice au dernier. Il ajoute que, selon lui, la fameuse lettre adressée à lord Alfred Douglas et que l’accusé nomme « un poème en prose » est un véritable poison pour un jeune hampe et que c’est un document lamentable.

En résumant les débats, le juge déclare qu’il ne croit pis que […] division des deux affaires, Taylor et Oscar Wilde, ait pu causer le moindre préjudice au dernier. Il ajoute que, selon lui, la fameuse lettre adressée à lord Alfred Douglas et que l’accuse nomme « un poème en prose » est un véritable poison pour un jeune homme et que c’est un document lamentable.

Le Président du Jury, interrompant alors, dit qu’eu égard à l’intimité qui a existé entre Oscar Wilde et lord Alfred Douglas, le Jury serait heureux de savoir, si un mandat a été lancé ou pourrait l’être contre le jeune lord.

Le Président du Jury, interrompant alors, dit qu'eu égard à l'intimidé qui a existé entre Oscar Wilde et lord Alfred Douglas, le Jury serait heureux de savoir, si un mandat a été lancé ou pourrait l'être contre le jeune lord.

Le Président du Jury, interrompais alors, dit qu’eu égard à l’intimité qui a existé entre Oscar Wilde et lord Alfred Donglas, le Jury serait heureux de savoir, si un mandat a été lancé ou pourrait l’être contre le jeune lord.

Le Président du Jury, interrompant alors, dit qu’en égard à l’intimité qui a existé entre Oscar Wilde et lord Alfred Douglas, le Jury serait heureux de savoir, si un mandat a été lancé ou parfait l’être contre le jeune lord.

Le juge déclare ne pouvoir rien dire, et d’ailleurs n’avoir pas à discuter la question car il se peut que lord Alfred Douglas ait à répondre a certaines charges.

Le juge déclare ne pouvoir rien dire, et d’ailleurs n’avoir pas à discuter la question, car il se peut que lord Alfred Douglas ait à répondre à certaines charges.

Le juge déclare ne pouvoir rien dire, et d'ailleurs n'avoir pas à discuter la question, car il se peut que lord Alfred Douglas ait à répondre à certaines charges.

Le juge déclare ne pouvoir rien dire, et d’ailleurs n’avoir pas à discuter la question, car il se peut que lord Alfred Douglas ait à répondre à certaines charges.

Le Président du jury ajoute que si on tire une présomption de culpabilité de la lettre citée plus haut, la loi s’applique aussi bien à lord Alfred Douglas qu’à Oscar Wilde.

Le Président du jury ajoute que si on tire une présomption de culpabilité de la lettre citée plus haut, la loi s’applique aussi bien à lord Alfred Douglas qu’à Oscar Wilde.

Le Président du jury ajoute que si on tire une présomption de culpabilité de la lettre citée plus haut, la loi s'applique aussi bien à lord Alfred Douglas qu'à Oscar Wilde.

Le Président du jury ajoute que si on tire une présomption de culpabilité de la lettre citée plus haut, la loi s’applique aussi bien a lord Alfred Douglas qu’a Oscar Wilde.

Le juge répond que les jurés n’ont qu’à déclarer si l’accusé est coupable, et n’ont pas à s’inquiéter d’une autre affaire.

Le juge répond que les jurés n’ont qu’a déclarer si l’accusé est coupable, et n’ont pas à s'inquiéter d’une autre affaire.

Le juge répond que les jures n’ont qu’a déclarer si l’accuse est coupable, et n’ont pas à s’inquiéter d’une autre affaire.

Le juge répond que les jurés n'ont qu'a dé- clarer si l'accuse est coupable, et n'ont pas à s'inquiéter d'une autre affaire

Le jury se retire à 3 h 30, et après deux heures de délibération revient avec un verdict de culpabilité sur le chef d’intimité avec Wilde et d autres personnes inconnues.

Le jury se retire à 3 h 20, et après deux heures de délibération revient avec un verdict de culpabilité sur le chef d’intimité avec Wilde et d autres personnes inconnues.

Le jury se retire à 3 h 3O, et après deux heures de délibération revient avec un verdict de culpabilité sur le che[...] d'intimité avec Wilde et d autres personnes inconnues

Le jury se retire à 3 h 20, et après deux heures de délibération revient avec un verdict de culpabilité sur le chet d’inumité avec Wilde et d’autres personnes inconnues.

En conséquence, Oscar Wilde et Taylor (on sait que la sentence en ce qui concerne ce dernier avait été renvoyée) sont condamné à deux années d’emprisonnement avec travail forcé.

En conséquence, Oscar Wilde et Taylor (on sait que la sentence en ce qui concerne ce dernier avait été renvoyée) sont condamné à deux années d’emprisonnement avec travail forcé.

En conséquence, Oscar Wilde et Taylor (on sait que la sentence en ce qui concerne ce dernier avait été renvoyée) sont condamné à deux années d'emprisonnement avec travail forcé.

En conséquence, O car Wilde et Taylor (on sait que la sentence en ce qui concerne ce dernier avait été renvoyée) sont condamné a deux années d’emprisonnement aces travaille forcé.

LAW COURTS
The Oscar Wilde Affair. - The verdict.

London, May 25. — The trial […] ended today. This last hearing gave rise to a very lively exchange of replies between the lawyers and on several occasions the applause and the laughter of the public were so little reserved that the judge threatened to have the room evacuated.

Summarizing the proceedings, the judge states that he does not believe that the splitting of the two cases, Taylor and Oscar, Wilde, could have caused the latter any prejudice. He adds that, according to him, the famous letter addressed to Lord Alfred Douglas and which the accused calls "a poem in prose" is a real poison for a young man and that it is a lamentable document.

The President of the Jury, then interrupting, said that in view of the intimacy which had existed between Oscar Wilde and Lord Alfred Douglas, the Jury would be glad to know whether a warrant had been or might be issued against the young Lord. .

The judge declares that he cannot say anything, and moreover does not have to discuss the question because Lord Alfred Douglas may have to answer to certain charges.

The President of the jury adds that if a presumption of guilt is drawn from the letter quoted above, the law applies as much to Lord Alfred Douglas as to Oscar Wilde.

The judge replies that the jurors need only declare whether the accused is guilty, and need not worry about any other case.

The jury retires at 3:30 a.m., and after two hours of deliberation returns with a guilty verdict on the count of intimacy with Wilde and other unknown persons.

Consequently, Oscar Wilde and Taylor (it is known that the sentence in respect of the latter had been returned) were sentenced to two years' imprisonment with hard labour.