LE DERNIER SCANDALE DE LONDRES
Londres, 4 avril.

M. Carson continue à interroger M. Oscar Wild; celui-ci reconnaît s'est rendu dans la chambre occupée par Taylor (Taylor est l'individu qui servit d'intermédiaire entre Wood et M. Wilde pour le rachat de la fameuse lettre du poke à lord Alfred Douglas):

M. Carson continue à interroger M. Oscar Wilde ; celui-ci reconnaît qu'il s’est rendu dans la chambre occupée par Taylor (Taylor est l’individu qui servit d’intermédiaire entre Wood et M. Wilde pour le rachat de la fameuse lettre du poète à lord Alfred Douglas) :

M. Carson continue à interroger M. Oscar Wilde; celui-ci reconnait qu'il s'est rendu dans sa chambre occupée par Taylor (Taylor est l'individu qui servit d'intermédiaire entre Wood et M. Wilde pour le rachat de la fameuse lettre du poète à lord Alfred Douglas):

M. Carson.—Avez-vous rencontré dans la chambre un jeune homme nommé Mayor?

M. Carson.— Avez-vous rencontré dans la chambre un jeune homme nommé Mavor ?

M. Wilde.—Oui.

M. Carson.—Savez-vous où il se trouve maintenant?

M. Wilde.—Je l'ignore.

M. Carson.—Savez-vous qu'il a disparu depuis les derniers jours?

M. Wilde.—Non.

M. Carson cherche à élucider les motifs qui poussaient M. Wilde à se rapprocher d'un homme comme Taylor et demande:

M. Carson cherche à élucider les motifs qui poussaient M. Wilde à se rapprocher d’un homme comme Taylor et demande :

M. Carson cherche à élucider les motifs qui poussaient M. Wilde à se rapprocher d'un homme comme Taylor et demande :

—Avez-vous discuté avec lui des sujets littéraires.

M. Wilde.—Il avait l'habitude d'écouter sition que je lui faisais.

M. Carson.—Et c'était pour lui un régal intellectuel.

M. Wilde.—Certainement.

Répondant aux questions serrées de l'avocat, M. Wilde déclare qu'il a rencontré cinq jeunes hommes dans la chambre de Taylor, qui lui furent présentés par celui-ci. Il se comporta amicalement avec eux, car il aime la société des jeunes gens.

Répondant aux questions serrées de l’avocat, M. Wilde déclare qu’il a rencontré cinq jeunes hommes dans la chambre de Taylor, qui lui furent présentés par celui-ci. Il se comporta amicalement avec eux, car il aime la société des jeunes gens.

Répondant aux questions serrées de l'avocat, M. Wilde déclare qu'il a rencontré cinq jeunes hommes dans la chambre de Taylor, qui lui furent présentés par celui-ci. Il se comporta amicalement avec eux, car il aime la société des jeunes gens.

Il a donné de l'argent ou des cadeaux à chacun des cinq. L'un d'eux était un nommé Charles Parker, valet de chambre sans place. M. Wilde ignorait cette particularité; d'ailleurs n'y aurait pas attaché d'importance. Il ne fait aucune différence dans les conditions sociales. Ce qui l'a séduit dans la société des jeunes gens en question, c'est qu'ils étaient jeunes, brillants, heureux, insouciants et originaux!

Il a donné de l’argent ou des cadeaux à chacun des cinq. L’un d’eux était un nommé Charles Parker, valet de chambre sans place. M. Wilde ignorait cette particularité ; d’ailleurs il n’y aurait pas attaché d’importance. Il ne fait aucune différence dans les conditions sociales. Ce qui l’a séduit dans la société des jeunes gens en question, c’est qu’ils étaient jeunes, brillants, heureux, insouciants et originaux !

Il a donné de l'argent ou des cadeaux à chacun des cinq. L'un d'eux était un nommé Charles Parker, valet de chambre sans place. M. Wilde ignorait cette particularité; d'ailleurs il n'y aurait pas attaché d'importance. Il ne fait aucune différence dans les conditions sociales. Ce qui l'a séduit dans la société des jeunes gens en question, c'est qu'ils étaient jeunes, brillants, heureux, insouciants et originaux!

Barker est venu voir M. Wilde cinq ou six fois dans sa chambre et a reçu de lui un porte-cigarettes en argent et cinq ou six livres:

Barker est venu voir M. Wilde cinq ou six fois dans sa chambre et a reçu de lui un porte-cigarettes en argent et cinq ou six livres :

Barker est venu voir M. Wilde cinq ou six fois dans sa chambre et a reçu de lui un porte-cigarettes en argent et cinq ou six livres:

M. Carson.—Que pouvait-il y avoir de commun entre vous et ce jeune homme?

M. Carson. — Que pouvait-il y avoir de commun entre vous et ce jeune homme ?

M. Wilde.—J'aime la société des gens beaucoup plus jeunes que moi. Le simple effet de la jeunesse est si extraordinaire que j'aimerais mieux parler avec un jeune homme pendant une demi-heure qu' être interrogé devant la coat (Rires.)

M. Wilde. — J’aime la société des gens beaucoup plus jeunes que moi. Le simple effet de la jeunesse est si extraordinaire que j’aimerais mieux parler avec un jeune homme pendant une demi-heure qu’être interrogé devant la cour. (Rires.)

M. Carson. -- Que pouvait-il y avoir de commun entre vous et ce jeunes homme? M. Wilde. -- J'aime la société des gens beaucoup plus jeunes que moi. Le simple effet de la jeunesse est si extraordinaire que j'aimerais mieux parler avec un jeune homme pendant une demi-heure qu'être interrogé devant la cour. (Rires.)

M. Wilde est ensuite interrogé sur ses rapports avec certains autres jeunes gens dont on cite les noms et au sujet d'un voyage à Paris avec un jeune homme nommé Atkins. Il fit ensuite la connaissance d'un nommé Mayor et demeura à l'hôtel avec lui, mais il ne se rappelle pas si leurs chambres communiquaient. Il nie qu'un des garçons employés de l'hôtel ait été trouvé couché avec lui.

M. Wilde est ensuite interrogé sur ses rapports avec certains autres jeunes gens dont on cite les noms et au sujet d’un voyage à Paris avec un jeune homme nommé Atkins. Il fit ensuite la connaissance d’un nommé Mavor et demeura à l’hôtel avec lui, mais il ne se rappelle pas si leurs chambres communiquaient. Il nie qu’un des garçons employés de l’hôtel ait été trouvé couché avec lui.

M. Wilde est ensuite interrogé sur ses rapports avec certains autres jeunes gens dont on cite les noms et au sujet d'un voyage à Paris avec un jeune homme nommé Atkins. Il fit ensuite la connaissance d'un nommé Mavor et demeura à l'hôtel avec lui, mais il ne se rappelle pas si leurs chambres communiquaient. Il nie qu'un des garçons employés de l'hôtel ait été trouvé couché avec lui.

Lecture est donnée de plusieurs lettres.

L'examen de M. Wilde est terminé et M. Carson commence sa plaidoirie.

L’examen de M. Wilde est terminé et M. Carson commence sa plaidoirie.

L'examen de M. Wilde est terminé et M. Carson commence sa plaidoirie.

Il affirme que le marquis a agi uniquement dans l'espérance de sauver son fils de l'influence de M. Wilde dont le personnage était suffisamment connu. Il s'est en effet associé avec un certain nombre de jeunes gens dont quelques-uns ont les mœurs les plus scandaleuses. Le jury entendra des témoins qui diront comment M. Wilde s'est comporté avec eux. Pourquoi M. Wilde a-t-il donné à Wood 15 livres pour une lettre soi-disant sans importance? C'est qu'il était anxieux de le voir quitter le pays. Mais Wood comparaîtra devant la cour et le jury l'entendra.

Il affirme que le marquis a agi uniquement dans l’espérance de sauver son fils de l’influence de M. Wilde dont le personnage était suffisamment connu. Il s’est en effet associé avec un certain nombre de jeunes gens dont quelques-uns ont les mœurs les plus scandaleuses. Le jury entendra des témoins qui diront comment M. Wilde s’est comporté avec eux. Pourquoi M. Wilde a-t-il donne à Wood 15 livres pour une lettre soi-disant sans importance ? C’est qu’il était anxieux de le voir quitter le pays. Mais Wood comparaîtra devant la cour et le jury l’entendra.

Il affirme que le marquis a agi uniquement dans l'espérance de sauver son fils de l'influence de M. Wilde dont le personnage était suffisamment connu. Il s'est en effet associé avec un certain nombre de jeunes gens dont quelques-uns ont les moeurs les plus scandaleuses. Le jury entendra des témoins qui diront comment M. Wilde s'est comporté avec eux. Pourquoi M. Wilde a-t-il donné à Wood 15 livres pour une lettre soi-disant sans importance? C'est qu'il était anxieux de le voir quitter le pays. Mais Wood comparaîtra devant la cour et le jury l'entendra.

Les débats sont renvoyés à demain.

Le marquis est admis à fournir caution comme la veille.

THE LAST LONDON SCANDAL
London, April 4.

Mr. Carson continues to question Mr. Oscar Wild; this one recognizes went in the room occupied by Taylor (Taylor is the individual who served as intermediary between Wood and Mr. Wilde for the redemption of the famous letter of the poke to Lord Alfred Douglas):

Mr. Carson .—Did you meet a young man named Mayor in the room?

Mr. Wilde. —Yes.

Mr. Carson .—Do you know where he is now?

Mr. Wilde .—I don't know.

Mr. Carson. —Do you know he has been missing for the last few days?

Mr. Wilde. —No.

Mr. Carson seeks to elucidate the motives that prompted Mr. Wilde to approach a man like Taylor and asks:

"Did you discuss literary matters with him?"

Mr. Wilde .—He used to listen to what I told him.

Mr. Carson .—And it was an intellectual treat for him.

Mr. Wilde .—Certainly.

Responding to the solicitor's probing questions, Mr. Wilde says he met five young men in Taylor's room, who were introduced to him by Taylor. He behaved amicably with them, for he liked the company of young people.

He gave money or gifts to each of the five. One of them was a man named Charles Parker, an unemployed valet. M. Wilde was unaware of this peculiarity; moreover, would not have attached any importance to it. It makes no difference in social conditions. What appealed to him about the society of the young people in question was that they were young, bright, happy, carefree and original!

Barker came to see Mr. Wilde five or six times in his room and received from him a silver cigarette case and five or six books:

Mr. Carson. —What could there be in common between you and this young man?

Mr. Wilde .—I like the society of people much younger than myself. The sheer effect of youth is so extraordinary that I would rather talk with a young man for half an hour than be questioned in front of the coat (Laughs.)

Mr. Wilde is then questioned about his dealings with certain other young people whose names are mentioned and about a trip to Paris with a young man named Atkins. He then made the acquaintance of a certain Mayor and stayed at the hotel with him, but he does not remember if their rooms communicated. He denies that one of the boys employed at the hotel was found sleeping with him.

Reading is given by several letters.

Mr. Wilde's examination is complete and Mr. Carson begins his oral argument.

He asserts that the Marquis acted solely in the hope of saving his son from the influence of Mr. Wilde, whose character was sufficiently well known. He has in fact associated himself with a certain number of young people, some of whom have the most scandalous morals. The jury will hear witnesses who will say how Mr. Wilde behaved with them. Why did Mr Wilde give Wood £15 for a supposedly unimportant letter? He was anxious to see him leave the country. But Wood will appear in court and the jury will hear him.

The debates are adjourned until tomorrow.

The marquis is allowed to provide security as the day before.