LA FOLIE D’OSCAR WILDE
Le « hard labour »

Notre correspondant de Londres nous mande le 5 juin :

Aussitôt qu’il a été soumis au haro labour, Wilde est tombé dans un état d’agitation et de surexcitation nerveuse confinant à la folie.

Aussitôt qu'il a été soumis au hard labour, Wilde est tombé dans un état d'agitation et de surexcitation nerveuse confinant à la folie.

Aussitôt qu’il a été soumis au hard labour, Wilde est tombé dans un état d’agitation et de surexcitation nerveuse confinant à la folie.

Lorsqu’après les formalités de l'écrou il fut remis entre les mains du barbier de la prison de Pentonville, qui se mit en devoir de lui tondre la tête, il eut une première attaque de nerfs si violente, qu’on craignit qu’il allait devenir épileptique.

Lorsqu'après les formalités de l'écrou il fut remis entre les mains du barbier de la prison de Pentonville, qui se mit en devoir de lui tondre la tête, il eut une première attaque de nerfs, si violente qu'on craignit qu'il allait devenir épileptique.

Lorsqu’après les formalités de l’écrou il fut remis entre les mains du barbier de la prison de Pentonville, qui se mit en devoir de lui tondre la tête, il êut une première attaque de nerfs si violente, qu’on craignit qu’il allait devenir épileptique.

Toutefois, la crise étant calmée, on passa outre et le prisonnier, ayant revêtu sa livrée de convict, fut conduit dans sa cellule et forcé de s'atteler au trend mill, dont on connaît l'ingénieuse et tortionnaire installa[…]. Là, le malheureux ne tarda pas à éprouver une nouvelle attaque, si terrible, cette fois, qu'on fut forcé de le retirer de la roue de torture et de le transporter dans une cellule capitonnée, où se déclarèrent chez le patient tous les symptômes de la folie furieuse.

Toutefois, la crise étant calmée, on passa outre et le prisonnier ayant revêtu sa livrée de convict fut conduit dans sa cellule et forcé des'atteleler au tread-mill, dont nous avont dit l'ingénieuse et tortionnaire installation. Là, le malheureux ne tarda pas à éprouver une nouvelle attaque, si terrible cette fois, qu'on fut forcé de le retirer de la roue de torture et de le transporter dans une cellule capitonnée où se déclarèrent chez le patient tous les symptômes de la folie furieuse.

Toutefois, la crise étant calmée, on passa outre et le prisonnier, ayant revêtu sa livrée de convict, fut conduit dans sa cellule et forcé de s’atteler au tread mill, dont on connaît l’ingénieuse et tortionnaire installation. Là, le malheureux ne tarda pas à éprouver une nouvelle attaque, si terrible, cette fois, qu’on fut forcé de le retirer de la roue de torture et de le retirer de la roue de torture et de le transporter dans une cellule capitonnée, où se déclarèrent chez le patient tous les symptômes de la folie furieuse. Wilde n’a plus recouvré la raison.

Les derniers avis nous apprennent que, depuis, Wilde n’a plus recouvré la raison.

D’autre part, sir Edward Clarke, l’avocat du condamné, saisira la première occasion pour introduire devant la cour criminelle une motion aux fins d’établir l’irrégularité de la procédure qui a fini par la condamnation de son client.

D’autre part, sur Edward Clarke, l’avocat du condamné, saisira la première occasion pour introduire devant la cour criminelle une motion aux fins d’établir l’irrégularité de la procédure qui a fini par la condamnation de son client.

D'autre part on apprend que sir Edward Clark, l'avocat du condamné, saisira la première occasion pour introduire devant la cour criminelle une motion aux fins d'etablir l'irrégularité de la procédure qui a fini par la condamnation de son client.

THE MADNESS OF OSCAR WILDE
“Hard ploughing”

Our London correspondent wrote to us on June 5:

As soon as he was subjected to the haro plowing, Wilde fell into a state of agitation and nervous over-excitement bordering on madness.

When, after the formalities of the prison, he was handed over to the barber of the Pentonville prison, who proceeded to shave his head, he had a first attack of hysterics so violent that it was feared that he was going to become epileptic.

However, the crisis having calmed down, they passed on and the prisoner, having put on his livery as a convict, was taken to his cell and forced to tackle the trend mill, whose ingenious and torturer we know installed[…]. There, the unfortunate man soon experienced a new attack, so terrible this time that they were forced to remove him from the wheel of torture and transport him to a padded cell, where all the symptoms were declared in the patient. furious madness.

The latest opinions tell us that since then Wilde has not recovered his reason.

On the other hand, Sir Edward Clarke, the lawyer of the condemned, will seize the first opportunity to introduce before the criminal court a motion for the purpose of establishing the irregularity of the procedure which ended in the condemnation of his client.