OSCAR WILDE FOU

L'horrible supplice auquel la loi anglaise a voué Oscar Wilde, supplice fait pour révolter les honnêtes gens les plus impitoyables pour les faiblesses d'autrui, n'a pas tardé produire ses effets.

Aussitôt qu'il a été soumis au hard labour, Wilde est tombé dans un état d'agitation et de surexcitation nerveuse confinant à la folie.

Aussitôt qu’il a été soumis au hard labour, Wilde est tombé dans un état d’agitation et de surexcitation nerveuse confinant à la folie.

Aussitôt qu’il a été soumis au haro labour, Wilde est tombé dans un état d’agitation et de surexcitation nerveuse confinant à la folie.

Lorsqu'après les formalités de l'écrou il fut remis entre les mains du barbier de la prison de Pentonville, qui se mit en devoir de lui tondre la tête, il eut une première attaque de nerfs, si violente qu'on craignit qu'il allait devenir épileptique.

Lorsqu’après les formalités de l'écrou il fut remis entre les mains du barbier de la prison de Pentonville, qui se mit en devoir de lui tondre la tête, il eut une première attaque de nerfs si violente, qu’on craignit qu’il allait devenir épileptique.

Lorsqu’après les formalités de l’écrou il fut remis entre les mains du barbier de la prison de Pentonville, qui se mit en devoir de lui tondre la tête, il êut une première attaque de nerfs si violente, qu’on craignit qu’il allait devenir épileptique.

Toutefois, la crise étant calmée, on passa outre et le prisonnier ayant revêtu sa livrée de convict fut conduit dans sa cellule et forcé des'atteleler au tread-mill, dont nous avont dit l'ingénieuse et tortionnaire installation. Là, le malheureux ne tarda pas à éprouver une nouvelle attaque, si terrible cette fois, qu'on fut forcé de le retirer de la roue de torture et de le transporter dans une cellule capitonnée où se déclarèrent chez le patient tous les symptômes de la folie furieuse.

Toutefois, la crise étant calmée, on passa outre et le prisonnier, ayant revêtu sa livrée de convict, fut conduit dans sa cellule et forcé de s'atteler au trend mill, dont on connaît l'ingénieuse et tortionnaire installa[…]. Là, le malheureux ne tarda pas à éprouver une nouvelle attaque, si terrible, cette fois, qu'on fut forcé de le retirer de la roue de torture et de le transporter dans une cellule capitonnée, où se déclarèrent chez le patient tous les symptômes de la folie furieuse.

Toutefois, la crise étant calmée, on passa outre et le prisonnier, ayant revêtu sa livrée de convict, fut conduit dans sa cellule et forcé de s’atteler au tread mill, dont on connaît l’ingénieuse et tortionnaire installation. Là, le malheureux ne tarda pas à éprouver une nouvelle attaque, si terrible, cette fois, qu’on fut forcé de le retirer de la roue de torture et de le retirer de la roue de torture et de le transporter dans une cellule capitonnée, où se déclarèrent chez le patient tous les symptômes de la folie furieuse. Wilde n’a plus recouvré la raison.

Les derniers avis nous apprennent que depuis, Wilde n'a plus recouvré la raison. Les bourreaux seront même forcés de lâcher leur proie qui sera transférée, sans doute, dans une maison de santé.

D'autre part on apprend que sir Edward Clark, l'avocat du condamné, saisira la première occasion pour introduire devant la cour criminelle une motion aux fins d'etablir l'irrégularité de la procédure qui a fini par la condamnation de son client.

D’autre part, sir Edward Clarke, l’avocat du condamné, saisira la première occasion pour introduire devant la cour criminelle une motion aux fins d’établir l’irrégularité de la procédure qui a fini par la condamnation de son client.

D’autre part, sur Edward Clarke, l’avocat du condamné, saisira la première occasion pour introduire devant la cour criminelle une motion aux fins d’établir l’irrégularité de la procédure qui a fini par la condamnation de son client.

OSCAR WILDE CRAZY

The horrible torture to which the English law dedicated Oscar Wilde, torture made to revolt the most pitiless honest people for the weaknesses of others, did not take long to produce its effects.

As soon as he was subjected to hard ploughing, Wilde fell into a state of restlessness and nervous over-excitement bordering on madness.

When, after the formalities of the prison, he was handed over to the barber of the Pentonville prison, who proceeded to shave his head, he had a first attack of hysterics, so violent that it was feared that he was going to become epileptic.

However, the crisis being calmed, they passed on and the prisoner, having put on his convict livery, was led to his cell and forced to harness himself to the tread-mill, of which we have been told the ingenious and torturous installation. There, the unfortunate man soon experienced a new attack, so terrible this time, that they were forced to remove him from the wheel of torture and transport him to a padded cell where all the symptoms of the patient declared themselves. furious madness.

The latest opinions tell us that since then, Wilde has not recovered his reason. The executioners will even be forced to let go of their prey, which will no doubt be transferred to a nursing home.

On the other hand we learn that Sir Edward Clark, the lawyer of the condemned, will seize the first opportunity to introduce before the criminal court a motion for the purpose of establishing the irregularity of the procedure which ended in the condemnation of his client.