A propos d’Oscar Wilde

Dans sa Petite Chronique des Lettres notre confrère Jules Huret avait désigné en outre de M. Gatulle Mendès, MM. Marcel Schwob et Jean Lorrain comme des admirateurs passionnés d’Oscar Wilde.

M. Mendès a, on le sait, répondu à M. Huret par un envoi de témoins. M. Schwob, se trouvant aussi injurié, avait envoyé deux de ses amis à M. Huret, mais d’un commun accord les témoins ont jugé qu’il n’y avait pas matière à rencontre.

M. Schwob, se trouvant aussi injurié, par l'arti le que nous citons plus haut, avait envoyé deux de ses amis a M. Huret, mais d'un commun accord les temoius ont jugé qu'il n'y avait pas matière à rencontre.

M. Schwob, se trouvant aussi injurié, par l’article que nous citons plus haut, avait envoyé deux de ses amis à M. Huret, mais d’un commun accord les témoins ont jugé qu’il n’y avait pas matière à rencontre.

M. Schwob, se trouvant aussi injurié, par l'article que nous citons plus haut, avait envoyé deux de ses amis à M. Huret, mais d'un commun accord les témoins ont jugé qu'il n'y avait pas de matière à rencontre.

M. Jean Lorrain s’est aussi décidé à répondre. Voici la lettre qu'il adresse à M. Huret.

Mon cher Huret,

Le Courrier de la Presse me transmet aujourd’hui les quelques ligues que vous voulez bien consacrer aux amis littéraires de Wilde.

Le Courrier de la Presse me transmet aujourd'hui les quelques lignes que vous voulez bien consacrer aux amis littéraires de Wilde.

Le Courrier de la Presse me transmet aujourd'hui les quelques lignes que vous voulez bien consacrer aux amis littéraires de Wilde. J'ai le regret d'avoir à rectifier vos renseignements.

J’ai le regret d’avoir à rectifier vos renseignements.

Je n’ai jamais eu l’honneur d'être des familiers de M. Wilde; il y a trois ans, alors que M. Wilde fut le lion […] la saison dans les centres littéraires, sur ma demande, en effet, M. Wilde me fut amené à Auteuil par mon ami Marcel Schwob, qui avait fait sa connaissance à Londres et avait la plus grande admiration pour le poète et le mystificateur aussi.

Je n'ai jamais eu l'honneur d'être des familiers de M. Wilde; il y a trois ans, alors que M. Wilde fut le lion de la saison dans les centres littéraires; sur ma demande, en effet, M. Wilde me fut amené à Auteuil par mon ami Marcel Schwob, qui avait fait sa connaissance à Londres et avait la plus grande admiration pour le poète et le mystificateur aussi.

J'ai le regret d'avoir à rectifier vos renseignements. Je n'ai jamais eu l'honneur d'être des familiers de M. Wilde; il y a trois ans, alors que M. Wilde fut le lion de la saison dans les centres littéraires, sur ma demande, en effet, M. Wilde me fut amené à Auteuil par par mon ami Marcel Schwob, qui avait fait sa connaissance à Londres et avait la plus grande admiration pour le poète et le mystificateur aussi.

Wilde déjeuna chez moi avec Marcel Schwob, Anatole France et Henri Bauer, que j’avais invités pour la circonstance, et l'esthète nous enchanta tous par son humour et son esprit.

Wilde déjeuna chez moi avec Marcel Schwob, Anatole France et Henri Bauër, que j'avais invités pour la circonstance, et l'esthète nous enchanta tous par son humour et son esprit.

Wilde déjeuna chez moi avec Marcel Schwob, Anatole France et Henri Bauër, que j'avais invité pour la circonstance, et l'esthète nous enchanta tous par son humour et son esprit.

Quelques jours après, je me retrouvais avec M. Wilde, chez Voisin, à un banquet offert par M. Maurice Barrès avec Schwob, Chevassu, Jacques Blanche et autres écrivains et artistes, et je n’ai jamais revu M. Oscar Wilde depuis. Hélas! non, jamais depuis.

Quelques jours après, je me retrouvais avec M. Wilde, chez Voisin, à un dîner offert par M. Maurice Barrès avec Schwob, Chevassus, Jacques Blanche et autres écrivains et artistes, et je n'ai jamais revu M. Oscar Wilde depuis. Hélas! non, jamais, depuis.

Quelques jours après, je me retrouvais avec M. Wilde, chez Voisin, à un dîner offert par M. Maurice Barrès avec Schwob, Chevassus, Jacques Blanche et autres écrivains et artistes, et je n'ai jamais revu M. Oscar Wilde depuis.

C’est un pou court pour un familier ; j’ai même su que M. Wilde m’évitait, me déclarant un homme dangereux et terrible, ce qui m’a un peu flatté, je l’avoue, mais étonné aussi.

C'est un peu court, pour un familier; j'ai même su que M. Wilde m'évitait, me déclarant un homme dangereux et terrible, ce qui m'a un peu flatté, je l'avoue, mais étonné aussi.

C'est un peu court, pour un familier; j'ai même su que M. Wilde m'évitait, me déclarant un homme dangereux et terrible, ce qui m'a un peu flatté, je l'avoue, mais étonné aussi.

Je vous demande pardon de cette petite page d’histoire contemporaine, mais, puisque vous faites la chronique des lettres au Figaro, encore faut-il que vous renseignez exactement vos lecteurs.

Je vous demande pardon de cette petite page d'histoire contemporaine, mais puisque vous faites la chronique des lettres au Figaro, encore faut-il que vous renseigniez exactement vos lecteurs.

Je vous demande pardon de cette petite page d'histoire contemporaine, mais, puisque vous faites la chroniques des lettres au Figaro, encore faut-il que vous renseigniez exactement vos lecteurs.

Croyez-moi, mon cher Huret, très vôtre et ami.

JEAN LORRAIN.

About Oscar Wilde

In his Petite Chronique des Lettres our colleague Jules Huret had also designated Mr. Gatulle Mendès, MM. Marcel Schwob and Jean Lorrain as passionate admirers of Oscar Wilde.

Mr. Mendès, as we know, replied to Mr. Huret by sending witnesses. Mr. Schwob, finding himself also insulted, had sent two of his friends to Mr. Huret, but by common accord the witnesses judged that there was no reason to meet.

Mr. Jean Lorrain has also decided to respond. Here is the letter he addressed to M. Huret.

My dear Huret,

Le Courrier de la Presse is sending me today the few lines that you would like to devote to Wilde's literary friends.

I regret having to correct your information.

I never had the honor of being familiar with Mr. Wilde; three years ago, when M. Wilde was the lion […] the season in the literary centers, at my request, in fact, M. Wilde was brought to me at Auteuil by my friend Marcel Schwob, who had met him in London and had the greatest admiration for the poet and the mystifier too.

Wilde had lunch at my house with Marcel Schwob, Anatole France and Henri Bauer, whom I had invited for the occasion, and the esthete enchanted us all with his humor and his wit.

A few days later, I found myself with M. Wilde, at Voisin's, at a banquet given by M. Maurice Barrès with Schwob, Chevassu, Jacques Blanche and other writers and artists, and I have never seen M. Oscar Wilde since. Alas! no, never since.

That's a short louse for a familiar; I even learned that M. Wilde was avoiding me, declaring me a dangerous and terrible man, which flattered me a little, I admit, but also surprised me.

I beg your pardon for this little page of contemporary history, but, since you chronicle the letters to Le Figaro, you still have to give your readers exact information.

Believe me, my dear Huret, very yours and friend.

JEAN LORRAIN.

Document matches
None found