Compare Paragraphs
This page compares two reports at the paragraph level. The column on the left shows the first report in its entirety, and the column in the middle identifies paragraphs from the second report with significant matching content. The column on the right highlights any differences between the two matching paragraphs: pink shows differences in the first report and purple in the second report. The Match percentage underneath each comparison row in this column shows the percentage of similarity between the two paragraphs.
Original paragraph in
Gil Blas - Friday, September 27, 1895
Gil Blas - Friday, September 27, 1895
Most similar paragraph from
Le Radical - Friday, September 27, 1895
Le Radical - Friday, September 27, 1895
Difference
Londres, 24 septembre.
Oscar Wilde a été extrait, hier, de sa cellule de Wendsworth et transporté dans Cr rey Street pour comparoir au sujet de sa faillite.
Il était midi quand l'affaire Oscar Wilde a été appelée. M. J.-P. Grain, solicitor, s'est alors levé et a demandé la remise :
Il était midi quand l'affaire d'Oscar Wilde a été appelée. M. J.-P. Grain, solicitor, s'est alors levé et a demandé la remise :
Oscar Wilde doit exactement 89,775 fr. Tel est son déficit. Quant à l'actif, il consiste dans les droits d'auteur de quatre pièces dont
les représentations furent arrêtées en plein succès, au moment où l'écrivain fut condamné. Ces pièces sont l'Éventail de madame Windermere, Une Femme sans
importance, Un Mari idéal et l'Importance qu'il y a à être sérieux.
Le principal créancier deWilde est nu de ses amis, lequel lui aprêté une somme de 63,000 francs.
Celui-ci consentà attendre indéfiniment. Restent dus, immédiatement exigés, 26,778 francs.
Il y a mieux. Dès maintenant, quelques amis de Wilde se réunissent en vue de lui fournir au plus tôt 25,00 francs. Le déficit se réduira
donc à 1,778 francs ! Ce n'est point pour une dette aussi médiocre que la cour prononcera la banqueroute à charge d'un débiteur déjà rudement accablé et
rendu insolvable uniquement par les circonstances. Je demande donc la remise à six semaines.
« Il y a mieux. Des maintenant, quelques amis de Wilde se réunissent en vue de lui fournir au plus tôt 25,000 francs. Le déficit se
réduira donc à 1,778 francs ! Ce n'est point pour une dette aussi médiocre que la cour prononcera la banqueroute à charge d'un débiteur déjà rudement
accablé et rendu insolvable uniquement par les circonstances. Je demande donc la remise à six semaines. D'ici là, nous aurons réglé nos affaires. »
M. le juge Giffard, persuadé par ces excellentes raisons, s'est empressé d'ajourner le débat au 5 novembre prochain.
M. le juge Giffard, persuadé par ces excellentes raisons, s'est empressé d'ajourner le débat au 5 novembre prochain.