CHRONIQUE JUDICIAIRE
La faillite d Oscar Wilde

On écrit de Londres, 24 octobre :

Les nombreux badauds qui se pressaient ce matin dans Carrey street, autour de la porte d'entrée de la cour des Banqueroutes, dans l'espérance d'apercevoir Oscar Wilde, ont dû s'en retourner déçus après une inutile faction de plusieurs heures. Le condamné avait été extrait de la prison de Wandsworth dans la soirée de lundi et conduit à Newgate, où il a passé la nuit.

Les nombreux badauds qui se pressaient ce matin dans Carrey street, autour de la porte d'entrée de la cour des Banqueroutes, dans l'espérance d'apercevoir Oscar Wilde, ont dû s'en retourner déçus après une inutile faction de plusieurs heures. Le condamné avait été extrait de la prison de Wandsworth dans la soirée de lundi et conduit à Newgate, où il a passé la nuit.

Les nombreux badauds qui se pressaient ce matin dans Carrey Street, autour de la porte d’entrée de la cour des Banqueroutes, dans l'espérance d'apercevoir Oscar Wilde, ont dû s on retourner déçus après une inutile faction de plusieurs heures. Le condamné avait été extrait de la prison de Wandsworth dans la soirée de lundi et conduit à Newgate où il a passe la nuit. Mardi matin, dès cinq heures, une voiture cellulaire le transportait à Carrey Street où ses gardiens l’ont tenu en surveillance toute la journée, en attendant sa comparution.

Mardi matin, dès cinq heures, une voiture cellulaire le transportait à Carrey street, où ses gardiens l'ont tenu en surveillance toute la journée, en attendant sa comparution. M. Gittard, le juge de la cour, a accordé à Wilde une faveur à laquelle il a été particulièrement sensible : il lui a permis d'accepter et de manger les provisions de bouche envoyées pour lui par un fidèle ami. C'est la première fois, depuis le soir de sa condamnation, que Wilde échappe au menu de la prison.

Mardi matin, dès cinq heures, une voiture cellulaire le transportait à Carrey street, où ses gardiens l'ont tenu en surveillance toute la journée, en attendant sa comparution. M. Gittard, le juge de la cour, a accordé à Wilde une faveur à laquelle il a été particulièrement sensible : il lui a permis d'accepter et de manger les provisions de bouche envoyées pour lui par un fidèle ami. C'est la première fois, depuis le soir de sa condamnation, que Wilde échappe au menu de la prison.

LA FAILLITE D’SCAR WILDE. — Londres, 24 septembre. — Oscar Wilde a été extrait de la prison de Wandsworth dans la soirée de lundi et conduit à Newgate où il a passé la nuit. Mardi malin, dès cinq heures, une voiture cellulaire le transportait à Carrey Street où ses gardiens l’ont tenu en surveillance toute la journée, en attendant sa comparution. M. Giffard, le juge de la cour des Banqueroutes a accordé à Wilde une faveur à laquelle il a été particulièrement sensible : il lui a permis d’accepter et de manger les provisions de bouche envoyées pour lui par un fidèle ami. C’est la première fois, depuis le soir de sa condamnation, que Wilde échappe au menu de la prison.

M. Giffard, le juge de la cour, a acordé à Wilde une faveur à laquelle il a été particulièrement sensible : il lui a permis d’accepter et de manger les provisions de bouche envoyées pour lui par un fidèle ami. C’est la première fois, depuis le soir de sa condamnation, que Wilde échappa au menu de la prison.

La salle était comble dès l'ouverture des portes ; la rue était encombrée depuis huit heures du matin.

La salle était comble dès l'ouverture des portes; la rue était encombrée depuis huit heures du matin.

La salle était comble dès l'ouverture des portes ; la rue était encombrée depuis huit heures du matin.

La salle était comble dès l'ouverture des portes ; la rue était encombrée depuis huit heures du matin.

La salle était comble dèe l'ouverture des portes; la rue était encombrée depuis huit heures du matin.

Il était midi quand l'affaire d'Oscar Wilde a été appelée. M. J.-P. Grain, solicitor, s'est alors levé et a demandé la remise :

Il était midi quand l'affaire d'Oscar Wilde a été appelée. M. J.-P. Grain, solicitor, s'est alors levé et a demandé la remise :

Il était midi quand l'affaire Oscar Wilde a été appelée. M. J.-P. Grain, solicitor, s'est alors levé et a demandé la remise :

Il était midi quand l'affaire Oscar Wilde a été appelée. M. J.-P. Grain, solicitor, s'est alors levé et a demandé la remise :

Il était midi quand l’affaire Oscar Wilde a été appelée. M J.-P. Grain, sollicitor, s’est alors levé et a demandé la remise :

Il était midi quand l'affaire Oscar Wilde a été appelée. M. J.-P. Grain, soliciter, s'est alors levé et a demandé la remise :

Il était midi quand l’affaire Oscar Wilde a été appelée. M. J. P. Grain, soliciter, s’est alors levé et a demandé la remise.

« La situation du condamné, dit-il, est maintenant parfaitement établie. Oscar Wilde doit exactement 89,775 francs. Tel est son déficit. Quant à l'actif, il existe; mais il ne saurait être évalué aussi exactement. Il consiste dans les droits d'auteur de quatre pièces dont les représentations furent arrêtées en plein succès, au moment où l'écrivain fut condamné par le jury criminel. Ces pièces sont : l'Eventail de Mme Windermere, Une femme sans importance, Un mari idéal et l'Importance qu'il y a à être sérieux. Deux de ces pièces sont jouées actuellement à l'étranger, et les autres seront reprises cet hiver à Londres même. En peu de mois, les droits d'auteur produiront assez d'argent pour le payement intégal de tous les créanciers. Il n'est même pas indispensable que tous les créanciers soient payés pour éviter au condamné la déclaration de banqueroute. Le principal créancier de Wilde est un de ses amis, lequel lui a prêté une somme de 63,000 francs. Celui-ci consent à attendre indéfiniment. Restent dus, immédiatement exiges : 26,773 francs. Sur cette somme, les frais de justice figurent pour 20,528 francs, avances fournies par lord Queensberry à l'occasion du procès que lui intenta Wilde. Lord Queensberry reclame ce remboursement sur l'heure et c'est lui, également, qui a provoqué cette action en banqueroute. Le reste des sommes dues, soit 6,250 fr. est réclamé par divers fournisseurs : un marchand de vin, un marchand de tabac, deux bijoutiers, trois fleuristes, un cocher. Au total, sur un passif de près de 90,000 francs, les créanciers exigeants représentent seulement 26,000 et et quelques cents francs. Les droits d'auteur combleront ce passif avant peu.

« La situation du condamné, dit-il, est maintenant parfaitement établie. Oscar Wilde doit exactement 89,775 francs. Tel est son déficit. Quant à l'actif, il existe; mais il ne saurait être évalué aussi exactement. Il consiste dans les droits d'auteur de quatre pièces dont les représentations furent arrêtées en plein succès, au moment où l'écrivain fut condamné par le jury criminel. Ces pièces sont : l'Eventail de Mme Windermere, Une femme sans importance, Un mari idéal et l'Importance qu'il y a à être sérieux. Deux de ces pièces sont jouées actuellement à l'étranger, et les autres seront reprises cet hiver à Londres même. En peu de mois, les droits d'auteur produiront assez d'argent pour le payement intégal de tous les créanciers. Il n'est même pas indispensable que tous les créanciers soient payés pour éviter au condamné la déclaration de banqueroute. Le principal créancier de Wilde est un de ses amis, lequel lui a prêté une somme de 63,000 francs. Celui-ci consent à attendre indéfiniment. Restent dus, immédiatement exiges : 26,773 francs. Sur cette somme, les frais de justice figurent pour 20,528 francs, avances fournies par lord Queensberry à l'occasion du procès que lui intenta Wilde. Lord Queensberry reclame ce remboursement sur l'heure et c'est lui, également, qui a provoqué cette action en banqueroute. Le reste des sommes dues, soit 6,250 fr. est réclamé par divers fournisseurs : un marchand de vin, un marchand de tabac, deux bijoutiers, trois fleuristes, un cocher. Au total, sur un passif de près de 90,000 francs, les créanciers exigeants représentent seulement 26,000 et et quelques cents francs. Les droits d'auteur combleront ce passif avant peu.

La situation du condamné, dit-il, est maintenant parfaitement établie. Oscar Wilde doit exactement 89,775 francs. Tel est son déficit. Quant à l'actif, il existe; mais il ne saurait être évalué aussi exactement. Il consiste dans les droits d'auteur de quatre pièces dont les représentations furent arrêtées en plein succès, au moment où l'écrivain fut condamné par le jury criminel. Ces pièces sont : l'Eventail de Mme Windermere, Une femme sans importance, Un mari idéal et l'Importance qu'il y a à être sérieux. Deux de ces pièces sont jouées actuellement à l'étranger, et les autres seront reprises cet hiver à Londres même. En peu de mois, les droits d'auteur produiront assez d'argent pour le payement intégral de tous les créanciers. Il n'est même pas indispensable que tous les créanciers soient payés pour éviter au condamné la déclaration de banqueroute. Le principal créancier de Wilde est un de ses amis,lequel lui a prêté une somme de 63,000 francs. Celui-ci consent à attendre indéfiniment. Restent dus, immédiatement exigés 26,778 francs. Sur cette somme, les frais de justice figurent pour 20,528 francs, avances fournies par lord Queensberry à l'occasion du procès que lui intenta Wilde. Lord Queensberry réclame ce remboursement sur l'heure et c'est lui, également, qui a provoqué cette action en banqueroute. Le reste dos sommes dues, soit 6,250 francs, est réclamé par divers fournisseurs un marchand de vin, un marchand de tabac, deux bijoutiers, trois fleuristes, un cocher. Au total, sur un passif de près de 90,000 francs, les créanciers exigeants représentent seulement 26,000 et quelques cents francs. Les droits d'auteur combleront ce passif avant peu.

La situation du condamné, dit-il, est maintenant parfaitement établie. Oscar Wilde doit exactement 89,775 francs. Tel est son déficit. Quant à l’actif, il existe ; mais il ne saurait être évalué aussi exactement. Il consiste dans les droits d’auteur de quatre pièces dont les représentations furent arrêtées en plein succès, au moment où l’écrivain fut condamne par le jury criminel. Les pièces sont : « l’éventail de Mme Windermere, Une femme sans importance, Un mari idéal et l’Importance qu’il y a à être sérieux ». Deux de ces pièces sont jouées actuellement à l’étranger, et les autres seront reprises cet hiver à Londres même. En peu de mois, les droits d’auteur produiront assez d’argent pour le payement intégral de tous les créanciers. Il n’est même pas indispensable que tous les créanciers soient payés pour éviter au condamné la déclaration de banqueroute. Le principal créancier de Wilde est un de ses amis, lequel lui a prêté une somme de 63,000 fr. Celui-ci consent à attendre indéfiniment. Restent dus, immédiatement exigés : 26,778 francs. Sur cette somme, les frais de justice figurent pour 20,528 francs, avances fournies par lord Queensberry à l’occasion du procès que lui intenta Wilde. Lord Queensberry réclame ce remboursement sur l’heure et c’est lui, également qui a provoqué cette action en banqueroute. Le reste des sommes dues, soit 6,250 francs, est réclamé par divers fournisseurs : un marchand de vin, un marchand de tabac, deux bijoutiers, trois fleuristes, un cocher. Au total, sur un passif de près do 90,000 francs les créanciers exigeants représentent seulement 26,000 et quelques cents francs. Les droits d’auteur combleront ce passif avant peu.

« En peu de mois, les droits d'auteur produiront assez d'argent, pour le paiement intégral de tous les créanciers. Il n'est même pas indispensable que tous les créanciers soient payés pour éviter au condamné la déclaration de banqueroute. Le principal créancier de Wilde est un de ses amis, lequel lui a prêté une somme de 63,000 francs. Celui-ci consent à attendre indéfiniment. Restent dus, immédiatement exigés : 26,778 francs. Sur cette somme, les frais de justice figurent pour 20,588 francs avances fournies par lord Queensberry, à l'occasion du procès que lui intenta Wilde. Lord Queensberry réclame ce remboursement sur l'heure et c'est lui, également, qui a provoqué cette action en banqueroute. Le reste des sommes dues, soit 6,350 francs, est reclamé par divers fouraisseurs : un marchand de vin, un marchand de tabac, deux bijoutiers, trois fleuristes, un cocher. Au total, sur un passif de près de 90,000 francs, les créanciers exigeants représentent seulement 26,000 et quelques cents francs. Les droits d'auteur combleront ce passif avant peu.

« Il y a mieux. Des maintenant, quelques amis de Wilde se réunissent en vue de lui fournir au plus tôt 25,000 francs. Le déficit se réduira donc à 1,778 francs ! Ce n'est point pour une dette aussi médiocre que la cour prononcera la banqueroute à charge d'un débiteur déjà rudement accablé et rendu insolvable uniquement par les circonstances. Je demande donc la remise à six semaines. D'ici là, nous aurons réglé nos affaires. »

Il y a mieux. Dès maintenant, quelques amis de Wilde se réunissent en vue de lui fournir au plus tôt 25,000 francs. Le déficit se réduira donc à 1,778 francs ! Ce n'est point pour une dette aussi médiocre que la cour prononcera la banqueroute à charge d'un débiteur déjà rudement accablé et rendu insolvable uniquement par les circonstances. Je demande donc la remise à six semaines. D'ici là, nous aurons réglé nos affaires.

« Il y a mieux. Des maintenant, quelques amis de Wilde se réunissent en vue de lui fournir au plus tôt 25,000 francs. Le déficit se réduira donc à 1,778 francs ! Ce n'est point pour une dette aussi médiocre que la cour prononcera la banqueroute à charge d'un débiteur déjà rudement accablé et rendu insolvable uniquement par les circonstances. Je demande donc la remise à six semaines. D'ici là, nous aurons réglé nos affaires. »

Il y a mieux. Dès maintenant; quelques amis de Wilde se réunissent en vue de lui fournir au plus tôt 25,000 francs. Le déficit se réduira donc à 1,778 francs ! Ce n'est point pour une dette aussi mediocre que la cour prononcera la banqueroute à charge d'un débiteur déjà rude ment accablé et rendu insolvable uniquement par les circonstances. Je demande donc la remise à six semaines. D'ici là, nous aurons réglé nos affaires.

Il y a mieux. Dès maintenant, quelques amis de Wilde se réunissent en vue de lui fournir au plus tôt 25,000 francs. Le déficit se réduira donc à 1,778 francs ! Ce n’est point pour une dette aussi médiocre que la cour prononcera la banqueroute à charge d'un débiteur déjà rudement accablé et rendu insolvable uniquement par les circonstances. Je demande donc la remise à six semaines. D ici là, nous aurons réglé nos affaires.

Il y a mieux. Dès maintenant, quelques amis de Wilde se réunissent en vue de lui fournir au plus tôt 23,000 francs. Le déficit se réduira donc à 1.778 francs! Ce n'est point pour une dette aussi médiocre que la cour prononcera la banqueroute à charge d'un débiteur déjà rudement accablé et rendu insolvable uniquement par les circonstances. Je demande donc la remise à six semaines. D’ici là, nous aurons réglé nos affaires.

Il y a mieux. Dès maintenant, quelques amis de Wilde se réunissent en vue de lui fournir au plus tôt 25,000 fr. Le déficit se réduira donc a 1,778 fr. Ce n'est point pour une dette aussi médiocre que la cour prononcera la banqueroute à charge d'un débiteur déjà rudement accablé et rendu insolvable uniquement par les circonstances. Je demande donc la remise à six semaines. D'ici là, nous aurons réglé nos affaires.

« Il y a mieux. Dès maintenant, quelques amis de Wilde se réunissent en vue de lui fournir au plus tôt 35,000 francs. Le défcit se réduira donc à 1,778 francs ! Ce n'est point pour une dette aussi médiocre que la cour prononcera la banqueroute à charge d'un dëbiteur déjà rudement accablé et insolvable uniquement par les circonstances. Je demandé donc la remise à six semaines. D'ici là, nous aurons réglé nos affaires. »

Il y a mieux. Dès maintenant, quelques amis de Wilde se réunissent en vue de lui fournir au plus tôt 25,000 fr. Le déficit se réduira donc à 1,778 fr. Ce n'est point pour une dette aussi médiocre que la cour prononcera la banqueroute à charged'un débiteur déjà rudement accablé et rendu insolvable uniquement par les circonstances. Je demande donc la remise à six semaines. D'ici là, nous aurons réglé nos affaires.

Il y a mieux. Dès maintenant, quelques amis de Wilde se réunissent en vue de lui fournir au plus tôt 25,00 francs. Le déficit se réduira donc à 1,778 francs ! Ce n'est point pour une dette aussi médiocre que la cour prononcera la banqueroute à charge d'un débiteur déjà rudement accablé et rendu insolvable uniquement par les circonstances. Je demande donc la remise à six semaines.

M. le juge Giffard, persuadé par ces excellentes raisons, s'est empressé d'ajourner le débat au 5 novembre prochain.

M. le juge Giffard, persuadé par ces excellentes raisons, s'est empressé d'ajourner le débat au 5 novembre prochain.

M. le juge Giffard, persuadé par ces excellentes raisons, s'est empressé d'ajourner le débat au 5 novembre prochain.

M. le juge Giffard, persuadé par ces excellentes raisons, s’est empressé d’ajourner le débat au 5 novembre prochain.

M. le juge Giffard, persuadé par ces excellentes raisons, s'est empressé d'ajourner le débat au 5 novembre prochain.

M. le juge Giffard, persuadé par ces excellentes raisons, s'est empressé d'ajourner le débat au 5 novembre prochain.

M. le juge Giffard, persuadé par ces excellentes raisons, s'est empressé d'ajourner le débat au 5 novembre prochain.

Ces formalités ont pris au plus une demi-heure et la salle d'audience s'est vidée comme par enchantement, Dès que la foule arrêtée dans la rue a été dissipée, Oscar Wilde a réintégré sa voiture cellulaire, qui l'a ramené directement au chemin de fer.

Ces formalités ont pris au plus une demi-heure et la salle d'audience s'est vidée comme par enchantement. Dès que la foule arrêtée dans la rue a été dissipée, Oscar Wilde a réintégré sa voiture cellulaire, qui l'a ramené directement au chemin de fer.

Ces formalités ont pris au plus une demi-heure et la salle d'audience, s'est vidée comme par enchantement. Dès que la foule arrêtée dans la rue a été dissipée, Oscar Wilde a réintégré sa voiture, cellulaire, qui l'a ramené directement au chemin de fer.

Ces formalités ont pris au plus une demi-heure et la salle d'audience s'est vidée comme par enchantement, Dès que la foule arrêtée dans la rue a été dissipée, Oscar Wilde a réintégré sa voiture cellulaire, qui l'a ramené directement au chemin de fer.

Ces formalités ont pris au plus une demi-heure et la salle d’audience s’est vidée comme par enchantement. Des que la foule arrêtée dans la rue a été dissipée, Oscar Wilde a réintégré sa voiture cellulaire qui la ramené directement au chemin de fer. A cinq heures, les portes de la prison de Wandsworth s’étaient refermées sur lui.

JUDICIAL CHRONICLE
The bankruptcy of Oscar Wilde

We write from London, October 24:

The many onlookers who thronged this morning in Carrey Street, around the front door of the Court of Bankruptcies, in the hope of catching a glimpse of Oscar Wilde, must have gone home disappointed after a useless guard duty of several hours. The convict had been removed from Wandsworth prison on Monday evening and taken to Newgate, where he spent the night.

Tuesday morning, at five o'clock, a police car transported him to Carrey Street, where his guards kept him under surveillance all day, pending his appearance. M. Gittard, the judge of the court, granted Wilde a favor to which he was particularly sensitive: he allowed him to accept and eat the food provisions sent for him by a faithful friend. This is the first time since the night of his sentencing that Wilde has escaped the prison menu.

The room was packed as soon as the doors opened; the street had been crowded since eight o'clock in the morning.

It was noon when Oscar Wilde's case was called. MJ-P. Grain, solicitor, then rose and asked for the postponement:

“The situation of the condemned man, he said, is now perfectly established. Oscar Wilde owes exactly 89.775 francs. Such is its deficit. As for the asset, it exists; but it cannot be evaluated so exactly. It consists of the royalties of four plays whose performances were stopped in full success, at the moment when the writer was condemned by the criminal jury. These pieces are: Mrs. Windermere's Fan, An Unimportant Woman, An Ideal Husband and The Importance of Being Earnest. Two of these plays are currently being performed abroad, and the others will be revived this winter in London itself. In a few months, the royalties will produce enough money for the full payment of all creditors. It is not even essential that all the creditors be paid to avoid the condemned being declared bankrupt. Wilde's main creditor is a friend of his, who lent him a sum of 63,000 francs. He agrees to wait indefinitely. Remain due, immediately demanded: 26,773 francs. Of this sum, the costs of justice appear for 20,528 francs, advances provided by Lord Queensberry on the occasion of the lawsuit brought against him by Wilde. Lord Queensberry claims this reimbursement on the hour and it is he, too, who provoked this action in bankruptcy. The rest of the sums due, i.e. 6,250 fr. is demanded by various suppliers: a wine merchant, a tobacconist, two jewelers, three florists, a coachman. In total, out of a liability of nearly 90,000 francs, demanding creditors represent only 26,000 and a few hundred francs. Copyright will cover this liability before long.

" There are better. From now on, some of Wilde's friends are getting together with a view to providing him with 25,000 francs as soon as possible. The deficit will therefore be reduced to 1,778 francs! It is not for such a mediocre debt that the court will pronounce bankruptcy against a debtor already severely overwhelmed and rendered insolvent solely by circumstances. I therefore ask for the postponement to six weeks. By then, we will have settled our affairs. »

Mr. Justice Giffard, persuaded by these excellent reasons, hastened to adjourn the debate until November 5 next.

These formalities took at most half an hour and the courtroom emptied as if by magic. As soon as the crowd stopped in the street had dispersed, Oscar Wilde returned to his cell car, which brought him directly on the railway.