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Original paragraph in
Le Liberal - Friday, May 24, 1895
Le Liberal - Friday, May 24, 1895
Most similar paragraph from
L'Echo de Paris - Saturday, May 25, 1895
L'Echo de Paris - Saturday, May 25, 1895
Difference
Nous avons parlé de la rencontre scandaleuse entre lord Queensberry et lord Douglas, le père et le fils à Londres; rencontre qui s’est
terminée devant le tribunal de Marlborough Street ou les deux adversaires ont été condamnés l’un et l’autre au dépôt d'une caution de 12500 fr. qui leur
sera restituées dans six mois si dans ce laps de temps ils ne sont l’objet d’aucune autre poursuite pour des faits analogues.
Il parait que le lord Douglas dont il s’agit n’est pas l’ami d’Oscar Wilde mais un autre fils de lord Queensberry, ainsi qu’il résolue de
la lettre suivante reçue et publiée par le Temps.
Le 22 mai.Monsieur,Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l’affaire de mon frère, le marquis
de Queensberry. Ce n’est pas moi malheureusement qui s’est battu avec lord Queensberry, c’est mon frère ainé lord Douglas of Hawick. Ce n’est pas aussi,
comme vous le cites à cause du verdict contre Taylor que mon frire a fait ce qu’il a fait, puisqu’il ne connaît pas Taylor et n’a jamais même parlé de
lui.C’est parce que le marquis, depuis deux mois, n’a pas cessé d’écrire à la femme de mon frère des lettres d’une obscénité et d’une grossiéreté
incroyables.Encore une erreur assez sérieuse que vous avez faites c’est de parler de madame ma mère, la marquise de Queensberry, comme la femme
divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaisse, monsieur, que c’est lui qui est le mari divorcé de cette dame le mari divorcé a cause de sa
cruauté et de son adultérie depuis huit ans. Ajoutons que marquis s’est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans, et qui est
encore divorcé. Je vous prie, monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses pour les fautes que j’ai dû faire dans une langue que je suis inaccoutumé
à écrire, et en même temps mes compliments très distingués.Alfred Douglas.
HOTEL DE LA POSTE ROUENLe 22 mai.Monsieur,Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte
de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n'est pas moi malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné lord
Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites, à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il v fait, puisqu'il ne connaît
pas Taylor et n'a jamais même parlé avec lui.C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettrs
d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables.Encore une erreur assez sérieuse que vous avez faite, c'est de parler de madame ma mère, la
marquise de Queensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaître, Monsieur, que c'est lui qui est le mari divorcé de
cette dame, le mari divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s'est encore marié il y a quinze mois avec
une jeune fille de dix-sept ans, et qu'il est encore divorcé.Je vous prie, Monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses pour les fautes que j'ai dû
faire dans une langue que je suis très peu accoutumé à écrire, et en même temps mes compliments très distingués.ALFRED DOUGLAS.