Original paragraph in
Paris - Saturday, August 3, 1895
Most similar paragraph from
Le Matin - Friday, August 2, 1895
Difference
Lord Alfred Douglas écrit au Journal du Havre, avec plus de colère que de français, une lettre de laquelle nous détachons le passage suivant :
Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes qué vous avez écrit sur moi.
Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes que vous avez écrites sur moi.
Pour moi qui ait déjà tant souffert, ça ne fait absolument rien du tout, si un petit journal provincial accuse de tous les crimes qu’on peut s'imaginer...
Pour moi, c’est déjà trop évident que tout le monde a le droit de m’insulter et de m’injurier parce que je suis l’ami d’Oscar Wilde.
Pour moi, c'est déjà trop évident que tous le monde a le droit de m'insulter et de m'injurier parce que je suis l'ami d'Oscar Wilde.
Voilà mon crime, non pas que j’étais son ami, mais que je le suis toujours et que je le serai jusqu’à la mort (et même après si Dieu le veut). Eh bien, monsieur, ça n’entre pas dans mon système de moraliser, de lâcher un ami, ni de renier même si cet ami est en prison ou en enfer...
Voilà mon crime, non pas que j'étais son ami, mais que je le suis toujours, et que je le serai jusqu la'mort (et même après, si Dieu le veut). Eh bien monsieur, ça n'entre pas dans mon système de moraliser, de lâcheur un ami, ni de renier même si cet ami est en prison ou dans l'enfer.
Qui osera nier désormais la fidélité ?