L'AMI D'OSCAR WILDE
Une lettre de lord Alfred Douglas --
Ni le malheur, ni l'esclavage...

LE HAVRE, 1er août. -- D'un correspondant. Lord Alfred Douglas, dont le Journal du Havre a signalé la présence dans notre ville, adresse au directeur de ce journal la lettre suivante :

1er août, boul. François-Ier, no 60.
Monsieur,

Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes que vous avez écrites sur moi.

Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes qué vous avez écrit sur moi.

Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes que vous avez écrit sur moi.

Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes que vous avez écrit sur moi.

Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes que vous avez écrit sur moi.

Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes que vous avez écrit sur moi.

Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes que vous avez écrit sur moi.

Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes que vous avez écrit sur moi.

Pour moi, qui a déjà tant souffert, ça ne fait absolument rien du tout, si un petit journal provincial accuse de tous les crimes qu'on peut s'imaginer mais pour mon petit mousse, ce pauvre innocent, et les autres braves gens, ses amis, dont vous parlez si légèrement, ça doit être autre chose.

Pour moi qui a déjà tant souffert, ça ne fait absolument rien du tout, si un petit journal provincial accuse de tous les crimes qu’on peut s’imaginer ; mais pour mon petit mousse, ce pauvre innocent et les autres braves gens ses amis, dont vous parlez si légèrement, ça doit, être autre chose.

Pour moi qui a déjà tant souffert, ça ne fait absolument rien du tout, si un petit journal provincial accuse de tous les crimes qu'on peut s'imaginer ; mais pour mon petit mousse, ce pauvre innocent, et les autres braves gens, ses amis, dont vous parlez si légèrement, ça doit être autre chose.

Pour moi qui a déjà tant souffert, ça ne fait absolument rien du tout, si un petit journal provincial accuse de tous les crimes qu'on peut s'imaginer ; mais pour mon petit mousse, ce pauvre innocent, et les autres braves gens, ses amis, dont vous parlez si légèrement, ça doit être autre chose.

Pour moi qui a déjà tant souffert, ça ne fait absolument rien du tout, si un petit journal provincial accule de tous les crimes qu’on peut s’imaginer; mais pour mon petit mousse, ce pauvre innocent, et les autres braves gens, ses amis, dont vous parlez si légèrement, ça doit être autre chose.

Constatons, Monsieurs, que j'ai loué un petit yacht et que j'ai aussi engagé un mousse et que j'ai fait dans ce yacht et avec ce mousse et un de ses camarades et avec plusieurs des pécheurs du Havre qui ont l'habitude de promenader les étrangers, plusieurs promenades en mer; est-ce là une raison pour insulter et salir, je ne dis pas moi, mais ces autres braves gens, vos compatriotes.

Constatons, Monsieurs, que j'ai loué un petit yacht et que j'ai aussi engagé un mousse et que j'ai fait dans ce yacht et avec ce mousse et un de ses camarades et avec plusieurs des pêcheurs du Havre qui ont l'habitude de promenader les étrangers, plusieurs promenades en mer; est-ce là une raison pour insulter et salir, je ne dis pas moi, mais ces autres braves gens, vos compatriotes.

Constatons, Monsieurs, que j'ai loué un petit yacht et que j'ai aussi engagé un mousse et que j'ai fait dans ce yacht et avec ce mousse et un de ses camarades et avec plusieurs des pêcheurs du Havre qui ont l'habitude de promenader les étrangers, plusieurs promenades en mer; est-ce là une raison pour insulter et salir, je ne dis pas moi, mais ces autres braves gens, vos compatriotes.

Constatons, Monsieur, que j’ai loué un petit yacht et que j’ai aussi engagé un mousse et que j’ai fait dans co yacht et avec ce mousse et un de ses camarades et avec plusieurs des pêcheurs du Havre, qu’ont l’habitude de promenader les étrangers, plusieurs promenades en mer; est-ce là une raison pour insulter et salir, je ne dis pas moi, mais ces autres braves gens, vos compatriotes.

Constatons. Monsieurs, que j'ai loué un petit yacht et que j’ai aussi engagé un mousse et que j’ai fait dans ce yacht et avec ce mousse et un de ses camarades et avec plusieurs des pécheurs du gers, plusieurs promenades en mer ; est-ce là une raison pour insulter et salir, je ne dis pas moi, mais ces autres braves gens, vos compatriotes.

Pour moi, c'est déjà trop évident que tous le monde a le droit de m'insulter et de m'injurier parce que je suis l'ami d'Oscar Wilde.

Pour moi c’est déjà trop évident que tous le monde a le droit de m’insulter et de m’injurier parce que je suis l’ami d’Oscar Wilde.

Pour moi c'est déjà trop évident que tous le monde a le droit de m'insulter et de m'injurier parce que je suis l'ami d'Oscar Wilde.

Pour moi c'est déjà trop évident que tous le monde a le droit de m'insulter et de m'injurier parce que je suis l'ami d'Oscar Wilde.

Pour moi, c’est déjà trop évident que tout le monde a le droit de m’insulter et de m’injurier parce que je suis l’ami d’Oscar Wilde.

Pour moi. c'est déjà trop évident que tout le monde a le droit de m'insulter et de m'injurier parce que je suis l'ami d'Oscar Wilde.

Pour moi, c’est déjà trop évident que tout le monde a le droit de m’insulter et de m'injurier parce que je suis l’ami d’Oscar Wilde.

Pour moi, c'est déjà trop évident que tout le monde a le droit de m'insulter et de m'injurier parce que je suis l'ami d'Oscar Wilde.

Voilà mon crime, non pas que j'étais son ami, mais que je le suis toujours, et que je le serai jusqu la'mort (et même après, si Dieu le veut). Eh bien monsieur, ça n'entre pas dans mon système de moraliser, de lâcheur un ami, ni de renier même si cet ami est en prison ou dans l'enfer.

Voilà mon crime, non pas que j'étais son ami, mais que je le suis toujours et que je le serai jusqu'à la mort (et même après si Dieu le veut). Eh bien, monsieur, ça n'entre pas dans mon système de moraliser, de làcher un ami, ni de renier même si cet ami est en prison ou dans l'enfer...

Voilà mon crime, non pas que j’étais son ami mais que je le suis toujours et que je le serai jusqu’à la mort (et même après si Dieu le veut). Eh bien, monsieur, ça n’entre pas dans mon système de moraliser, de lâcher un ami, ni de renier même si cet ami est en prison ou dans l’enfer.

Voilà mon crime, non pas que j'étais son ami, mais que je le suis toujours et que je le serai jusqu'à la mort (et même après si Dieu le veut). Eh bien, monsieur, ça n'entre pas dans mon système de moraliser, de lâcher un ami, ni de renier même si cet ami est en prison ou dans l'enfer.

Voila mon crime, non pas que j'étais son ami mais que je le suis toujours et que je le serai jusqu'à la mort (et même après si Dieu le veut). Eh bien, monsieur, ça n'entre pas dans mon système de moraliser, de lâcher un ami, ni de renier même si cet ami est eu prison ou dans l'enfer.

Voila mon crime, non pas que j'étais son ami mais que je le suis toujours et que je le serai jusqu'à la mort (et même après si Dieu le veut). Eh bien, monsieur, ça n'entre pas dans mon système de moraliser, de lâcher un ami, ni de renier même si cet ami est eu prison ou dans l'enfer.

Voilà mon crime, non pas que j’étais son ami, mais que je le suis toujours et que je le serai jusqu’à la mort (et même après si Dieu le veut). Eh bien, monsieur, ça n’entre pas dans mon système de moraliser, de lâcher un ami, ni de renier même si cet ami est en prison ou en enfer...

Pour moi, c'est déjà trop évident que tout le monde a le droit de m'insulter et de m'injurier parce que je suis l'ami d'Oscar Wilde. Voilà mon crime, non pas que j'étais son ami mais que je le suis toujours, et que je le serai jusqu'à la mort, et meme après si Dieu le veut ! Eh bien ! monsieur, ça n'entre pas dans mon système de moralité de lâcher un ami ni de le renier, même si cet ami est en prison ou dans l'enfer.

Peut-être que j'ai tort, mais en tout cas je préfère consulter ma conscience que celle du Journal du Havre.

Peut-être que j’ai tort, mais en tout cas je préfère consulter ma conscience que celle du Journal du Havre.

Peut-être que j'ai tort, mais en tout cas je préfère consulter ma conscience que celle du Journal du Havre.

Peut-être que j'ai tort, mais en tout cas je préfère consulter ma conscience que celle du Journal du Havre.

Agréez, monsieur, mes compliments et mes excuses pour les fautes que j'ai sans doute fait dans une langue étrangère.

Agréez, Monsieur, mes compliements et mes excuses pour les fautes que j’ai sans doute fait dans une langue étrangère.

Agréez, Monsieur, mes compliementset mes excuses pour les fautes que j'ai sans doute fait dans une langue étrangère.

Agréez, Monsieur, mes compliementset mes excuses pour les fautes que j'ai sans doute fait dans une langue étrangère.

Agréez , monsieur, mes compliments et mes excuses pour les fautes que j'ai sans doute tait dans dans une langue étrangère.

OSCAR WILDE'S FRIEND
A letter from Lord Alfred Douglas --
Neither misfortune nor slavery...

LE HAVRE, August 1st. -- From a correspondent. Lord Alfred Douglas, whose presence in our city was reported by the Journal du Havre, addressed the editor of this newspaper the following letter:

August 1, boul. Francis I, No. 60.
Sir,

I just read in your diary some insulting things you wrote about me.

For me, who has already suffered so much, it doesn't matter at all if a small provincial newspaper accuses of all the crimes one can imagine, but for my little ship's boy, this poor innocent, and the other good people, his friends, of whom you speak so lightly, must be something else.

Let us note, Sirs, that I rented a small yacht and that I also hired a ship's boy and that I did in this yacht and with this ship's boy and one of his comrades and with several of the fishermen of Le Havre who have the habit of walking strangers, several walks at sea; is that a reason to insult and smear, I do not say me, but these other good people, your compatriots.

For me, it is already too obvious that everyone has the right to insult me and insult me because I am Oscar Wilde's friend.

This is my crime, not that I was his friend, but that I still am, and that I will be until death (and even after, God willing). Well sir, it's not in my system to moralize, to abandon a friend, or to deny even if this friend is in prison or in hell.

Maybe I'm wrong, but in any case I prefer to consult my conscience than that of the Journal du Havre.

Accept, sir, my compliments and my apologies for the mistakes I have undoubtedly made in a foreign language.