ÉCHOS

L’ami de l’esthète :

Lord Alfred Douglas écrit au Journal du Havre, avec plus de colère que de français, une lettre de laquelle nous détachons le passage suivant :

Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes qué vous avez écrit sur moi.

Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes que vous avez écrit sur moi.

Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes que vous avez écrit sur moi.

Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes que vous avez écrit sur moi.

Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes que vous avez écrit sur moi.

Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes que vous avez écrit sur moi.

Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes que vous avez écrit sur moi.

Je viens de lire dans votre journal des choses insultantes que vous avez écrites sur moi.

Pour moi qui ait déjà tant souffert, ça ne fait absolument rien du tout, si un petit journal provincial accuse de tous les crimes qu’on peut s'imaginer...

Pour moi qui ai déjà tant souffert, ça ne fait absolument rien du tout, si un petit journal provincial accuse de tous les crimes qu'on peut s'imaginer.

Pour moi qui ai déjà tant souffert, ça ne fait absolument rien du tout, si un petit journal provincial accuse de tous les crimes qu'un peut s'imaginer...

Pour moi, c’est déjà trop évident que tout le monde a le droit de m’insulter et de m’injurier parce que je suis l’ami d’Oscar Wilde.

Pour moi. c'est déjà trop évident que tout le monde a le droit de m'insulter et de m'injurier parce que je suis l'ami d'Oscar Wilde.

Pour moi, c’est déjà trop évident que tout le monde a le droit de m’insulter et de m'injurier parce que je suis l’ami d’Oscar Wilde.

Pour moi, c'est déjà trop évident que tout le monde a le droit de m'insulter et de m'injurier parce que je suis l'ami d'Oscar Wilde.

Pour moi, c'est déjà trop évident que tous le monde a le droit de m'insulter et de m'injurier parce que je suis l'ami d'Oscar Wilde.

Pour moi c’est déjà trop évident que tous le monde a le droit de m’insulter et de m’injurier parce que je suis l’ami d’Oscar Wilde.

Pour moi c'est déjà trop évident que tous le monde a le droit de m'insulter et de m'injurier parce que je suis l'ami d'Oscar Wilde.

Pour moi c'est déjà trop évident que tous le monde a le droit de m'insulter et de m'injurier parce que je suis l'ami d'Oscar Wilde.

Voilà mon crime, non pas que j’étais son ami, mais que je le suis toujours et que je le serai jusqu’à la mort (et même après si Dieu le veut). Eh bien, monsieur, ça n’entre pas dans mon système de moraliser, de lâcher un ami, ni de renier même si cet ami est en prison ou en enfer...

Voilà mon crime, non pas que j'étais son ami, mais que je le suis toujours et que je le serai jusqu'à la mort (et même après si Dieu le veut). Eh bien, monsieur, ça n'entre pas dans mon système de moraliser, de làcher un ami, ni de renier même si cet ami est en prison ou dans l'enfer...

Voilà mon crime, non pas que j’étais son ami mais que je le suis toujours et que je le serai jusqu’à la mort (et même après si Dieu le veut). Eh bien, monsieur, ça n’entre pas dans mon système de moraliser, de lâcher un ami, ni de renier même si cet ami est en prison ou dans l’enfer.

Voilà mon crime, non pas que j'étais son ami, mais que je le suis toujours et que je le serai jusqu'à la mort (et même après si Dieu le veut). Eh bien, monsieur, ça n'entre pas dans mon système de moraliser, de lâcher un ami, ni de renier même si cet ami est en prison ou dans l'enfer.

Voila mon crime, non pas que j'étais son ami mais que je le suis toujours et que je le serai jusqu'à la mort (et même après si Dieu le veut). Eh bien, monsieur, ça n'entre pas dans mon système de moraliser, de lâcher un ami, ni de renier même si cet ami est eu prison ou dans l'enfer.

Voila mon crime, non pas que j'étais son ami mais que je le suis toujours et que je le serai jusqu'à la mort (et même après si Dieu le veut). Eh bien, monsieur, ça n'entre pas dans mon système de moraliser, de lâcher un ami, ni de renier même si cet ami est eu prison ou dans l'enfer.

Voilà mon crime, non pas que j'étais son ami, mais que je le suis toujours, et que je le serai jusqu la'mort (et même après, si Dieu le veut). Eh bien monsieur, ça n'entre pas dans mon système de moraliser, de lâcheur un ami, ni de renier même si cet ami est en prison ou dans l'enfer.

Pour moi, c'est déjà trop évident que tout le monde a le droit de m'insulter et de m'injurier parce que je suis l'ami d'Oscar Wilde. Voilà mon crime, non pas que j'étais son ami mais que je le suis toujours, et que je le serai jusqu'à la mort, et meme après si Dieu le veut ! Eh bien ! monsieur, ça n'entre pas dans mon système de moralité de lâcher un ami ni de le renier, même si cet ami est en prison ou dans l'enfer.

Qui osera nier désormais la fidélité ?

ECHOES

The esthete's friend:

Lord Alfred Douglas writes to the Journal du Havre, with more anger than French, a letter from which we detach the following passage:

I just read in your journal some insulting things you wrote about me.

For me, who has already suffered so much, it doesn't matter at all if a small provincial newspaper accuses of all the crimes one can imagine...

For me, it is already too obvious that everyone has the right to insult me and insult me because I am Oscar Wilde's friend.

This is my crime, not that I was his friend, but that I still am and will be until death (and even after, God willing). Well, sir, it's not in my system to moralize, to let go of a friend, or to deny even if that friend is in prison or in hell...

Who will dare to deny fidelity henceforth?