A Travers la Presse
Oscar Wilde et le hard Labour

L’effroyable, le monstrueux, le barbare traitement infligé à Oscar Wilde par le peuple qui se prétend le plus civilisé du globe, a soulevé l’indignation de la presse entière. M. Henry Bauer écrit aujourd’hui dans l’Echo de Paris :

Les hyènes de la loi gardienne des sociétés n’ont, en aucun lieu du monde, inventé plus parfaite mortification de la carcasse humaine. Si un Anglais voyageur ose s’étonner après cela des tueries raffinées par les rois nègres de l’Afrique, c’est que ses principes d’humanité varient selon le lieu ou bien qu’il ignore les méthodes affectives des prisons de John Bull.

Les hyènes de la loi gardienne des société n'ont, en aucun lieu du monde, inventé plus parfaite mortification de la carcasse humaine. Si un Anglais voyageur ose s'étonner après cela aux tueries raffinées exercées par les rois nègres de l'Afrique, c'est que ses principes d'humanité varient selon le lieu ou bien qu'il ignore les méthodes afflictives des prisons de John Bull.

A la fin d’une journée de supplice, Oscar Wilde a été reconnu si gravement malade qu’on a dû le transporter à l’infirmerie de la prison. Durant le travail de la meule, au cours de la gymnastique d’écureuil, il était tombé plusieurs fois d’angoisse et d’épuisement. Les plus robustes natures ne résistent pas deux ans au hard labour ; après la condamnation de Wilde, plusieurs Anglais m’ont affirmé qu’il serait mort au bout de l’an. Ainsi, dans la patrie de Darwin, d’Herbert Spencer, un homme est condamné à mort pour la façon dont il assouvit dans l’alcôve ses appétits unisexuels, on ne saurait imaginer plus flagrant contraste entre les penseurs d’une nation et ses législateurs.

A la fin d'une journée de supplice, Oscar Wilde a été reconnu si gravement malade qu'on a dû le transporter à l'infirmerie de la prison. Durant le travail de la meule, au cours de la gymnastique d'écureuil, il était tombé plusieurs fois d'angoisse et d'épuisement. Les plus robustes natures ne résistent pas deux ans au hard labour ; après la condamnation de Wilde, plusieurs Anglais m'ont affirmé qu'il serait mort au bout de l'an. Ainsi, dans la patrie de Darwin, d'Herbert Spencer, un homme est condamné à mort pour la façon dont il assouvit dans l'alcôve ses appétits unisexuels ; on ne saurait imaginer plus flagrant contraste entre les penseurs d'une nation et ses législateurs.

Through the Press
Oscar Wilde and hard labor

The appalling, the monstrous, the barbarous treatment inflicted on Oscar Wilde by the people who claim to be the most civilized people on the globe, aroused the indignation of the entire press. M. Henry Bauer writes today in the Echo de Paris:

The hyenas of the guardian law of societies have, nowhere in the world, invented a more perfect mortification of the human carcass. If an English traveler dares to wonder afterward at the refined killings of the Negro kings of Africa, it is because his principles of humanity vary according to the place or because he is unaware of the affective methods of the prisons of John Bull.

At the end of a day of ordeal, Oscar Wilde was found to be so seriously ill that he had to be taken to the prison infirmary. During the work of the millstone, during the squirrel gymnastics, he had fallen down several times from anguish and exhaustion. The most robust natures do not withstand two years of hard plowing; after Wilde's conviction, several Englishmen assured me that he would be dead at the end of the year. Thus, in the homeland of Darwin, of Herbert Spencer, a man is condemned to death for the way in which he satisfies his unisexual appetites in the alcove, one could not imagine a more flagrant contrast between the thinkers of a nation and its legislators. .

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