AU PALAIS
Le procès Oscar Wilde

Les journaux se font l’écho des rumeurs les plus sensationnelles, sur ce procès et il est inutile de dissimuler qu’on se demande un peu partout sur quelle illustration la foudre va tomber : il y a assurément de l’orage dans l’air. Une nouvelle bien extraordinaire est celle d’après la quelle sir Edward Clarke, qui représentait M. Wilde dans le procès intenté à lord Queensberry, offrirait de le défendre cette fois encore, et gratuitement : sir Edward Clarke était le soliciter général de la dernière administration conservatrice; il est aussi un des chefs du parti clérical anglican à la Chambre des communes. Par une coïncidence particulièrement regrettable pour le célèbre avocat, la cour des divorces examine ces jours-ci la demande en restitution de droits conjugaux formulée par la comtesse Russell ; or cette jeune dame, dans le procès en divorce qu'elle avait intenté jadis à son mari (petit-fils du grand ministre lord John Russell) l’avait accusé du même crime aujourd’hui imputé à M. Wilde, et elle hase sa demande actuelle sur une rétractation formelle de cette accusation, qu'elle prétend n’avoir formulée que sur les conseils de sir Edward Clarke, son défenseur!

Les journaux de cet après-midi se font l’écho des rumeurs les plus sensationnelles, et il est inutile de dissimuler qu’on se demande un peu partout sur quelle illustration la foudre va tomber : il y a assurément de l’orage dans l’air. Une nouvelle bien extraordinaire est celle d’après laquelle sir Edward Clarke, qui représentait M. Wilde dans le procès intenté à lord Queensberry, offrirait de le défendre cette fois encore, et gratuitement : sir Edward Clarke était le soliciter général de la dernière administration conservatrice ; il est aussi un des chefs du parti clérical anglican à la Chambre des communes. Par une coïncidence particulièrement regrettable pour le célèbre avocat, la cour des divorces examine ces jours-ci la demande en restitution de droits conjugaux formulée par la comtesse Russell; or cette jeune dame, dans le procès en divorce qu’elle avait intenté jadis à son mari (petit-fils du grand ministre lord John Russell) l’avait accusé du même crime; aujourd’hui imputé à M. Wilde, et elle base sa demande actuelle sur une rétractation formelle de cette accusation, qu'elle prétend n’avoir formulée que sur les conseils de sir Edward Clarke, son défenseur!

Les journaux de cet après-midi se font l’écho des rumeurs les plus sensationnelles, et il est inutile de dissimuler qu'on se demande un peu partout sur quelle illustration la foudre va tomber : il y a assurément de l’orage dans l’air. Une nouvelle bien extraordinaire est celle d’après laquelle sir Edward Clarke, qui représentait M. Wilde dans le procès intenté à lord Queensberry, offrirait de le défendre cette fois encore, et gratuitement : sir Edward Clarke était le solicitor général de la dernière administration conservatrice ; il est aussi un des chefs du parti clérical anglican à la Chambre des communes. Par une coïncidence particulièrement regrettable pour le célèbre avocat, la cour des divorces examine ces jours-ci la demande en restitution de droits conjugaux formulée par la comtesse Russell ; or cette jeune dame, dans le procès en divorce qu’elle avait intenté jadis à son mari (petit-fils du grand ministre lord John Russell) l’avait accusé du même crime aujourd’hui imputé à M. Wilde, et elle base sa demande actuelle sur une rétractation formelle de cette accusation, qu'elle prétend n’avoir formulée que sur les conseils de sir Edward Clarke, son défenseur!

Les journaux de cet après-midi se font l'écho des rumeurs les plus sensationnelles, et il est inutile de dissimuler qu'on se demande un peu partout sur quelle illustration la foudre va tomber: il y a assurement de l'orage dans l'air. Une nouvelle bien extraordinaire est celle d'après laquelle sir Edward Clarke, qui représentait M. Wilde dans le procès intenté à lord Queensberry, offrirait de le défendre cette fois encore, et gratuitement : sir Edward Clarke était le soliciter général de la dernière administration conservatrice; il est aussi un des chefs du parti clérical anglican à la Chambre des communes. Par une coïncidence particulièreindnt regrettable pour le célèbre avocat, la cour des divorces examine ces jours-ci la demande en restitution de droits conjugaux formulée par la comtesse Russell; or cette jeune dame, dans le procès en divorce qu'elle avait intenté jadis à son mari (petit-fils du grand ministre lord John Russell) l'avait accusé du meme crime aujourd'hui imputé à M. Wilde, et elle base sa demande actuelle sur une rétractation formelle de cette accusation, qu'elle prétend n'avoir formulée que sur les conseils de sir Edward Clarke, son défenseur!

Les journaux de cet après-midi se font l'écho des rumeurs les plus sensationnelles et il est inutile de dissimuler qu'on se demande un peu partout sur quelle illustration la foudre va tomber il y a assurément de l'orage dans l'air. Une nouvelle bien extraordinaire est celle d'après laquelle sir Edward Clarke, qui représentait M. Wilde dans le procès intenté à lord Queensberry, offrirait de le défendre cette fois encore, et gratuitement: sir Edward Clarke était le solicitor général de la dernière administration conservatrice il est aussi un des chefs du parti clérical anglican à la Chambre des communes. Par une coïncidence particulièrement regrettable pour le célèbre avocat, la cour des divorces examine ces jours la demande en restitution de droits conjugaux formulée par la comtesse Russell; or cette jeune dame, dans le procès en divorce qu'elle avait intenté jadis a son mari (petit-fils du grand ministre lord John Russell) l'avait accusé du même crime aujourd'hui imputé à M. Wilde, et elle base sa demande actuelle sur une rétractation formelle de cette accusation, qu'elle prétend n'avoir formulée que sur les conseils de sir Edward Clarke, son défenseur!

La Westminster Gazette fait au sujet du procès Wilde-Queensberry une série d’observations intéressantes. Le juge Henn Collins, qui présidait les débats à Old Bailey, M. Oscar Wilde, l’accusateur, M.Carson défenseur du marquis, et M. Gill, son principal avoué, sont tous des Irlandais gradés de l’Université de Dublin. Mais voici qui est plus fort : M. Wilde et son terrible cross-examinator, M. Carson, lequel a plus que personne contribué à sa ruine, sont des camarades d’études: ils ont fait partie du même collège universitaire à Dublin (Trinity collège) et de la même classe : ils ont pris en semble leur degré. M. Wilde était au nombre des élèves les plus distingués et à Oxford, où il étudia plus tard, il passa très brillamment ses examens classiques.

La Westminster Gazette fait au sujet du procès Wilde-Queensberry une série d’observations intéressantes. Le juge Henn Collins, qui présidait les débats à Old Bailey, M. Oscar Wilde, l’accusateur, M.Carson défenseur du marquis, et M. Gill, son principal avoué, sont tous des Irlandais gradés de l’Université de Dublin. Mais voici qui est plus fort : M. Wilde et son terrible cross-examinator, M. Carson, lequel a plus que personne contribué à sa ruine, sont des camarades d’études: ils ont fait partie du même collège universitaire à Dublin (Trinity collège) et de la même classe : ils ont pris ensemble leur degré. M. Wilde était au nombre des élèves les plus distingués et à Oxford, où il étudia plus tard, il passa très brillamment ses examens classiques.

La Westminster Gazette fait au sujet du procès Wilde-Queensberry une série d'observations intéressantes. Le juge Henn Collins, qui présidait les débats à Old Bailey, M. Oscar Wilde, l'accusateur, M. Carson, défenseur du marquis, et M. Gill, son principal avoué, sont tous des Irlandais gradés de l'université de Dublin. Mais voici qui est plus fort: M. Wilde et son terrible cross-examinator, M. Carson, lequel a plus que personne contribué à sa ruine, sont des camarades d'études; ils ont fait partie du même collège universitaire à Dublin (Trinity college) et de la même classe ils ont pris ensemble leur degré. M. Wilde était au nombre des élèves les plus distingués et à Oxford, où il étudia plus tard, il passa très brillamment ses examens classiques.

La Westminster Gazette fait au sujet du procès Wilde-Queensberry une série d’observations intéressantes. Le juge Henn Collins, qui présidait les débats à Old Bailey, M. Oscar Wilde, l’accusateur, M. Carson défenseur du marquis, et M. Gill, son principal avoué, sont tous des Irlandais gradés de l’Université de Dublin. Mais voici qui est plus fort : M. Wilde et son terrible cross-examination, M. Carson, lequel a plus que personne contribué à sa ruine, sont des camarades d’études : ils ont fait partie du même collège universitaire A Dublin (Trinity collège) et de la même classe : ils ont pris ensemble leur degré. M. Wilde était au nombre des élèves les plus distingués et à Oxford, où il étudia plus tard, il passa très brillamment ses examens classiques.

La Westminster Gazette fait au sujet de procès Wilde-Oueensberry une série d'observations intéressantes. Le juge Henn Collins, qui présidait les débats à Old Bailev, M. Oscar Wilde, l'accusateur, M.Carson défenseur du marquis, et M. Gill, son principal avoué, sont tous des Irlandais gradés de l'Université de Dublin. Mais voici qui est plus fort; M. Wilde et son terrible cross-examinator, M. Carson, lequel a plus que personne contribué à sa ruine, sont des camarades d'études: ils ont fait partie du meme collège universitaire à Dublin (Trinity collège) et de la même classe: ils ont pris ensemble leur degré. M. Wilde était au nombre des élèves les pins distingués et à Ox-ford, où il étudia plus tard, il passa très brillamment ses examens classiques.

AT THE PALACE
The Oscar Wilde Trial

The newspapers echo the most sensational rumors about this trial and it is useless to hide the fact that people are wondering everywhere on which illustration the lightning will fall: there is certainly a storm in the air. . A most extraordinary piece of news is that Sir Edward Clarke, who represented Mr. Wilde in the lawsuit against Lord Queensberry, would offer to defend him this time again, and free of charge: Sir Edward Clarke was the Solicitor General of the last Administration conservative; he is also one of the leaders of the Anglican clerical party in the House of Commons. By a particularly regrettable coincidence for the famous lawyer, the court of the divorces examines these days the request for restitution of marital rights formulated by the countess Russell; now this young lady, in the suit for divorce which she had formerly brought against her husband (grandson of the great minister, Lord John Russell) had accused him of the same crime now imputed to Mr. Wilde, and she bases her current demand on a formal retraction of this accusation, which she claims to have made only on the advice of Sir Edward Clarke, her defender!

The Westminster Gazette makes a series of interesting observations about the Wilde-Queensberry trial. Judge Henn Collins, who presided over the proceedings at the Old Bailey, Mr. Oscar Wilde, the accuser, Mr. Carson defender of the Marquess, and Mr. Gill, his principal attorney, are all Irishmen with degrees from the University of Dublin. But here is who is stronger: Mr. Wilde and his terrible cross-examinator, Mr. Carson, who contributed more than anyone to his ruin, are comrades in studies: they were part of the same university college in Dublin (Trinity college) and of the same class: they took their degree together. Mr. Wilde was among the most distinguished pupils, and at Oxford, where he later studied, he passed his classical examinations very brilliantly.