La Santé d’Oscar Wilde.

Sur la foi d’informations de source anglaise, la presse française s’était montrée fort émue de traitement barbare auquel le condamné était soumis, traitement qui aurait déterminé chez l’esthète infortuné une véritable crise de folie.

Sur la foi d'informations de source anglaise, la presse française s'était montrée fort émue du traitement barbare auquel le condamné était soumis, traitement qui aurait déterminé chez l'esthète infortuné une véritable crise de folie.

Sur la foi d’informations de source anglaise, la presse française s'était montrée fort émue du traitement barbare auquel le condamné était soumis, traitement qui aurait déterminé chez l’esthète infortuné une véritable crise de folie.

Or, il paraitrait que ces renseigne mente étaient très exagérés. C’est, du moine, ce qui résume d’une lettre que le gouverneur de la prison de Pentonville vient d’adresser à M. William H. Wilde, frère du détenu.

Or il paraîtrait que ces renseignements étaient très exagères. C'est, du moins ce qui résulte d’une lettre que le gouverneur de la prison de Pentonville vient d’adresser à M. William K. Wilde, frère du détenu :

Or il paraîtrait que ces renseignements étaient très exagérés. C'est, du moins ce qui résulte d'une lettre que le gouverneur de le prison de Pentonville vient d'adresser à M. William K. Wilde, frère du détenu :

C’est, du moins, ce qui résulte d’une lettre que le gouverneur de la prison de Pentonville vient d’adresser à M. William K. Wilde, frère du détenu :

"Les rapports des journaux, écrit-il, sont de cruelles inventions Le prisonnier va bien. Dans l’éventualité d’une maladie grave, une communications vous serait immédiatement envoyée."

« Les rapports des journaux, écrit-il, sont de cruelles inventions. Le prisonnier va bien. Dans l'éventualité d'une maladie grave, une communication vous serait immédiatement envoyée ».

« Les rapports des journaux, écrit-il, sont de cruelles inventions. Le prisonnier va bien. Dans l’éventualité d’une maladie grave, une communication vous serait immédiatement envoyée ».

« Les rapports des journaux, écrit-il, sont de cruelles inventions. Le prisonnier va bien. Dans l’éventualité d’une maladie grave, une communication vous serait immédiatement en voyée ».

Les rapports des journaux sont de cruelles inventions. Le prisonnier va bien. Dans l'éventualité d'une maladie grave une communication vous serait immédiatement envoyée.

Interrogé par un rédacteur du Stard, le gouverneur a ajouté :

"Aucun prisonnier n’est astreint ici à aucun travaille, s’il n’a été déclaré capable de le supporter par les médecins, qui l’examinent minutieusement."

« Aucun prisonnier n’est astreint ici à aucun travail s’il n’a été déclaré capable de le supporter par les médecins, qui l’examinent minutieusement ».

« Aucun prisonnier n'est astreint ici à aucun travail, s’il n’a été déclaré capable de le supporter par les médecins, qui l’examinent minutieusement. »

« Aucun prisonier n'est astreint ici à aucun travail, s'il n'a été déclaré capable de le supporter par les médecins, qui l'examinent minutieusement. »

En fait, Oscar Wilde est actuellement à l’infirmerie et a été dispensé des obligations les plus pénibles.

En fait, Oscar Wilde est actuellement à l'infirmerie et a été dispensé des obligations les plus pénibles.

En fait, Oscar Wilde est actuellement à l'infirmerie et a été dispensé des obligations les plus pénibles.

En fait, Oscar Wilde est actuellement à l’infirmerie et a été dispensé des obligations les plus pénibles.

Il n’a pas plus à travailler qu’un détenu ordinaire, mais le régime lui sera appliqué dans toute sa rigueur dès qu’il sera de nouveau en état de le supporter.

Il n’a pas plus à travailler qu’un détenu ordinaire, mais le régime lui sera appliqué dans toute sa rigueur dès qu’il sera de nouveau en état de le supporter.

Il n'a pas plus à travailler qu'un détenu ordinaire, mais le régime lui sera appliqué dans toute sa rigueur dès qu'il sera de nouveau en état de le supporter.

Il n’a pas plus à travailler qu'un détenu ordinaire, mais le régime lui sera appliqué dans toute sa rigueur dès qu'il sera de nouveau en état de le supporter.

The Health of Oscar Wilde.

On the basis of information from English sources, the French press had shown itself to be deeply moved by the barbaric treatment to which the condemned man was subjected, a treatment which would have caused the unfortunate esthete to go into a veritable fit of madness.

However, it seems that this information was very exaggerated. This is, of the monk, what sums up a letter which the governor of the prison of Pentonville has just addressed to Mr. William H. Wilde, brother of the prisoner.

"The newspaper reports," he wrote, "are cruel inventions. The prisoner is well. In the event of serious illness, a communication would be immediately sent to you."

Asked by a Stard editor, the governor added:

"No prisoner is compelled here to do any work, if he has not been declared capable of supporting it by the doctors, who examine him minutely."

In fact, Oscar Wilde is currently in the infirmary and has been excused from the most onerous obligations.

He does not have to work any more than an ordinary prisoner, but the regime will be applied to him in all its rigor as soon as he is again able to bear it.