A L'ETRANGER
L'affaire Oscar Wilde

Londres.-- Oscar Wilde semble avoir perdu son assurance. Après avoir opposé une attitude hautaine et dégagée aux accusations dirigées contre lui, il cède à l'exaspération la plus étrange, la plus enfantine à propos du régime auquel il est soumis.

Oscar Wilde semble avoir perdu de son assurance. Après avoir opposé une attitude hautaine et dégagée aux accusations dirigées contre lui, il cède à l'exaspération la plus étrange, la plus enfantine à propos du régime auquel il est soumis.

Oscar Wilde se plaint surtout d'être privé de cigarettes et de boissons spiritueuses, réduit à une demi-bouteille de vin ordinaire par jour et privé de la société de ses amis. Il ne pourra en effet recevoir qu'une seule visite et seulement au jour fixé par le règlement. Invité à désigner celui de ses amis qu'il préférait rencontrer, il a nommé le jeune lord Alfred Douglas. Mais ce nom a été effacé et remplacé par celui d'un autre ami de l'écrivain, M. Rosse, dont la personnalité n'a pas été mêlée au procès.

Oscar Wilde se plaint surtout d'être privé de cigarettes et de boissons spiritueuses, réduit à une demi-bouteille de vin ordinaire par jour et prive de la société de ses amis. Il ne pourra en effet recevoir qu'une seule visite et seulement au jour fixé par le règlement. Invitée à désigner celui de ses amis qu'il préférait rencontrer, il a nommé le jeune lord Alfred Douglas. Mais ce nom a été effacé et remplacé par celui d'un autre ami de l'écrivain, M. Rosse, dont la personnalité n'a pas été mêlée au procès.

L’auteur d’Un mari idéal se plaint surtout d’être privé de cigarettes et de boissons spiritueuses, réduit à une demi-bouteille de vin ordinaire par jour et privé de la société de ses amis. Il ne pourra en effet recevoir qu'une seule visite et seulement au jour fixé par le règlement. Invité à désigner celui de ses amis qu'il préférait rencontrer, il a nommé le jeune lord Alfred Douglas, qui s’était d’ailleurs présenté à plusieurs reprises depuis vendredi soir sans être admis. Sur les représentations de M. D. Humphreys, le nom de lord Alfred Douglas a été effacé et remplacé par celui d’un autre ami de l’écrivain, M. Rosse, qui déjeunait avec lui le jour de son arrestation et dont la personnalité n’a pas été mêlée au procès.

L'auteur d'Un mari idéal se plaint surtout d'être privé de cigarettes et de boissons spiritueuses, réduit à une demi-bouteille de vin ordinaire par jour et privé de la société de ses amis. Il ne pourra en effet recevoir qu'une seule visite et seulement au jour fixé par le règlement. Invité à désigner celui de ses amis qu'il préférait rencontrer, il a nommé le jeune lord Alfred Douglas, qui s'était d'ailleurs présenté à plusieurs reprises depuis vendredi soir sans être admis. Sur les représentations de M. D. Humphreys, le nom de lord Alfred Douglas a été effacé et remplacé par celui d'un autre ami de l'écrivain, M. Rosse, qui déjeunait avec lui le jour de son arrestation et dont la personnalité n'a pas été mêlée au procès.

L'auteur d'Un mari idéal se plaint surtout d’être privé de cigarettes et de boissons spiritueuses, réduit à une demi-bouteille de vin ordinaire par jour et privé de la sociétê de ses amis. Il ne pourra, en effet, recevoir qu'une seule visite, et seulement au jour fixé par le règlement. Invité à désigner celui de ses amis qu’il préférerait rencontrer, il a nommé le jeune lord Alfred Douglas, qui s'était d’ailleurs présenté à plusieurs reprises depuis vendredi soir sans être admis. Sur les représentations de M. D. Humphreys, le nom de lord Alfred Douglas a été effacé et remplacé par celui d'un autre ami de l'écrivain. M. Rosse, qui déjeunait avec lui le jour de son arrestation et dont la personnalité n’a nas été mêlée au procès.

Oscar Wilde a obtenu l'usage de meubles et de coussins que lui ont envoyés ses amis. Il a reçu également du linge, des livres, de la parfumerie, des opiacés, et il peut lire les journaux.

Oscar Wilde a obtenu l'usage de meubles et de coussins que lui ont envoyé ses amis. II a reçu également du linge, des livres, de la parfumerie, des opiacés, et il peut lire les journaux.

Cependant, Oscar Wilde a demandé et obtenu l'usage de meubles et de coussins, que lui ont envoyé immédiatement ses amis. Il a reçu également du linge, des livres, de la parfumerie, des opiacés, et il peut lire les journaux,

Les nouvelles les plus attristantes circulent au sujet de l'audience qui sera tenue jeudi. On assure que les premières investigations auraient aggravé considérablement la situation de l'inculpé. La preuve aurait été acquise que, parmi les actes d'immoralité qui lui sont imputés, plusieurs auraient été accomplis sans le consentement et même malgré la résistance de ceux qui les subissaient. Si le jury venait à accepter comme évidentes de pareilles accusations, la peine de la servitude pénale à perpétuité pourrait seule être prononcée contre l'accusé.

Les nouvelles les plus attristantes circulent au sujet de l'audience qui sera tenue jeudi. On assure que les premières investigations auraient aggravé considérablement la situation de l'inculpé. La preuve aurait été acquise que parmi les actes d'immoralité qui lui sont imputés, plusieurs auraient été accomplis sans le consentement et même malgré la résistance de ceux qui les subissaient. Si le jury venait à accepter comme évidentes de pareilles accusations, la peine de la servitude pénale à perpétuité pourrait seule être prononcée contre l'accusé.

On assure dans des milieux généralement bien informés que les premières investigations auraient aggravé considérablement la situation de l’inculpé. La preuve aurait été acquise que, parmi les actes d'immoralité qui lui sont imputés, plusieurs auraient été accomplis sans le consentement et même malgré la résistance de ceux qui les subissaient. Si le jury venait à accepter comme évidentes de pareilles accusations, la peine de la servitude pénale à perpétuité pourrait seule être prononcée contre l'accusé.

La preuve aurait été acquise que, parmi les actes d'immoralité qui lui sont imputés, plusieurs auraient été accomplis sans le consentement et même malgré la résistance de ceux qui les subissaient. Si le jury venait à accepter comme évidentes de pareilles accusations, la peine de la servitude pénale à perpétuité pourrait seule être prononcée contre l’accusé.

Les nouvelles les plus attristantes circulent au sujet de l'audience qui sera tenue jeudi. Nous les enregistrons sous toutes réserves, la sévère discrétion des magistrats et des hommes de loi ne nous permettant pas de les contrôler. On assure dans des milieux généralement bien informés que les premières investigations auraient aggravé considérablement la situation de l'inculpé. La preuve aurait été acquise que, parmi les actes d'immoralité qui lui sont imputés, plusieurs auraient été accomplis sans le consentement et même malgré la résistance de ceux qui les subissaient. Si le jury venait à accepter comme évidentes de pareilles accusations, la peine de la servitude pénale à perpétuité pourrait seule être prononcée contre l'accusé. Sir Edward Clarke a réellement proposé, comme vous en étiez informé, de se charger sans honoraires de la défense de M. Wilde: celui-ci a accepté avec empressement.

ABROAD
The Oscar Wilde Affair

London.--Oscar Wilde seems to have lost his confidence. After having opposed a haughty and disengaged attitude to the accusations directed against him, he gives in to the strangest, most childish exasperation about the regime to which he is subjected.

Oscar Wilde chiefly complains of being deprived of cigarettes and spirits, reduced to half a bottle of ordinary wine a day, and deprived of the company of his friends. He can only receive one visit and only on the day fixed by the regulations. Asked to choose which of his friends he preferred to meet, he named the young Lord Alfred Douglas. But this name has been erased and replaced by that of another friend of the writer, Mr. Rosse, whose personality was not involved in the trial.

Oscar Wilde obtained the use of furniture and cushions sent to him by his friends. He also received linen, books, perfumery, opiates, and he can read newspapers.

The most saddening news is circulating about the hearing to be held on Thursday. It is assured that the first investigations would have considerably aggravated the situation of the accused. The proof would have been acquired that, among the acts of immorality which are imputed to him, several would have been accomplished without the consent and even in spite of the resistance of those who suffered them. If the jury were to accept as obvious such charges, the sentence of penal servitude for life could alone be pronounced against the accused.