TRIBUNAUX ÉTRANGERS
DEUXIÈME PROCÈS D'OSCAR WILDE
(De notre correspondant particulier)

Londres, 22 mai.

Les nouveaux scandales d'hier, le verdict de culpabilité rendu contre Alfred Taylor ont littéralement exaspéré la curiosité publique. C'est à qui trouvera place dans la salle d'audience, si petite et si mal aménagée. Verrons-nous enfin le terme de cette répugnante affaire?

Wilde arrive à dix heures et demie, accompagné du révérend Stewart Headlam, l'un de ses garants pour la mise en liberté sous caution. Il est pâle, grave, un peu nerveux, d'une nervosité qui se traduit par de continuels mouvements des mains, gantées, dégantées, regantées sans cesse. Son cas est aujourd'hui simplifié. Grâce à la décision du jury dans le premier procès et au verdict rendu hier à charge de Taylor, l'accusation se trouve réduite. Wilde a à se défendre d'avoir, sans préméditation, sans « conspiracy », commis des actes obscènes avec Charles Parker, Alfred Wood, Shelley et une personne demeurée inconnue.

Dès l'ouverture de la séance, le solicitor general résume les faits de la poursuite. Nos lecteurs en ont connu le récit par nos premiers comptes rendus.

Au moment où le témoin Edward Shelley se présente à la barre, l'entrée du marquis de Queensberry produit quelque sensation. Shelley est ce jeune employé de librairie que Wilde avait rencontré chez un de ses éditeurs et qu'il invita à dîner, puis à souper.

On se rappelle qu'il a fait des aveux graves relativement aux actes d'immoralité reprochés à Wilde et auxquels l'accusé l'aurait incité, et la défense ne peut lui reprocher, comme à d'autres témoins, Wood par exemple, d'avoir vécu de chantage.

Cependant le contre-examen, habile et supérieurement conduit, auquel Shelley a été soumis par sir Edward Clarke, nous a présenté ce témoin sous un jour nouveau. Il lui a fallu avouer un état maladif général qui engendre parfois chez lui des interruptions de la présence d'esprit. L'organe de la défense l'a pris, sinon en flagrant délit de mensonge, du moins en flagrant délit d'oubli et d'erreur. Le témoin a confondu des faits et des dates.

Sir Edward Clarke a produit certaines lettres de lui à Wilde qui n'avaient pas été lues au premier procès. Celle-ci entre autres: « Mon cher Oscar, serez-vous chez vous samedi prochain dans la soirée? Je suis très désireux de vous voir. J'aurais voulu aller vous demander ce soir, mais je souffre, des nerfs, à cause de mes insomnies, et je dois rester à la maison. Il me tarde de vous rencontrer depuis une semaine; j'ai bien des choses à vous dire. Si je ne viens pas auparavant, ne pensez pas que je vous néglige, car je n'oublierai jamais vos bontés, et j'ai conscience que je ne pourrai jamais vous exprimer suffisamment ma gratitude. »

Or, à l'époque où cette lettre a été écrite, Shelley prétendait s'être éloigné de Wilde avec horreur. Le témoin avoue s'être trompé et s'efforce de remettre un peu d'ordre dans ses dates. Il n'y parvient point.

Vers la fin de cette déposition, Wilde, dont la pâleur augmente depuis l'ouverture des débats, a demandé quelques instants de répit. L'audience a été suspendue pendant quelques minutes pour lui permettre de quitter le dock et la salle.

On entend ensuite M. Mathews, l'ancien patron de Shelley, et M. Vogel, propriétaire d'Albemarle hôtel, dont les dépositions sont connues.

La défense a meilleur marché d'Alfred Wood et de Charles Parker, dont les répugnantes déclarations ont fait le tour de la chronique judiciaire. Ils maintiennent leurs dépositions sur tous les points relatifs à des relations honteuses avec Oscar Wilde, mais par contre ils ne songent même pas nier les nombreux et graves faits de chantage que leur reproche sir Edward Clarke. Ils ne sont pas toujours d'accord sur les époques et sur les chiffres, mais ils ne contestent point leur culpabilité.

L'audience est levée à quatre heures et demie et renvoyée à demain jeudi.

L'audience est levée à quatre heures trente et renvoyée à lundi, onze heures.

Le télégraphe vous aura fait connaître déjà la sentence rendue par le magistrat qui préside le tribunal de Marlborough street, devant lequel ont comparu ce matin le marquis de Queensberry et son fils aîné, pour répondre de leur scandaleuse altercation. Une erreur a été commise à ce propos par tous les journaux d'hier soir et par le Times de ce matin; ils ont mis en cause lord Alfred Douglas, l'ami d'Oscar Wilde, tandis qu'il s'agissait d'un autre fils du marquis, l'aîné de ceux qui vivent actuellement, lord Percy Sholto Douglas de Hawick, qui est marié et à la femme duquel le marquis avait écrit des lettres grossières. Cette rectification faite, les détails que je vous ai adressés hier sont tous exacts: les deux cautions de 12,500 francs chacune exigées par le juge seront restituées dans six mois aux condamnés, à condition que, d'ici là, ils n'aient été l'objet d'aucune poursuite ou plainte pour des faits analogues à ceux qui ont amené leur comparution d'aujourd'hui.

Après le procès, une double manifestation s'est produite dans la rue. Commele marquis de Queensberry, sorti le premier, remontait en voiture, la foule l'a accueilli par de bruyants applaudissements. Le départ de lord Percy Sholto Douglas a été souligné par quelques sifflets; on se rappelle qu'il s'est porté caution pour Oscar Wilde, ce qui a sans doute contribué à lui aliéner l'opinion populaire, bien plus que la scène de boxe de Piccadilly.

Le père et le fils se sont dirigés, l'un suivant l'autre, vers Old Bailey, pour assister à la continuation du procès Wilde.

Nous recevons à propos de la confusion commise entre les deux fils de lord Queensberry la lettre suivante de lord Alfred Douglas:

Le Temps reçoit, à propos de la confusion commise entre les deux fils de lord Queensberry, la lettre suivante de lord Alfred Douglas:

Le Temps reçoit, à propos de la confusion commise entre les deux fils de lord Queensberry, la lettre suivante de lord Alfred Douglas :

Le Temps reçoit, à propos de la confusion commise entre les deux fils de lord Queensberry, la lettre suivante de lord Alfred Douglas :

HOTEL DE LA POSTE
ROUEN
Le 22 mai.

Monsieur,

Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n'est pas moi malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a jamais même parlé avec lui.

Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n'est pas mai malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites, à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a jamais même parlé avec lui.

Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l’affaire de mon frère. le marquis de Queensberry. Ce n’est pas moi malheureusement qui s’est battu avec lord Queensberry, c’est mon frère ainé lord Douglas of Hawick. Ce n’est pas aussi, comme uous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frire a fait ce qu’il a fait, puisqu’il ne connaît pas Taylor et n’a jamais même parlé de lui.

Le 22 mai. Monsieur, Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n'est pas moi, malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné, lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connait pas Taylor et n'a jamais même parlé de lui.

Le 22 mai. Monsieur, Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Ce n'est pas moi, malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné, lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connait pas Taylor et n'a jamais même parlé de lui.

Je viens de lire dans votre journal une version tout à fait inexacte de l'affaire de mon frère, le marquis de Queensberry. Çe n'est pas moi malheureusement qui s'est battu avec lord Queensberry c'est mon frère ainé lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a jamais mème parlé avec lui. C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables.

« Ce n'est pas moi malheureusement, ecrit-il, qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a jamais même parlé avec lui.

Ce n’est pas moi « malheureusement » qui s'est battu avec lord Queensberry, c’est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n’est pas aussi, comme vous le dites, à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu’il a fait, puisqu’il ne connaît pas Taylor et n’a même jamais parlé avec lui.

Ce n’est pas moi « malheureusement » qui s'est battu avec lord Queensberry, c’est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n’est pas aussi, comme vous le dites, à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu’il a fait, puisqu’il ne connaît pas Taylor et n’a même jamais parlé avec lui.

Ce n'est pas moi malheureusement, écrit-il, qui s'est battu avec lord Queensberry, c'est mon frère aîné lord Douglas of Hawick. Ce n'est pas aussi, comme vous le dites, à cause du verdict contre Taylor que mon frère a fait ce qu'il a fait, puisqu'il ne connaît pas Taylor et n'a même jamais parlé avec lui.

C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables.

C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossiéreté incroyables.

C’est parce que le marquis, depuis deux mois, n’a pas cessé d’écrire a la femme de mon frère des lettres d’une obscénité et d'une grossièreté incroyables.

C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables.

C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossiéreté incroyables.

C’est parce que le marquis, depuis deux mois, n’a pas cessé d’écrire à la femme de mon frère des lettres d’une obscénité et d’une grossiéreté incroyables.

« C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables. »

C’est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cessé d'écrire à la femme de mon frère des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables...

C'est parce que le marquis, depuis deux mois, n'a pas cesse d'ecrire a la femme de mon lite des lettres d'une obscénité et d'une grossièreté incroyables.

Encore une erreur assez sérieuse que vous avez faite c'est de parler de madame ma mère, la marquise de Queensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaître, monsieur, que c'est lui qui est le mari divorcé de cette dame, le mari divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s'est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans, et qu'il est encore divorcé.

Encore une erreur assez sèrieuse que vous avez faite, c'est de parler de madame ma mère, la marquise de Oueensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaître, Monsieur, que c'est lui qui est le mari divorcé de cette dame, le mari divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s'est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans, et qu'il est encore divorcé.

Encore une erreur assez sérieuse qua vous avez faite, c'est de parler de madame ma mère, la marquise de Queensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaître, monsieur, que c'est lui qui est le mari divorcé de cette dame, le mari divorcé à cause de sa cruaté et de son adulterie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s'est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans, et qu'il est encore divorcé.

Encore une erreur assez sérieuse que vous avez faites c’est de parier de madame ma mère, la marquise de Queensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaître, monsieur, que c’est lui qui est le mari divorcé de cette dame le mari divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s’est encore marié il y a quinze mois avec une jeune fille de dix-sept ans, et qui est encore divorcé.

Encore une erreur assez sérieuse que vous avez faites c'est de parler de madame ma mère, la marquise de Queensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaître, monsieur, que c'est lui qui est le mari divorcé de cette dame le mari divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s'est encore marié il y a quinze mois avec une fille de dix-sept ans, et qui est encore divorcé.

Encore une erreur assez sérieuse que vous avez faites c'est de parler de madame ma mère, la marquise de Queensberry, comme la femme divorcée de mon père. Permettez-moi de vous faire connaître, monsieur, que c'est lui qui est le mari divorcé de cette dame le mari divorcé à cause de sa cruauté et de son adulterie depuis huit ans. Ajoutons que le marquis s'est encore marié il y a quinze mois avec une fille de dix-sept ans, et qui est encore divorcé.

Je vous prie, monsieur de vouloir bien agréer mes excuses pour les fautes que j'ai dû faire dans une langue que je suis très peu accoutumé à écrire, et en même temps mes compliments très distingués.

Je vous prie, monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses pour les fautes que j'ai dû faire dans une langue que je suis très peu accoutumé a écrire, et en même temps mes compliments très distingués.

Je vous prie, Monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses pour les fautes que j'ai dû faire dans une langue que je suis très peu accoutumé à écrire, et en même temps mes compliments très distingués.

Je vous prie, monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses pour les fautes que j'ai dû faire dans une langue que je suis inaccoutumé à écrire, et en même temps mes compliments très distingués.

Je vous prie, monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses pour les fautes que j'ai dû faire dans une langue que je suis inaccoutumé à écrire, et en même temps mes compliments très distingués.

Je vous prie, monsieur, de vouloir bien agréer mes excuses pouq les fautes que j’ai dû faire dans une langue que je suis inaccoutumé à écrire, et en même temps mes compliments très distingués.

ALFRED DOUGLAS.

FOREIGN COURTS
SECOND TRIAL OF OSCAR WILDE
(From our private correspondent)

London, May 22.

Yesterday's new scandals, the guilty verdict against Alfred Taylor literally exasperated public curiosity. It's who will find a place in the courtroom, so small and so badly fitted out. Will we finally see the end of this disgusting affair?

Wilde arrives at ten-thirty, accompanied by the Reverend Stewart Headlam, one of his sureties for bail. He is pale, serious, a little nervous, with a nervousness that is expressed by continual movements of the hands, gloved, ungloved, re-gloved constantly. His case is now simplified. Thanks to the jury's decision in the first trial and yesterday's verdict against Taylor, the charge is reduced. Wilde has to defend himself from having, without premeditation, without "conspiracy", committed obscene acts with Charles Parker, Alfred Wood, Shelley and a person who remained unknown.

At the opening of the session, the solicitor general summarizes the facts of the prosecution. Our readers have learned the story from our first reports.

As the witness Edward Shelley takes the stand, the entry of the Marquess of Queensberry produces some sensation. Shelley is this young bookstore employee whom Wilde had met at one of his publishers and whom he invited to dinner, then to supper.

It will be remembered that he made serious confessions relating to the acts of immorality with which Wilde was accused and to which the accused allegedly incited him, and the defense cannot reproach him, like other witnesses, Wood for example, to have lived through blackmail.

However, the skilful and superiorly conducted cross-examination to which Shelley was subjected by Sir Edward Clarke has presented this witness to us in a new light. He had to confess to a general ill state which sometimes leads to interruptions in his presence of mind. The defense body caught him, if not in flagrante delicto of lying, at least in flagrante delicto of forgetfulness and error. The witness confused facts and dates.

Sir Edward Clarke produced certain letters from him to Wilde which had not been read at the first trial. This one among others: “My dear Oscar, will you be at home next Saturday evening? I am very eager to see you. I would have liked to go and ask you this evening, but I suffer from nerves, because of my insomnia, and I have to stay at home. I have been looking forward to meeting you for a week; I have many things to tell you. If I don't come before, don't think that I am neglecting you, for I will never forget your kindnesses, and I am aware that I will never be able to express my gratitude enough to you. »

Now, at the time this letter was written, Shelley claimed to have walked away from Wilde in horror. The witness admits having made a mistake and endeavors to restore some order in his dates. He doesn't succeed.

Towards the end of this testimony, Wilde, whose pallor has increased since the opening of the proceedings, asked for a few moments of respite. The hearing was adjourned for a few minutes to allow him to leave the dock and the room.

We then hear Mr. Mathews, the former boss of Shelley, and Mr. Vogel, owner of the Albemarle hotel, whose depositions are known.

The defense is cheaper for Alfred Wood and Charles Parker, whose repugnant declarations have made the rounds of the judicial chronicle. They maintain their depositions on all the points relating to shameful relations with Oscar Wilde, but on the other hand they do not even dream of denying the numerous and serious acts of blackmail that Sir Edward Clarke accuses them of. They do not always agree on the times and the figures, but they do not dispute their guilt.

The hearing adjourned at four-thirty and adjourned until tomorrow, Thursday.

The telegraph will have already informed you of the sentence rendered by the magistrate presiding over the court in Marlborough Street, before which the Marquess of Queensberry and his eldest son appeared this morning to answer for their scandalous altercation. A mistake was made in this respect by all the papers last night and by the Times this morning; they implicated Lord Alfred Douglas, the friend of Oscar Wilde, while it was another son of the Marquess, the eldest of those now living, Lord Percy Sholto Douglas of Hawick, who is married and to whose wife the Marquis had written rude letters. This rectification made, the details I sent you yesterday are all correct: the two sureties of 12,500 francs each demanded by the judge will be returned to the condemned in six months, provided that, by then, they have not been object of any prosecution or complaint for facts similar to those which led to their appearance today.

After the trial, a double demonstration took place in the street. As the Marquess of Queensberry, out first, got back into the car, the crowd greeted him with loud applause. The departure of Lord Percy Sholto Douglas was marked by a few whistles; we remember that he stood surety for Oscar Wilde, which undoubtedly contributed to alienating him from popular opinion, much more than the Piccadilly boxing scene.

Father and son headed, one after the other, to the Old Bailey to watch the continuation of the Wilde trial.

We receive the following letter from Lord Alfred Douglas concerning the confusion committed between the two sons of Lord Queensberry:

HOTEL DE LA POSTE
ROUEN
May 22.

Sir,

I have just read in your newspaper a completely inaccurate version of the case of my brother, the Marquess of Queensberry. Unfortunately, it was not I who fought with Lord Queensberry, it was my elder brother, Lord Douglas of Hawick. It's also not, as you say because of the verdict against Taylor that my brother did what he did, since he doesn't know Taylor and never even spoke with him.

It's because the marquis, for two months, hasn't stopped writing letters of incredible obscenity and rudeness to my brother's wife.

Another rather serious mistake you have made is to refer to my lady, the Marchioness of Queensberry, as my father's divorced wife. Let me acquaint you, sir, that he is the divorced husband of this lady, the divorced husband because of his cruelty and adultery for eight years. Let us add that the marquis was again married fifteen months ago to a young girl of seventeen, and that he is still divorced.

Please, sir, please accept my apologies for the mistakes I had to make in a language that I am very unaccustomed to writing, and at the same time my very distinguished compliments.

ALFRED DOUGLAS.

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