CHRONIQUE JUDICIAIRE
L'affaire Oscar Wilde

On écrit de Londres:

Voici de nouveaux détails sur la mise en liberté d'Oscar Wilde.

Ses garants ont comparu hier, devant le tribunal de police de Bow street, où le siège du juge était occupé par M. Vaughan. C'est d'abord le révérend Steward Headlam, clergyman à la physionomie essentiellement grave. En réponse aux questions qui lui sont posées, il déclare sous serment, et après avoir baisé la Bible, qu'il se porte caution pour Wilde et que, si la somme de 1,250 livres, qu'il offre en garantie, venait à être perdue pour lui, il n'en résulterait aucun dommage pour ses créanciers ni pour sa succession.

Les garants d'Oscar Wilde ont comparu ce matin, devant le tribunal de police de Bow street, où le siège du juge était occupé par M. Vaughan. C'est d'abord le révérend Steward Headlam, clergyman à la physionomie essentiellement grave. En réponse aux questions qui lui sont posées, il déclare sous serment, et après avoir baisé la Bible, qu'il se porte caution pour Wilde et que, si la somme de 1,250 livres, qu'il offre en garantie, venait à être perdue pour lui, il n'en résulterait aucun dommage pour ses créanciers ni pour sa succession.

Londres, 9 mai. -- Les garants d'Oscar Wilde ont comparu hier devant le tribunal de police de Bow street, où le siège du juge était occupé par M. Vaughan. C'est d'abord le révérend Stewart Headlam, clergyman à la physionomie essentiellement grave. En réponse aux questions qui lui sont posées, il déclare sous serment, et après avoir embrassé la Bible, qu'il se porte caution pour Wilde et que, si la somme de 1,250 livres (31,250 fr.), qu'il offre en garantie, venait à être perdue pour lui, il n'en résulterait aucun dommage ni pour ses créanciers, ni pour sa succession.

Londres, 9 mai. — Les garants d'Oscar Wilde ont comparu hier devant le tribunal de police de Bow Street, où le siège du juge était occupé par M. Vaughan. C’est d’abord le révérend Stewart Headlam, clergyman à la physionomie essentiellement grave. En réponse pense aux questions qui lui sont posées, il déclare sous serment, et après avoir embrassé la Bible, qu’il se porte caution pour Wilde et que, si la somme de 1,250 livres (31,250 fr.), qu’il offre en garantie, venait à être perdue pour lui, il n’en résulterait aucun dommage ni pour ses créanciers, ni pour sa succession.

Les garants d’Oscar Wilde ont comparu hier devant le tribunal de police de Bow-Street. C’est d’abord le révérend Steward Headlam, clergyman solennel, un « père Helyett », parait-il, très réussi. En réponse aux questions qui lui sont posées par le magistrat, M. Vaughan, il déclare sous serment, après avoir baisé la Bible, « qu’il se porte caution pour Wilde et que, si la somme de 1,250 livres, qu’il offre en garantie, venait à être perdue pour lui, il n’en résulterait aucun dommage pour ses créanciers ni pour sa succession ».

Vient ensuite lord Percy Sholto Douglas de Hawick, frère du marquis de Queensberry et oncle du jeune lord Afred Douglas, qui prête le même serment. Il porte presque le même costume, a l'air d'un autre clergyman plus jeune.

Vient ensuite lord Percy Sholto Douglas de Hawick, frère du marquis de Queensberry et oncle du jeune lord Alfred Douglas, qui prête le même serment. Il porte presque le même costume, a l'air d'un autre clergyman plus jeune.

Vient ensuite lord Percy Shollo Douglas de Hawick, frère du marquis de Queensberry et oncle du jeune lord Alfred Douglas, qui prête le même serment. Il porte presque le même costume, a l’air d’un autre clergyman plus jeune.

Vient ensuite lord Percy Sholto Douglas Hawick, frère du marquis de Queensberry et oncle du jeune lord Alfred Douglas, qui prête le même serment. Il porte presque le même costume et a l'air d'un autre clergyman plus plus jeune.

Vient ensuite lord Percy Sholto Douglas Hawick, frère du marquis de Queensberry et oncle du jeune lord Alfred Douglas,qui prête le même serment. Il porte presque le même costume et a l'air d'un autre clergyman plus 7 plus jeune.

Une fois les cautions de ces deux garants acceptées, il a entendu le personnage le plus intéressé à la question, c'est-à-dire le prisonnier qui devra, comme lord Sholto Douglas et le révérend Stewart Headlam, déposer devant la cour et voir accepter sa caution, - laquelle a été portée à 2,500 livres sterling - 62,500 francs. La mise en liberté provisoire d'Oscar Wilde a donc été cotée 125,000 francs et non 50,000, comme on l'a dit.

Une fois les cautions de ces deux garants acceptées, le juge a entendu le personnage le plus intéressé à la question, c'est-à-dire le prisonnier, qui devait, comme lord Sholto Douglas et le révérend Stewart Headlam, déposer devant la cour et voir accepter sa caution, — laquelle a été portée à 2,500 livres sterling, 62.500 fr. La mise en liberté provisoire d’Oscar Wilde a donc été cotée 125,000 fr. et non 50,000 comme on l'a dit.

Une fois les cautions de ces deux garants acceptées, il a entendu le personnage le plus intéressé à la question, c'est-à-dire le prisonnier qui devra, comme lord Sholto Douglas et le révérend Stewart Headlam, déposer devant la cour et voir accepter sa caution, laquelle a été portée à 2,500 livres sterling -- 62,500 francs. La mise en liberté provisoire d'Oscar Wilde a donc été cotée 125,000 francs.

Une fois les cautions de ces deux garants acceptées, le tribunal a entendu le personnage le plus intéressé à la question, c’est-à-dire le prisonnier, qui devra, comme lord Sholto Douglas et le révérend Stewart Headlam, déposer devant la cour et voir accepter sa caution, laquelle a été portée à 2,500 livres sterlin (62,500 francs). La mise en liberté provisoire d'Oscar Wilde a donc été cotée 128,000 francs.

Une fois les cautions de ces deux garants acceptées, le tribunal a entendu le personnage le plus intéressé à la question, c'est-à-dire le prisonnier, qui devra, comme lord Sholto Douglas et le révérend Stewart Headiam, déposer devant la cour et voir accepter sa caution, laquelle a été portée à 2,500 livres sterlin (62,500 francs). La mise en liberté provisoire d'Oscar Wilde a donc été cotée 128,000 francs.

M. Vaughan remet au conseil un ordre d'élargissement portant le nom du prisonnier. Il consent à ce que cet ordre ne soit pas transmis par la police et à ce que Wilde soit amené à Bow street dans un fiacre au lieu de faire le trajet dans une voiture cellulaire.

M. Vaughan remet au conseil un ordre d'élargissement portant le nom du prisonnier. Il consent à ce que cet ordre ne soit pas transmis par la police et à ce que Wilde soit amené à Bow street dans un fiacre au lieu de faire le trajet dans une voiture cellulaire.

M. Vaughan remet au conseil un ordre d’élargissement portant le nom du prisonnier. Il consent à ce que cet ordre ne soit pas transmis par la police et à ce que Wilde soit amené à Bow Street dans un fiacre au lieu de faire le trajet dans une voiture cellulaire.

M. Vaughan remet au conseil un ordre d'élargissement portant le nom du prisonnier. Il consent à ce que cet ordre ne soit pas transmis par la police et à ce que Wilde soit amené à Bow street dans un fiacre au lieu de faire le trajet dans une voiture cellulaire.

M. Vaughan remet au conseil un ordre d'élargissement portant le nom du prisonnier. Il consent à ce que cet ordre ne soit pas transmis par la police et à ce que Wilde soit amené à Bow Street dans un fiacre au lieu de faire le trajet dans une voiture cellulaire.

M. Vaughan remet au conseil un ordre d’élargissement portent le nom du prisonnier. Il consent à ce que cet ordre ne soit pas transmis par la police et à ce que Wilde soit amené à Bow Street dans un fiacre au lieu de faire le trajet dans une voiture cellulaire.

Wilde, prévenu le matin, attendait au greffe, en toilette de ville, prêt à partir. Les formalités d'écrou ayant été accomplies par M. le colonel Melman, gouverneur d'Holloway, il est monté en voiture pour se rendre à Bow street.

Wilde, prévenu depuis le matin, attendait au greffe, en toilette de ville, prêt à partir; les formalités d'écrou ayant été accomplies par M. le colonel Melman, gouverneur d'Holloway, il est monté en voiture pour se rendre à Bow street.

Wilde, prévenu depuis le matin, attendait au greffe, en toilette de ville, prêt à partir. Les formalités d'écrou ayant été accomplies par M. le colonel Melman, gouverneur d'Holloway, il est monté en voiture pour se rendre à Bow street.

Wilde, prévenu depuis le matin, attendait au greffe, en toilette de ville, prêt à partir ; les formalités d’écrou ayant été accomplies par M. le colonel Melman, gouverneur d Holloway, il est monté en voiture pour se rendre à Bow Street.

Wilde, prévenu depuis le matin, attendait au greffe, en toilette de ville, prêt à partir. Les formalités d’écrou aj'ant été accomplies par M. le colonel Melman, gouver neur d’Holloway, il est monté en voiture pour se rendre à Bow Street.

Wilde, prévenu depuis le matin, attendait au greffe, en toilette de ville, prêt à partir. Les formalités d’écrou ayant été accomplies, il est monté en voiture pour se rendre à Bow street.

Le bruit de son arrivée avait circulé et la salle d'audience était comble. Ç'a été une déconvenue pour tout le monde d'apprendre que les formalités se dénoueraient en chambre du conseil. C'est au seuil de cette chambre que Wilde s'est vu pour la première fois, depuis le 5 avril, délivré de la présence des policement. Sa caution acceptés, il a pu quitter librement Bow street avec ses amis et sir Edward Clarke, son avocat, qui l'était venu rejoindre. Il était alors environ quatre heures. Wilde a été conduit au grand hôtel Terminus du Midland railway, où un appartement lui avait été réservé. Sa détention aura duré presque trente-deux jours.

Le bruit de son arrivée avait circulé et la salle d'audience était comble. C’a été une déconvenue pour tout le monde d'apprendre que les formalités se dénoueraient en chambre du conseil. C’est au seuil de cette chambre que Wilde s’est vu, pour la première fois depuis le 5 avril, délivré de la présence des policemen. La caution acceptée, il a pu quitter librement Bow Street avec ses amis et sir Edward Clarke, son avocat, qui l’était venu rejoindre. Il était environ quatre heures. Wilde a été conduit au grand hôtel Terminus de Midland railway, où un appartement lui avait été réservé. Sa détention aura duré presque trente-deux jours.

Le bruit de son arrivée avait circulé et la salle d'audience était comble. Ç'a été une déconvenue pour tout le monde d'apprendre que tes formalités se dénoueraient en chambre du conseil. C'est au seuil de cette chambre que Wilde s'est vu, pour ta première fois depuis le 5 avril, délivré de la présence des policemen. La caution acceptée, il a pu quitter librement Bowstreet avec ses amis et sir Edward Clarke, son avocat, qui l'était venu rejoindre. Il était environ quatre heures. Wiide a été conduit au grand hôtel Terminus de Midland railway, où un appartement lui avait été réservé. Sa détention aura duré presque trente-deux jours.

Le bruit de son arrivée avait circulé et la salle d'audience était comble. Ç'a été une déconvenue pour tout le monde d'apprendre que les formalités se dénoueraient en chambre du conseil. C'est au seuil de cette chambre que Wilde s'est vu pour la première fois, depuis le 5 avril, délivré de la présence des policemen. Sa caution acceptée, il a pu quitter librement Bow street avec ses amis et sir Edward Clarke, son avocat, qui l'était venu rejoindre. Il était alors environ quatre heures. Wilde a été conduit au grand hôtel Terminus du Midland railway, où un appartement lui avait été réservé. Sa détention aura duré presque trente-deux jours. Voici en quels termes le révérend Stewart Headlam a exposé les motifs pour lesquels il se portait garant en faveur de l'accusé:

Le bruit de son arrivée avait circulé et la salle d'audience était comblé. [...] pour tout le monde [...]. C'est au seuil de cette chambre que Wilde s’est vu, pour la première fois depuis le 5 avril, délivré de la présence des policemen. Sa caution acceptée, il a pu quitter librement Bow Street avec ses amis et sir Edward Clarke, son avocat, qui l'était venu rejoindre. Il était alors environ quatre heures.

Voici en quels termes le révérend Stewart Headlam a exposé les motifs pour lesquels il se portait garant en faveur de l'accusé.

Voici en quels termes le révérend Stewart Meadlam a exposé les motifs pour lesquels il se portait garant en faveur de l’accusé ;

« Parmi les amis d'Oscar Wilde et du docteur Wilde, son père, je suis de ceux qui gardent une entière confiance dans l'issue du procès. L'opinion s'égare, mais ce n'est pas sa faute. L'attitude de Wilde n'a pas toujours été telle qu'on aurait pu la souhaiter parce que la prison et les épreuves subies depuis un mois ont altéré sa santé. Je lui donne volontiers ma caution afin qu'il se repose, qu'il reprenne des forces et que bientôt, le plus tôt possible, il comparaisse devant ses nouveaux juges, le corps, le coeur et l'esprit dispos. »

Parmi les amis d'Oscar Wilde et du docteur Wilde, son père, je suis de ceux qui gardent une entière confiance dans l'issue du procès. L'opinion s'égare, mais ce n'est pas sa faute. L'attitude de Wilde n'a pas toujours été telle qu'on aurait pu la souhaiter parce que la prison et les épreuves subies depuis un mois ont altéré sa santé. Je lui donne volontiers ma caution afin qu'il se repose, qu'il reprenne des forces et que bientôt, le plus tôt possible, il comparaisse devant ses nouveaux juges, le corps, le cœur et l'esprit dispos.

Parmi les amis d'Oscar Wilde et du docteur Wilde, son père, je suis de ceux qui gardent nue entière confiance dans l'issue au procès. L’opinion s’égare, mais ce n’est pas sa faute. L’attitude de Wilde n'a pas toujours été telle qu’on aurait pu la souhaiter, parce que la prison et les épreuves subies depuis un mois ont altéré sa santé. Je lui donne volontiers ma caution, afin qu’il se repose, qu'il reprenne ses forces et que bientôt, le plus tôt possible, il comparaisse devant ses nouveaux juges, le corps, le cœur et l’esprit dispos.

Oscar Wilde n'a pas quitté l'hôtel du Midland. Il a passé la journée à mettre ses affaires en ordre et à s'entretenir avec les avoués et avec un ou deux de ses amis intimes. Son état de santé laisse d'ailleurs beaucoup à désirer. Il est très abattu et se plaint de ne pouvoir dormir. En conséquence, il refuse de recevoir les journalistes et d'exprimer son opinion sur son procès.

Oscar Wilde qui avait passé la nuit à l’hôtel du Midland n’a pas quitté l’hôtel aujourd’hui. Il a passé la journée à mettre ses affaires en ordre et à s’entretenir avec les avoués et avec un ou deux de ses amis les plus intimes. Son état de santé laisse d’ailleurs beaucoup a désirer. Il est très abattu et se plaint de ne pouvoir dormir. En conséquence, il refuse de recevoir les journalistes et d’exprimer son opinion sur son procès.

Oscar Wilde, qui avait passé la nuit à l'hôtel du Midland, n'a pas quitté l'hôtel aujourd'hui. Il a passé la journée à mettre ses affaires en ordre et à s'entretenir avec les avoués et avec un ou deux de ses amis les plus intimes. Son état de santé laisse d'ailleurs beaucoup à désirer. Il est très abattu et se plaint de ne pouvoir dormir. En conséquence, il refuse de recevoir les journalistes et d'exprimer son opinion sur son procès.

Le secret est gardé sur l'heure de son départ de Londres et sur la localité du littoral où il a décidé d'aller prendre son repos en attendant sa comparution.

Le secret est gardé sur l'heure de son départ de Londres et sur la localité du littoral où il a décidé d'aller prendre du repos en attendant sa comparution. La police est tenue au courant de ses mouvements.

Le secret est gardé sur l’heure de son départ de Londres et sur la localité du littoral où il a décidé d’aller prendre du repos en attendant sa comparution. La police sera tenue au courant de ses mouvements.

Le secret est gardé sur l'heure de son départ de Londres et sur la localité du littoral où il a décidé d’aller prendre du repos en attendant sa comparution. La police sera tenue au courant de ses mouvements.

Le secret est gardé sur l'heure de son départ de Londres et sur la localité du littoral où il a décidé d’aller prendre du repos en attendant sa comparution. La police seule est tenue au courant de ses mouvements.

Le secret est gardé sur l’heure de son départ de Londres et sur la localité du littoral où il a décidé d’aller prendre du repos en attendant sa comparution. La police seule est tenue au courant de ses mouvements.

Le secret est gardé sur l'heure de son départ de Londres et sur la localité du littoral où il a décidé d’aller prendre du repos en attendant se comparution. La police seule est tenue au courant de ses mouvements.

Le secret est gardé sur l'heure de son départ le Londres et sur la localité du littoral où il a décidé d'aller prendre du repos en attendant sa comparution. La police seule est tenue au courant de ses mouvements.

La police seule est tenue au courant de ses mouvements.

JUDICIAL CHRONICLE
The Oscar Wilde Affair

We write from London:

Here are new details on the release of Oscar Wilde.

His sureties appeared yesterday, at Bow street Police Court, where the judge's seat was occupied by Mr Vaughan. First is the Reverend Steward Headlam, a clergyman with an essentially grave countenance. In response to the questions put to him, he declares under oath, and after having kissed the Bible, that he stands surety for Wilde and that, if the sum of 1,250 pounds, which he offers as guarantee, were to be lost for him, there would be no damage to his creditors or his estate.

Next comes Lord Percy Sholto Douglas of Hawick, brother of the Marquess of Queensberry and uncle of the young Lord Afred Douglas, who takes the same oath. He wears almost the same costume, looks like another younger clergyman.

Once the bonds of these two guarantors had been accepted, he heard the person most interested in the question, that is to say the prisoner who, like Lord Sholto Douglas and the Reverend Stewart Headlam, will have to testify before the court and see accept his deposit, - which has been increased to 2,500 pounds sterling - 62,500 francs. The provisional release of Oscar Wilde was therefore listed at 125,000 francs and not 50,000, as has been said.

Mr. Vaughan hands the council a release order bearing the name of the prisoner. He agrees that this order will not be passed on by the police and that Wilde will be brought to Bow street in a hackney carriage instead of traveling in a police car.

Wilde, notified in the morning, was waiting at the court office, in his street clothes, ready to leave. The security formalities having been completed by Colonel Melman, Governor of Holloway, he got into the car to go to Bow street.

Word of his arrival had circulated and the courtroom was packed. It was a disappointment for everyone to learn that the formalities would be settled in the council chambers. It was on the threshold of this room that Wilde saw himself for the first time, since April 5, freed from the presence of the police. His bail accepted, he was able to leave Bow Street freely with his friends and Sir Edward Clarke, his lawyer, who had come to join him. It was then about four o'clock. Wilde was taken to the grand Hotel Terminus on the Midland Railway, where an apartment had been reserved for him. His detention lasted almost thirty-two days.

This is how the Reverend Stewart Headlam set out the reasons why he vouched for the accused.

“Among the friends of Oscar Wilde and of Doctor Wilde, his father, I am one of those who have complete confidence in the outcome of the trial. Opinion is misguided, but it is not its fault. Wilde's attitude has not always been such as one might have wished because the prison and the ordeals undergone for a month have affected his health. I gladly give him my bail so that he can rest, regain his strength and soon, as soon as possible, appear before his new judges, body, heart and mind ready. »

Oscar Wilde has not left the Midland hotel. He spent the day putting his affairs in order and talking with the attorneys and with one or two of his intimate friends. His state of health leaves much to be desired. He is very dejected and complains of not being able to sleep. Consequently, he refuses to receive journalists and to express his opinion on his trial.

The secret is kept about the time of his departure from London and the locality on the coast where he decided to take his rest while awaiting his appearance.

Only the police are kept informed of his movements.