Les Tribunaux
Le Procès Wilde

Nous avons trop le respect de nos lectrices et de nos lecteurs pour entreprendre le récit minutieux du procès scandaleux qui passionne en ce moment l'Angleterre et dont nous n’avions point voulu parler jusqu’alors, à cause de ses détails ignominieux.

Ce n’est même point un conte « pour lire entre hommes », et nous nous efforcerons de donner le plus brièvement possible un aperçu des mœurs.... singulières de quelques membres de l’aristocratia anglaise.

M. Oscar Wilde, littérateur fort connu d’outre-Manchce, témoignait, parait-il, depuis plusieurs années, une affection toute particulière pour lord Alfred Douglas, le fils du marquis de Queensberry. Ce dernier, voulant arracher le jeune homme à l’influence pernicieuse de son ami, insulta publiquement M. Wilde pour le forcer à déposer une plainte.

M. Wilde tomba dans le piège qui lui était tendu et intenta un procès au marquis de Queensberry. Mais les débats révélèrent des faits si répugnants que l’avocat de M. Wilde n’hésita pas à annoncer aux juges le désistement de son client.

Ce fut alors au tour du marquis de porter plainte et, avant hier soir, M. Oscar Wilde était arrêté et écroué au moment où il se préparait à fuir à l’étranger.

Lord Alfred Douglas a offert en vain une caution pour obtenir la libérté provisoire de son « ami ». Sa conduite est commentée sévèrement à Londres ; à l’audience, on a lu les lettres à lui adressées par le marquis de Queensberry, qui sont celles d’un père au comble de la honte. Lord Douglas y répondait par des télégrammes de ce genre :

Quel drôle de petit bonhomme vous faites !

Ou bien encore :

Quand vous serez mort, il n’y aura pas grand monde pour vous regretter.

« Quel drôle de bonhomme vous faites! Quand vous serez mort, il n'y aura pas grand monde pour vous regretter. »

« Quel drôle de bonhomme vous faites! Quand vous serez mort, il n'y aura pas grand monde pour vous regretter. »

En Angleterre, où le respect dû au chef de famille est profondément ancré,cette méprisable conduite de lord Douglas a provoqué l’indignation générale.

Quant à Oscar Wilde, il comparaîtra jeudi devant le tribunal de Bow-Street.

L’affaire Oscar Wilde est reprise aujourd’hui devant le tribunal de Bow-Street.

L'affaire Oscar Wilde est reprise aujourd'hui devant le tribunal de Bow-Street.

L'affaire Oscar Wilde est reprise aujourd'hui devant le tribunal de Bow-Street.

L'affaire Oscar Wilde est reprise aujourd'hui devant le tribunal de Bow street.

L’affaire Oscar Wilde est reprisa aujourd'hui devant le tribunal de Bow Street.

L’affaire Oscar Wilde est reprise aujourd'hui devant le tribunal de Bow Street.

L'affaire Oscar Wilde est reprise aujourd'hui devant le tribunal de Bow Street.

L’affaire Oscar Wilde est reprise aujourd’hui devant le tribunal de Bow Street.

L’affaire Oscar Wilde est reprisé devant le tribunal de Bow-Street.

L’affaire Oscar Wilde est reprisa aujourd'hui devant le tribunal do Bow Street.

L’affaire Oscar Wilde a été reprise hier devant le tribunal de Bow-Street.

L’affaire Oscar Wilde a été reprise hier devant le tribunal de Bow-Street.

L’affaire Oscar Wilde a été reprise hier devant le tribunal de Bow-Street.

L’affaire Oscar Wilde a été reprise hier devant le tribunal de Bow-Street.

L’affaire Oscar Wilde a été reprise hier devant le tribunal de Bow Street.

Londres.-- Le procès Oscar Wilde a repris aujourd'hui devant le tribunal de Bow-street.

Hier, le juge d'instruction a entendu un grand nombre de témoins ; il a pu se convaincre rapidement que M. Wilde n’était pas seul en cause.

On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.

On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.

On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.

On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.

On parle d'arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d'être opérées.

On parle d'arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d'être opérées.

On parle d'arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d'être opérées.

On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.

On parle d'arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d'être opérées.

On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.

On parle d'arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d'être opérées.

On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.

On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.

On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.

On parle d'arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d'être opérées.

On parle d'arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d'être opérées.

On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.

On parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.

On parle d'arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d'être opérées.

Un parle d’arrestations sensationnelles qui seraient sur le point d’être opérées.

Pour finir, un détail qui peint l’hypocrite pudibonderie anglaise:

Un journal a pu se faire une réclame monstre et a vu son tirage doublé en faisant crier dans les rues qu’il était le seul à Londres qui ne dit rien de l’affaire Wilde et que par conséquent tous les pères de famille pouvaient l’acheter.

Ce procès a causé à Londres une grande sensation. Tous les journaux anglais en ont parlé sans mâcher les mots, tous, sauf un qui s’est taillé une reclame monstre et qui a vu son tirage augmenter en faisant crier dans les rues qu’il était le seul de la capitale anglaise qui ne dit rien de l’affaire Wilde et que, par conséquent, tous les pères de famille pouvaient l’acheter.

Est-ce assez anglais ? En France, on n’aurait jamais trouve cela.

Maurice Cabs.

Courts
The Wilde Trial

We have too much respect from our readers to undertake the meticulous account of the scandalous trial which is currently exciting England and which we had not wanted to talk about until then, because of its ignominious details.

It is not even a tale "to read among men", and we will endeavor to give as briefly as possible an outline of the mores .... singular of some members of the English aristocracy.

Mr. Oscar Wilde, a well-known writer across the Channel, had, it seems, for several years shown a very special affection for Lord Alfred Douglas, the son of the Marquess of Queensberry. The latter, wanting to snatch the young man from the pernicious influence of his friend, publicly insulted Mr. Wilde to force him to lodge a complaint.

Mr. Wilde fell into the trap set for him and sued the Marquess of Queensberry. But the proceedings revealed facts so repugnant that Mr. Wilde's lawyer did not hesitate to announce to the judges his client's withdrawal.

It was then the Marquis's turn to lodge a complaint and, the day before last night, Mr. Oscar Wilde was arrested and imprisoned just as he was preparing to flee abroad.

Lord Alfred Douglas unsuccessfully offered bail to obtain the provisional release of his "friend". His conduct is commented on severely in London; in court were read the letters addressed to him by the Marquess of Queensberry, which are those of a father in the height of shame. Lord Douglas answered them with telegrams of this kind:

What a funny little guy you are!

Or even :

When you're dead, there won't be many people to miss you.

In England, where the respect due to the head of the family is deeply rooted, this despicable conduct of Lord Douglas has provoked general indignation.

As for Oscar Wilde, he will appear in Bow-Street Court on Thursday.

Yesterday, the investigating judge heard a large number of witnesses; he was able to convince himself quickly that Mr. Wilde was not the only one involved.

There is talk of sensational arrests that are about to be made.

Finally, a detail that paints English hypocritical prudishness:

A newspaper was able to make a monster advertisement and saw its circulation doubled by shouting in the streets that it was the only one in London which said nothing about the Wilde affair and that consequently all the fathers of families could to buy.

Is that English enough? In France, we would never have found that.

Maurice Cabs.

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