L'Aventure de M. Wilde

Nous avons relaté hier les incident du procès Wilde et meme annoncé l'arrestation.

La détermination de M. Wilde, de retirer sa plainte avait été prise, dit-on, depuis jeudi soir.

En tous cas il ne parut pas en public, hier, au tribunal. Il y passa pourtant quelque temps, puisse rendit à l'hotel Holborn viaduct.

Il passa une partie de l'après midi à un autre hôtel, le Cadogan, de Sloane street, et c'est là que, vers six heures du soir, deux détectives vinrent l'arrêter.

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quant un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il demanda ce qu'on allait faire de lui: « Vous conduire à Scotland yard. -- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? -- Oui. -- Pourrai-je fournir une caution ? -- Ce n'est pas à moi à vous le dire. -- Fumer? -- Nous ne le savons pas. »

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il demanda ce qu'on allait faire de lui: « Vous conduire à Scotland yard. -- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? --Oui. -- Pourrai-je fournir une caution? -- Ce n'est pas à moi à vous le dire. -- Fumer? -- Nous ne le savons pas. »

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l’objet de sa visite, il demanda ce qu’on allait faire de lui : « Vous conduire à Scotlaud yard. — Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule ? — Oui. — Pourrai-je fournir une caution ? — Ce n’est pas à moi à vous le dire. — Fumer ? — Nous ne le savons pas. »

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui ent expliqué l’objet de sa visite, il demanda ce qu’on allait faire de lui : « Vous conduire à Scotland yard. — Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? Oui. —Pourrai-je fournir une caution? — Ce lest pas à moi à vous le dire. — Fumer? —-Nous ne le savons pas. »

Après cette conversation, M. Wilde se decida à aller dans le fiacre qui avait amené les policemen et à les suivre â Scotland yard. En descendant de voiture, il manqua de tomber par terre, à quoi l'on vit qu'il avait fait d'abondantes libations. Enfin, à huit heures du soir, il était transféré de Scotland yard à Bow street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d'arrêt, mais demanda qu'on lui redît la date (25 mars dernier) sur laquelle s'appuie surtout l'accusation formée par la procédure anglaise, de préciser et de prouver un fait spécial. Une forte caution que vint offrir lord Alfred Douglas pour sa mise en liberté conditionnelle fut refusée et il fut enfermé dans une cellule: son traitement y est exactement pareil à celui qu'on fait subir aux autres prisonniers. C'est hier matin, à dix heures, qu'il a dû comparaître devant sir John Bridge.

Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait amené les policemen et à les suivre à Scotlandyard, non sans emporter, pour se distraire pendant le trajet, un exemplaire du Yellow book, qui est une publication littéraire trimestrielle. En descendant de voiture, il manqua de tomber par terre, à quoi l'on vit qu'il avait fait d'abondantes libations. Enfin, à huit heures du soir, il était transféré de Scotland yard à Bow street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d'arrêt, mais demanda qu'on lui redit la date (25 mars dernier) sur laquelle s'appuie surtout l'accusation formée par la procédure anglaise, de préciser et de prouver un fait spécial. Une forte caution que vint offrir lord Alfred Douglas pour sa mise en liberté conditionnelle fut refusée et il fut enfermé dans une cellule : son traitement y est exactement pareil à celui qu'on fait subir aux autres prisonniers. C'est ce matin, à dix heures, qu'il a dû comparaître devant sir John Bridge.

Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait amené les policemen et à les suivre à Scotland yard, non sans emporter, pour se distraire pendant le trajet, un exemplaire du Yellow book, qui est une publication littéraire trimestrielle. En descendant de voiture, il manqua de tomber par terre, à quoi l’on vit qu’il avait fait d’abondantes libations. Enfin à huit heures du soir, il était transféra de Scotland yard à Bow Street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d’arrêt, mais demanda qu'on lui redit la date (25 mars dernier) sur laquelle s’appuie surtout l’accusation formée par la procédure anglaise, de préciser et de prouver un fait spécial. Une forte caution que vint offrir lord Alfred Douglas pour sa mise en liberté conditionnelle fut refusée et il fut enfermé dans une cellule : son traitement y est exactement pareil à celui qu’on fait subir aux autres prisonniers. C’est ce matin, à dix heures, qu’il a dû comparaître devant sir John Bridge.

Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre.

Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre.

Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde, ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain,et le Criteriou, où devait être transféré dans une semaine le premier de ses ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (où joue le Mari idéal à Haymarket et l'Importance d'être sérieux au Saint James's Theatre), ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain et le Criteriou, où devait être transféré dans une semaine le premier de ses ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres, ou se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Haymarket et l"Importance d'être sérieux au Saint-James’s Theater) ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l’écrivain, et le Criteriou, où devait être transféré dans une semaine le premier de ces ouvrages, refusera, dit-on, d’exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Haymarket et l'Importance d'être sérieux au Saint-James's Theater) ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain, et le Criterion, où devait être transféré dans une semaine le premier de ces ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Haymarket et l'Importance d'être sérieux au Saint-James's Theater), ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain et le Criterion, où devait être transféré dans une semaine le premier de ces ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; Il est père de deux enfants. II a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884 ; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier ; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1894; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. II a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

M. Oscar Wilde, fils d’un médecin irlandais est marié depuis 1884 ; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d’un riche financier ; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Mr. Wilde's Adventure

We reported yesterday the incident of the Wilde trial and even announced the arrest.

Mr. Wilde's determination to withdraw his complaint had been taken, it is said, since Thursday evening.

In any case, he did not appear in public yesterday, in court. However, he spent some time there, and returned to the Holborn viaduct hotel.

He spent part of the afternoon at another hotel, the Cadogan, in Sloane Street, and it was there that, about six o'clock in the evening, two detectives came to arrest him.

Mr. Wilde was with the two sons of the Marquess, Lord Douglas of Hawick and Lord Alfred Douglas. He was lying on a deck chair and smoking. When one of the detectives explained to him the purpose of his visit, he asked what they were going to do with him: "Take you to Scotland yard." -- Will I be kept all night in a cell? -- Yes. -- Can I provide a deposit? -- It's not for me to tell you. -- To smoke? -- We do not know it. »

After this conversation, Mr. Wilde decided to get into the cab which had brought the policemen and to follow them to Scotland yard. As he got out of the carriage, he almost fell to the ground, from which it was seen that he had made abundant libations. Finally, at eight o'clock in the evening, he was transferred from Scotland yard to Bow street, where he was searched. He made no comment on reading the arrest warrant, but asked that he be told the date (25 March last) on which the accusation formed by the English procedure is based, to specify and prove a fact special. A strong bond offered by Lord Alfred Douglas for his release on parole was refused and he was locked up in a cell: his treatment there is exactly the same as that to which other prisoners are subjected. It was yesterday morning, at ten o'clock, that he had to appear before Sir John Bridge.

The crime against nature for which Mr. Wilde will have to answer comes immediately in the English penal scale, after the crime of murder.

The directors of the theaters in London, where plays by M. Wilde are currently being performed, have removed the name of the writer from their posters, and the Criteriou, where the first of his works was to be transferred within a week, will refuse. it is said, to carry out his contract.

Let us recall that Mr. Oscar Wilde, son of an Irish doctor, has been married since 1884; he married a Miss Lloyd, daughter of a wealthy financier; He is the father of two children. He had great literary and especially dramatic successes.