L'AFFAIRE OSCAR WILDE

Nous avons sommairement exposé hier ce répugnant scandale qui une fois encore met en relief les moeurs de nos pudibonds voisins les Anglais et nous avons dit que M. Oscar Wilde, le héros de cette affaire de moeurs inavouables -- mais parfaitement avouées par les journaux de Londres -- avait été arrêté vendredi soir et incarcéré dans une cellule de Dow-Street, en attendant sa comparution devant le magistrat de police.

Les journaux anglais ont apporté hier matin des détails intéressante concernant l'incarcération de M. Oscar Wilde.

Les journaux anglais ont apporté hier matin des détails intéressants concernant l'incarcaration de M. Oscar Wilde.

L'accusé avait passé une partie de l'après-midi à l'hôtel le Cadogan, de Slonne-Street, lorsque, vers six heures du soir, deux détectives vinrent l'arrêter, obéissant à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow-Street.

L'accusé avait passé une partie de l'après-midi à l'hôtel le Cadogan, de Slonne-Street, lorsque, vers six heures du soir deux détectives vinrent L'arrêter, obéissant à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow-Street.

L'accusé avait passé une partie de l'après-midi à l'hôtel Cadogan, de Sloane street, lorsque, vers six heures du soir, deux détectives vinrent l'arrêter, obéissant à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow street.

L’accusé avait passé une partie de l’après-midi à l’hôtel Cadogan, de Sloane Street, lorsque, vers six heures du soir, deux détectives vinrent l’arrêter, obéissant à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow Street.

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il lui dit:

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visita il lui dit:

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlenrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il lui dit:

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlenrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l’objet de sa visite, il lui dit :

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlenrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il demanda ce qu'on allait faire de lui:

-- Qu'est-ce qu'on veut faire de moi?
-- Vous conduire à Scotland-Yard.
-- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule?
-- Oui.
-- Pourrai-je fournir une caution?
-- Ce n'est pas à moi à vous le dire.
-- Fumer?
-- Nous ne le savons pas.

-- Qu'est-ce qu'on veut faire de moi? -- Vous conduire à Scotland-Yard. -- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? -- Oui. -- Pourrai-je fournir une caution? -- Ce n'est pas à moi à vous le dire. -- Fumer? -- Nous ne le savons pas.

— Qu’est-ce qu’on veut faire de moi ? — Vous conduire à Scotland-Yard. — Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? — Oui. — Pourrai-je fournir une caution? — Ce n’est pas à moi à vous le dire. — Fumer? — Nous ne le savons pas.

- Qu'est-ce qu'on veut faire de moi? - Vous conduira à Scotland-Yard. - Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? - Oui. - Pourrai-je fournir une caution? - Ce n'est pas à mois à vous le dire. - Fumer? - Nous ne le savons pas.

«-- Vous conduire à Scotland-Yard. -- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? -- Oui. -- Pourrai-je fournir une caution? -- Ce n'est pas à moi à vous le dire. -- Fumer? -- Nous ne le savons pas.»

Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait amené les policemen et à les suivre à Scotland Yard, non sans emporter, pour se distraire pendant le trajet, un exemplaire du Yellow book, qui est une publication littéraire trimestrielle.

Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait améné les policemen et à les suivre à Scotland-Yard, non sans emporter, pour se distraire pendant le trajet, un exemplaire du Yellow book, qui est une publication littéraire trimestrielle.

Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait amené les policemen et à les suivre à Scotland-Yard, non sans emporter, pour se distraire pendant le trajet, un exemplaire du Yellow book, qui est une publication littéraire trimestrielle.

Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait amené les policemen et à les suivre à Scotland-Yard, non sans emporter, pour se distraire pendant le trajet, un exemplaire du Yellow book, qui est une publication littéraire trimestrielle.

En descendant de voiture, M. Oscar Wilde manqua de tomber par terre, à quoi l'on vit qu'il avait fait d abondantes libations. Enfin, à huit heures du soir, il était transféré de Scotland yard à Bow street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d'arrêt, mais demanda qu'on lui redit la date (25 mars dernier) sur laquelle s'appuie surtout l'accusation formée par la procédure anglaise de préciser et de prouver un fait spécial.

En descendant de voiture, M. Oscar Wilde manqua de tomber par terre, à quoi l'on vît qu'il avait fait d'abondantes libations. Enfin, à huit heures du soir, il était transféré de Scotland yard à Bow street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d'arrêt, mais demanda qu'on lui redit la date (25 mars dernier) sur laquelle s'appuie surtout l'accusation formée par la procédure anglaise de préciser et de prouver un fait spécial.

En descendant de voiture, M. Oscar Wilde manqua de tomber par terre, à quoi l'on vit qu'il avait fait d'abondantes libations. Enfin a huit heures du soir, il était transféré de Scotland-Yard à Bow street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d'arrêt, mais demanda qu'on lui redît la date (25 mars dernier) sur laquelle s'appuie surtout l'accusation formée par la procédure anglaise de préciser et de prouver un fait spécial.

En descendant de voiture, M. Oscar Wilde manqua de tomber par terre, à quoi l’on vit qu’il avait fait d’abondantes libations. Enfin à huit heures du soir, il était transféré de Scotland-Yard à Bow Street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d’arrêt, mais demanda qu’on lui redît la date (25 mars dernier) sur laquelle s'appuie surtout l’accusation formée par la procédure anglaise de préciser et de prouver un fait spécial.

Une forte caution que vint offrir lord Alfred Douglas pour sa mise en liberté conditionnelle fut refusée et il fut enfermé dans une cellulle: son traitement y est exactement pareil à celui qu'on fait subir aux autres prisonniers. C'est hier matin, à dix heures, qu'il a dû comparaître devant sir John Bridge.

Une forte caution que vint offrir lord Alfred Douglas pour sa mise en liberté conditionnelle fut refusée et il fut enfermé dans une cellulle : son traitement y esb exactement pareil à celui qu'on fait subir aux autres prisonniers. C'est hier matin, à dix heures, qu'il a du comparaître devant John Bridge.

M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

M. Oscar Wilde, fils d’un médecin irlandais est marié depuis 1884 ; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d’un riche financier ; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884 ; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier ; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; Il est père de deux enfants. II a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1894; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. II a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Le crime contre nature qui est reproché à l'inculpé vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement meme, la sentence pourra ordonner de trois â dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature qui est reproché à l'inculpé vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être, condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale, et de servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement meme, la sentence pourra ordonner de trois à dix an 3 de servitude pénale.

Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l’échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie ; s’il n’est trouvé coupable que d’une tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trots à dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature dont M. Wilde a à répondre vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est étalie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'un tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.

Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie ; s’il n’est trouvé coupable que d’une tentative de crime et non de l’accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.

Ajoutons que la police de Londres recherche activement les deux individus (surtout Taylor) dont les informations ont amené à la connaissance ou à la présomption des exploits renouvelés des empereurs romains imputés à l'auteur du Mari idéal et de l'Importance d'être sérieux, pièces de M Oscar Wilde qu'on jouait ces jours-ci à Hay-Market et au Saint-James's-Théâtre et qui ont disparu de l'affiche de ces deux théâtres depuis vendredi.

Ajoutons que la police de Londres recherche activement les deux individus (surtout Taylor) dont les informations ont amené à la connaissance où à la présomption des exploits renouvelés des empereurs romains imputés à l'auteur du Mari, idéal et de l'Importance d'être sérieux, pièces de M. Oscar Wilde qu'on jouait ces jours-ci à Hay-Marie et et au Saint-James's-Theatre et qui ont disparu de l'affiche de ces deux théâtres depuis vendredi.

(Par dépêche)
Londres, 6 avril.

Oscar Wilde a comparu aujourd'hui devant la cour de Bow-Street.

Le prisonnier a été sorti de sa cellule et conduit à l'audience à onze heures.

Le prisonnier a été sorti de sa. cellule et conduit à l'audience à onze heures.

Le prisonnier a été sorti de sa cellule et conduit à l'audience à onze heures. Un gardien se tenait à côté de lui.

Un gardien se tenait à coté de lui.

En apparence, il paraissait insouciant et conservait la même attitude nonchalante que les jours précédents à la barre des témoins.

En apparence, il paraissait insonciant et conservait la meme attitude nonchalante que les jours précédents à la barre des témoins.

En apparence, il paraissait insouciant et conservait la même attitude nonchalante que les jours précédents là a barre des témoins.

M. Gully, ministère public, dit que l'accusation portée contre M. Wilde, tombe sous la loi criminelle, mais, étant donnée la nature de la cause, il n'importunera pas le tribunal par des considérations préliminaires.

M. Gully, ministère public, dit que l'accusation portée contre M. Wilde, tombe sous la loi criminelle, mais, étant donnée la nature de la cause, il n'importunera pas le tribunal par des considérations préliminaires.

M. Gully, qui remplit les fonctions équivalentes à celles du ministère public, prend la parole et dit que l'accusation portée contre M. Wilde tombe sous la loi criminelle, mais, étant donnée la nature de la cause, il n'importunera pas le tribunal par des considérations préliminaires.

M. Gully, qui remplit les fonctions équivalentes à celles du ministère public, prend la parole et dit que l'accusation portée contre M. Wilde tombé sous la loi criminelle, mais, étant donné la nature de la cause, il n'importunera pas le tribunal par des considérations préliminaires.

M. Gully, qui remplissait les fonctions équivalentes à celles du Ministère public, a pris 1a parole et a dit que l'accusation portée contre M. Wilde tombait sous la loi criminelle; mais, étant donnée la nature de la cause, qu'il n'importunerait pas le tribunal par des considérations préliminaires.

M. Gully, qui remplissait les fonctions équivalentes à celles du ministère public, a pris la parole et a dit que l’accusation portée contre M. Wilde, tombait sous la loi criminelle ; mais, étant donnée la nature de la cause, qu’il n’importunerait pas le tribunal par des considérations préliminaires.

M. Gully s'occupe de Charles Parker qui se rencontra avec Oscar Wilde à Savoy Hôtel du 7 au 20 mars 1893, et d'un nommé Taylor qui, à la même époque, eut des relations étroites avec l'accusé.

M. Gully s'occupe, de Charles Parker qui se rencontra avec Oscar Wilde à Savoy Hôtel du 7 au 20 mars 1893, et d'un nommé Taylor qui, à la même époque, eut des relations étroites avec l'accusé.

M. Gully s'occupe de Charles Parker qui se rencontra avec Oscar Wilde a Savoy Hotel, du 7 au 29 mai 1893, et d'un nommé Taylor qui, a la même époque, eut des relations étroites avec l'accusé.

M. Gully s'occupe de Charles Parker qui se rencontrera avec Oscar Wilde à Savoy-Hôtel, du 7 au 29 mai 1893, et d'un nommé Taylor qui, à la même époque, eut des relations étroites avec l'accusé.

M. Gully s'est occupé de Charles Parker, qui se rencontra avec Oscar Wilde à Savoy-Hotel, du 7 au 29 mai 1893, et d'un nommé Taylor, qui, à la meme époque, eut des relations suivies avec l'accusé.

M. Gully s'est occupé de Charles Parker qui se rencontra avec Oscar Wilde à Savoy-Hotel, du 7 au 29 mai 1893, et d’un nommé Taylor, qui, à la même époque, eut des relations suivies avec l’accuse.

M. Gully, magistrat remplissant des fonctions analogues à celles de notre ministère public, s'occupe de Charles Parker, qui se rencontra avec Oscar Wilde à Savoy-Hotel,. du 7 au 29 mai 1893, et d’un nommé Taylor, qui à la meme époque eut des relations étroites avec l'accusé.

Des témoignages montreront qu'it était chargé de lui procurer des jeunes garçons; Wilde se rendait fréquemment au domicile de Taylor, où les clients de ce dernier lui étaient présentés. Bien que la police ait eu des difficultés énormes pour réunir des témoins ; néanmoins on pourra en faire paraître plusieurs à la barre.

Des témoignages montrèrent qu'il était chargé de lui procurer des jeunes garçons; Wilde se rendait fréquemment au domicile de Taylor, où les clients de ce dernier lui étaient présentés. Bien que la police ait eu des difficultés énormes pour réunir des témoins; néanmoins on pourra en faire paraître plusieurs à la barre.

Les témoignages montreront qu'il était chargé de lui procurer des jeunes garçons; Wilde se rendait fréquemment au domicile de Taylor où les clients de ce dernier lui étaient présentés. Bien que la police ait eu des difficultés énormes pour réunir des témoins, néanmoins on pourra en faire paraître plusieurs à la barre.

Les témoignages montreront qu'il était chargé de lui procurer des jeunes garçons; Wilde se rendait fréquemment au domicile de Taylor où les clients de ce dernier lui étaient présentés. Bien que la police ait en des difficultés énormes pour réunir des témoins, néanmoins on pourra en faire paraître plusieurs à la barre.

Les témoignages montreront qu'il était chargé de lui procurer des jeunes garçons ; Wilde se rendait en outre fréquemment au domicile de Taylor, où les clients de dernier lui étaient présentés. Bien que la police ait eu des difficultés énormes pour réunir des témoins, on pourra néanmoins en faire paraître plusieurs à la barre.

Charles Parker, à qui il est fait allusion, est alors introduit et va déposer sur les faits auxquels il a été melé.

Charles Parker, à qui il est fait allusion, est alors introduit et va déposer sur les faits auxquels il a été mêlé.

Charles Parker, à qui il est fait allusion, est introduit et va déposer sur les faits auxquels il a été mêlé.

Charles Parker, à qui il est fait allusion, est introduit et va déposer sur les faits auxquels il a été mêlé.

A ce moment on apprend que Taylor vient d'être découvert et, à son tour, il est conduit au banc des condamnés. Lorsqu'il entre dans la salle, O. Wilde s'incline vers lui. Sir John Bridge, le magistrat, lui explique la nature de la cause, puis on entend Parker.

A ce moment, on apprend que Taylor vient d'être découvert et, à son tour, il est conduit au banc des condamnés. Lorsqu'il entre dans la salle, O. Wilde s'incline vers lui. Sir John Bridge, le magistrat, lui explique la nature de la cause, puis on entend Parker.

A ce moment, on apprend que Taylor vient d’être découvert et, à son tour, il est conduit au banc des condamnés. Lorsqu’il entre dans la salle, 0. Wilde s’incline vers lui. Sir John Bridge, le magistrat, lui explique la nature de la cause, puis on entend Parker.

A çe moment on apprend que Taylor vient d'être découvert et, à son tour, il est conduit au banc des condamnés. Lorsqu'il entra dans la salle, O. Wilde s'incline vers lui.

On entend ensuite plusieurs jeunes gens qui ont eu des relations avec Wilde.

On entend ensuite plusieurs jeunes gens qui ont eu des relations avec Wilde.

THE OSCAR WILDE AFFAIR

We summarily exposed yesterday this repugnant scandal which once again brings into relief the morals of our prudish neighbors the English and we said that Mr. Oscar Wilde, the hero of this affair of unavowable morals -- but perfectly admitted by the newspapers of London -- had been arrested on Friday evening and held in a cell in Dow-Street, pending appearance before the police magistrate.

The English newspapers yesterday morning brought interesting details concerning the incarceration of Mr. Oscar Wilde.

The accused had spent part of the afternoon at the Hotel le Cadogan, in Slonne-Street, when, about six o'clock in the evening, two detectives came to arrest him, obeying a warrant from Sir John Bridge, President of the Bow Street Court.

Mr. Wilde was in the company of the two sons of the Marquess, Lord Douglas of Hawick (the eldest son and heir since the death of Lord Drumlanrig) and Lord Alfred Douglas. He was lying on a deck chair and smoking. When one of the detectives had explained to him the object of his visit, he said to him:

-- What do they want to do with me?
-- Take you to Scotland Yard.
-- Will I be kept all night in a cell?
-- Yes.
-- Can I provide a deposit?
-- It's not for me to tell you.
-- To smoke?
-- We do not know it.

After this conversation, Mr. Wilde decided to get into the cab which had brought the policemen and to follow them to Scotland Yard, not without taking away, for entertainment during the journey, a copy of the Yellow Book, which is a quarterly literary publication. .

As he alighted from the carriage, Mr. Oscar Wilde almost fell to the ground, from which it was seen that he had made copious libations. Finally, at eight o'clock in the evening, he was transferred from Scotland yard to Bow street, where he was searched. He made no comment on reading the arrest warrant, but asked to be told again the date (25 March last) on which the accusation formed by the English procedure is based above all to specify and prove a special fact. .

A strong guarantee which Lord Alfred Douglas came to offer for his release on parole was refused and he was locked up in a cell: his treatment there is exactly the same as that which other prisoners are subjected to. It was yesterday morning, at ten o'clock, that he had to appear before Sir John Bridge.

Mr. Oscar Wilde, son of an Irish physician, has been married since 1884; he married a Miss Lloyd, daughter of a wealthy financier; he is the father of two children. He had great literary and above all dramatic successes.

The crime against nature with which the accused is charged comes immediately, in the English penal scale, after the crime of murder. If his guilt is established, he may be sentenced to penalties varying between ten years' penal servitude and penal servitude for life; if he is found guilty only of an attempted crime and not of the commission itself, the sentence may order from three to ten years of penal servitude.

It should be added that the London police are actively looking for the two individuals (especially Taylor) whose information led to knowledge or suspicion of the renewed exploits of the Roman emperors attributed to the author of The Ideal Husband and The Importance of Being Earnest. , plays by M. Oscar Wilde which were being played these days at Hay-Market and at the Saint-James's-Théâtre and which have disappeared from the bills of these two theaters since Friday.

(By dispatch)
London, April 6.

Oscar Wilde appeared in Bow-Street Court today.

The prisoner was taken out of his cell and taken to court at eleven o'clock.

A guard stood next to him.

On the surface, he appeared carefree and maintained the same nonchalant demeanor as the previous days on the witness stand.

Mr. Gully, Crown, says the charge against Mr. Wilde falls under the criminal law, but, given the nature of the case, he will not burden the court with preliminary considerations.

Mr. Gully takes care of Charles Parker who met with Oscar Wilde at the Savoy Hotel from March 7 to 20, 1893, and of a man named Taylor who, at the same time, had close relations with the accused.

Testimonies will show that he was responsible for procuring young boys for her; Wilde frequently visited Taylor's home, where the latter's clients were introduced to him. Although the police had enormous difficulty in assembling witnesses; nevertheless, several of them may appear at the bar.

Charles Parker, to whom it is alluded, is then introduced and will testify on the facts in which he was involved.

At this moment we learn that Taylor has just been discovered and, in turn, he is taken to the condemned bench. When he enters the room, O. Wilde bows to him. Sir John Bridge, the magistrate, explains the nature of the cause to him, then Parker is heard.

We then hear several young people who had relations with Wilde.