TRIBUNAUX
Le procès Oscar Wilde. La fin.
(De notre correspondant particulier)
Londres, 5 avril.

Mon télégramme vous a appris le coup de théâtre si singulièrement dramatique qui a brusquement coupé court à ce procès retentissant.

La fin du contre-interrogatoire et le début de l'éloquent exposé de M. Carson avaient produit une impression profonde. Oscar Wilde est moralement condamné, pensions-nous tous, et nous sentions qu'aujourd'hui nous allions assister à une véritable exécution. Elle a eu lieu, brève et solennelle, des mains même de l'accusateur qui est apparu aux yeux de tous comme le vrai criminel.

A dix heures et demie, M. Carson reprenait son exposé justificatif. « J'avais espéré, a-t-il dit en substance, que ces messieurs du jury en avaient assez entendu et que moi-même j'en avais assez dit hier pour me dispenser d'aller plus loin. Mais, puisqu'il en est autrement, il faudra que l'on entende les dépositions de ces jeunes hommes dont il plaisait à M. Wilde de s'entourer. Ils viendront raconter leur lamentable et honteuse histoire, et d'autres, le masseur de l'hôtel Savoy par exemple, viendront dire de quels spectacles ignobles ils ont été les témoins involontaires.

Puis l'éminent avocat avait, de sa voix stridente, repris l'historique des relations de M. Wilde avec l'un de ces jeunes hommes, lorsque tout à coup nous voyons sir Ed. Clarke, qui venait à peine de s'asseoir à sa place, se pencher vers son confrère et lui dire quelques mots. M. Carson demande alors au juge l'autorisation de s'interrompre et au milieu de la plus vive attention un colloque à voix basse s'échange entre les deux avocats.

Sir Ed. Clarke se lève bientôt et d'une voix qu'une émotion bien naturelle rend légèrement tremblante,il fait la déclaration suivante. Il reconnait qu'il semble impossible de nier que le terme de « poser pour, etc. », dont s'est servi le marquis de Queensberry, n'ait été suffisamment justifié. Aussi, pour éviter la prolongation de débats sur des questions aussi répugnantes, il désire, au nom de M. Oscar Wilde, retirer la plainte et, si cela n'est pas suffisant, accepter un verdict de non-culpabilité en faveur du marquis de Queensberry.

M. Carson déclare consentir à ces conclusions à condition que son client ait pleine satisfaction.

L'émotion est générale dans la salle, et lorsque le jury, consulté par le juge, rapporte un verdict d'acquittement stipulant que les raisons justificatives produites au nom de l'accusé ont été prouvées et qu'elles ont été publiées en vue de l'intérêt public, des applaudissements éclatent, que personne ne songe à réprimer.

Le marquis, remis immédiatement en liberté, reçoit force poignées de mains et félicitations. Mais ce n'est pas fini avant que l'accusé d'hier, devenu aujourd'hui justicier, ne quitte la cour, son avoué, M. Russell, adresse la lettre suivante au directeur des poursuites publiques, M. Hamilton Cuffe:

Le marquis, remis immédiatement en liberté, reçoit force poignées de mains et félicitations. Mais ce n’est pas fini : avant que l’accusé d’hier, devenu aujourd'hui justicier, ne quitte la cour, son avoué, M. Russell, adresse la lettre suivante au directeur des poursuites publiques, M. Hamilton Cuffe :

« Pour éviter que la justice se trouve en défaut, je crois devoir vous envoyer immédiatement une copie des dépositions de tous nos témoins, en même temps qu'une copie du compte rendu sténographique des débats. »

« Pour éviter que la justice se trouve en défaut, je crois devoir vous envoyer immédiatement une copie des dépositions de tous nos témoins, en même temps qu’une copie du compte rendu scénographique des débats. »

Et l'on peut, dès ce moment, prévoir l'arrestation de M. Oscar Wilde: « Je l'ai informé, dit le marquis à qui veut l'entendre, que je ne m'opposerais pas à sa fuite, mais que, s'il emmenait mon fils avec lui, je le tuerais comme un chien. Pourtant je ne crois pas qu'on le laisse prendre le large... » Et il ajoute qu'il ne se doutait pas de toute l'immoralité de l'écrivain avant d'avoir reçu les témoignages recueillis par ses avoués, et qui étaient d'une nature si épouvantable, si irréfutable! « Bref, cette affaire me coûte une trentaine de mille francs; mais je ne regrette rien, dans la conscience où je suis d'avoir agi pour le bien de mon fils, pour l'honneur de ma famille et à l'avantage de la salubrité publique. »

De son côté, M. Wilde datait de l'hôtel de Holborn viaduct une lettre adressée à l'Evening News et rédigée en ces termes: « Il m'eût été impossible d'établir mes griefs sans appeler en témoignage lord Alfred Douglas contre son père. Lord Alfred Douglas désirait vivement que je le fisse, mais je n'y ai pu consentir. Plutôt que de le placer dans une si pénible position, j'ai résolu de retirer ma plainte et de prendre sur mes épaules tout le poids de l'ignominie et de la honte qui résultent pour moi de cette affaire. »

« Il m’eût été impossible d’établir mes griefs sans appeler en témoignage lord Alfred Douglas contre son père. Lord Alfred Douglas désirait vivement que je le fisse, mais je n’y ai pu consentir. Plutôt que de le placer dans une si pénible position, j’ai résolu de retirer ma plainte et de prendre sur mes épaules tout le poids de l'ignominie et de la honte qui résultent pour moi de cette affaire. »

A ces informations de notre correspondant, nous devons ajouter les détails qui n'ont été connus que ce matin, et particulièrement ceux qui se rapportent à l'incarcération de M. Wilde dans une cellule de Bow street.

Sa détermination de retirer sa plainte avait été prise, dit-on, dès jeudi soir et il ne parut plus en public, hier, au tribunal d'Old Bailey. Il y passa pourtant quelque temps, puis se rendit dans son brougham à l'hôtel Holborn viaduct où il rédigea la lettre que l'on a lue plus haut. Chemin faisant, il cria par la portière de la voiture: « Verdict, non coupable! »

Il y passa pourtant quelque temps, puis se rendit dans son brougham à l’hôtel Holbora viaduct où il rédigea la lettre que l’on a lui plus haut. Chemin faisant, il cria par la portière de la voiture; « Verdict, non coupable ! »

Il passa une partie de l'après-midi à un autre hôtel, le Cadogan, de Sloane street, et c'est la que, vers six heures du soir, deux détectives vinrent l'arrêter. Ils obéissaient à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow street, lequel avait examiné personnellement deux des témoins cités par lord Queensberry, après avoir reçu communication de la lettre adressée au procureur Hamilton Cuffe.

Il passa une partie de l’après-midi à un autre hôtel, le Cadogan, de Sloane Street, et c’est là que, vers six heures du soir, deux détectives vinrent l’arrêter. Ils obéissaient à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow Street, lequel avait examiné personnellement deux des témoins cités par lord Queensberry, après avoir reçu communication de la lettre adressée au procureur Hamilton Cuffe.

Ils obéissaient à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow Street, lequel avait examiné personnellement deux des témoins cités par lord Queensberry, après avoir reçu communication de la lettre adressée au procureur Hamilton Cuffe.

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il demanda ce qu'on allait faire de lui: « Vous conduire à Scotland yard. -- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? --Oui. -- Pourrai-je fournir une caution? -- Ce n'est pas à moi à vous le dire. -- Fumer? -- Nous ne le savons pas. »

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l’objet de sa visite, il demanda ce qu’on allait faire de lui : « Vous conduire à Scotlaud yard. — Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule ? — Oui. — Pourrai-je fournir une caution ? — Ce n’est pas à moi à vous le dire. — Fumer ? — Nous ne le savons pas. »

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui ent expliqué l’objet de sa visite, il demanda ce qu’on allait faire de lui : « Vous conduire à Scotland yard. — Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? Oui. —Pourrai-je fournir une caution? — Ce lest pas à moi à vous le dire. — Fumer? —-Nous ne le savons pas. »

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quant un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il demanda ce qu'on allait faire de lui: « Vous conduire à Scotland yard. -- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? -- Oui. -- Pourrai-je fournir une caution ? -- Ce n'est pas à moi à vous le dire. -- Fumer? -- Nous ne le savons pas. »

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlenrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il demanda ce qu'on allait faire de lui:

Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait amené les policemen et à les suivre à Scotlandyard, non sans emporter, pour se distraire pendant le trajet, un exemplaire du Yellow book, qui est une publication littéraire trimestrielle. En descendant de voiture, il manqua de tomber par terre, à quoi l'on vit qu'il avait fait d'abondantes libations. Enfin, à huit heures du soir, il était transféré de Scotland yard à Bow street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d'arrêt, mais demanda qu'on lui redit la date (25 mars dernier) sur laquelle s'appuie surtout l'accusation formée par la procédure anglaise, de préciser et de prouver un fait spécial. Une forte caution que vint offrir lord Alfred Douglas pour sa mise en liberté conditionnelle fut refusée et il fut enfermé dans une cellule : son traitement y est exactement pareil à celui qu'on fait subir aux autres prisonniers. C'est ce matin, à dix heures, qu'il a dû comparaître devant sir John Bridge.

Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait amené les policemen et à les suivre à Scotland yard, non sans emporter, pour se distraire pendant le trajet, un exemplaire du Yellow book, qui est une publication littéraire trimestrielle. En descendant de voiture, il manqua de tomber par terre, à quoi l’on vit qu’il avait fait d’abondantes libations. Enfin à huit heures du soir, il était transféra de Scotland yard à Bow Street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d’arrêt, mais demanda qu'on lui redit la date (25 mars dernier) sur laquelle s’appuie surtout l’accusation formée par la procédure anglaise, de préciser et de prouver un fait spécial. Une forte caution que vint offrir lord Alfred Douglas pour sa mise en liberté conditionnelle fut refusée et il fut enfermé dans une cellule : son traitement y est exactement pareil à celui qu’on fait subir aux autres prisonniers. C’est ce matin, à dix heures, qu’il a dû comparaître devant sir John Bridge.

Après cette conversation, M. Wilde se decida à aller dans le fiacre qui avait amené les policemen et à les suivre â Scotland yard. En descendant de voiture, il manqua de tomber par terre, à quoi l'on vit qu'il avait fait d'abondantes libations. Enfin, à huit heures du soir, il était transféré de Scotland yard à Bow street, où il fut fouillé. Il ne fit aucune remarque à la lecture du mandat d'arrêt, mais demanda qu'on lui redît la date (25 mars dernier) sur laquelle s'appuie surtout l'accusation formée par la procédure anglaise, de préciser et de prouver un fait spécial. Une forte caution que vint offrir lord Alfred Douglas pour sa mise en liberté conditionnelle fut refusée et il fut enfermé dans une cellule: son traitement y est exactement pareil à celui qu'on fait subir aux autres prisonniers. C'est hier matin, à dix heures, qu'il a dû comparaître devant sir John Bridge.

Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l’échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie ; s’il n’est trouvé coupable que d’une tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trots à dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature dont M. Wilde a à répondre vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est étalie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'un tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature qui est reproché à l'inculpé vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement meme, la sentence pourra ordonner de trois â dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature qui est reproché à l'inculpé vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être, condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale, et de servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement meme, la sentence pourra ordonner de trois à dix an 3 de servitude pénale.

Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie ; s’il n’est trouvé coupable que d’une tentative de crime et non de l’accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.

La police, qui surveillait M. Wilde depuis deux mois environ, recherche activement les deux individus(surtout Taylor, qui était surveillé mais qu'on a laissé échapper hier matin) dont les informations ont amené à la connaissance ou à la présomption des faits imputés: on craint qu'ils n'aient quitté Londres.

La police, qui surveillait M. Wilde depuis deux mois environ, recherche activement les deux individus (surtout Taylor qui était surveillé mais qu'on a laissé échapper hier matin) douilles les informations ont amené à la connaissance ou à la présomption des faits imputés ; on craint qu’ils n’aient quitté Londres.

Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Haymarket et l'Importance d'être sérieux au Saint-James's Theater), ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain et le Criterion, où devait être transféré dans une semaine le premier de ces ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Haymarket et l'Importance d'être sérieux au Saint-James's Theater) ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain, et le Criterion, où devait être transféré dans une semaine le premier de ces ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres, ou se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Haymarket et l"Importance d'être sérieux au Saint-James’s Theater) ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l’écrivain, et le Criteriou, où devait être transféré dans une semaine le premier de ces ouvrages, refusera, dit-on, d’exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (où joue le Mari idéal à Haymarket et l'Importance d'être sérieux au Saint James's Theatre), ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain et le Criteriou, où devait être transféré dans une semaine le premier de ses ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde, ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain,et le Criteriou, où devait être transféré dans une semaine le premier de ses ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Hay-marker et l’Importance d’être sérieux au Saint-James’s Theater), ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l’écrivain.

M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques. Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Haymarket et L'Importance d'être sérieux au Saint-Jame's Theater), ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain et le Criterion où devait être transféré dans une semaine le premier de ces ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884 ; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier ; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; Il est père de deux enfants. II a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1894; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. II a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

M. Oscar Wilde, fils d’un médecin irlandais est marié depuis 1884 ; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d’un riche financier ; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

LAW COURTS
The Oscar Wilde trial. The end.
(From our private correspondent)
London, April 5.

My telegram has informed you of the singularly dramatic turn of events which abruptly cut short this resounding trial.

The end of the cross-examination and the beginning of Mr. Carson's eloquent statement had made a deep impression. Oscar Wilde is morally doomed, we all thought, and we felt that today we were going to witness a real execution. It took place, brief and solemn, at the very hands of the accuser who appeared to everyone to be the real criminal.

At ten-thirty, Mr. Carson resumed his explanatory statement. “I had hoped, he said in substance, that these gentlemen of the jury had heard enough and that I myself had said enough yesterday to exempt me from going further. But, since it is otherwise, we will have to hear the depositions of these young men with whom it pleased M. Wilde to surround himself. They will come to tell their lamentable and shameful story, and others, the masseur of the Hotel Savoy for example, will come to tell what despicable sights they have involuntarily witnessed.

Then the eminent lawyer had, in his strident voice, taken up the history of Mr. Wilde's relations with one of these young men, when suddenly we see Sir Ed. Clarke, who had just sat down in his place, lean towards his colleague and say a few words to him. Mr. Carson then asks the judge for permission to interrupt himself and amid the keenest attention a colloquium in a low voice is exchanged between the two lawyers.

Sir Ed. Clarke soon rose, and in a voice which a very natural emotion made slightly trembling, he made the following declaration. He acknowledges that it seems impossible to deny that the term “to pose for, etc. used by the Marquess of Queensberry, has been sufficiently justified. Also, to avoid the prolongation of debates on such repugnant questions, he desires, in the name of Mr. Oscar Wilde, to withdraw the complaint and, if that is not sufficient, to accept a verdict of not guilty in favor of the Marquis of queensberry.

Mr. Carson declares to consent to these conclusions provided that his client is fully satisfied.

The emotion is general in the room, and when the jury, consulted by the judge, brings back a verdict of acquittal stipulating that the justifying reasons produced in the name of the accused have been proven and that they have been published with a view to public interest, applause broke out, which no one dreamed of suppressing.

The marquis, immediately released, receives many handshakes and congratulations. But it is not over until yesterday's accused, now vigilante, leaves the court, his solicitor, Mr. Russell, addresses the following letter to Director of Public Prosecutions, Mr. Hamilton Cuffe:

“To prevent justice from being in default, I believe I must send you immediately a copy of the depositions of all our witnesses, at the same time as a copy of the stenographic report of the proceedings. »

And we can, from that moment, predict the arrest of M. Oscar Wilde: "I informed him," said the marquis to anyone who would listen, "that I would not oppose his flight, but that , if he took my son with him, I would kill him like a dog. However, I don't believe that we let him take to the open sea..." And he adds that he had no idea of the writer's immorality until he received the testimonies collected by his solicitors, and which were of such a terrible, irrefutable nature! “In short, this business is costing me about thirty thousand francs; but I regret nothing, in the conscience in which I am of having acted for the good of my son, for the honor of my family and for the benefit of public health. »

Mr. Wilde, for his part, dated from the Hotel de Holborn viaduct a letter addressed to the Evening News and written in these terms: "It would have been impossible for me to establish my grievances without calling Lord Alfred Douglas into testimony against his dad. Lord Alfred Douglas very much wanted me to do so, but I could not consent. Rather than place him in such a painful position, I have resolved to withdraw my complaint and take on my shoulders all the weight of the ignominy and the shame which result for me from this affair. »

To this information from our correspondent we must add the details which only became known this morning, and particularly those relating to the incarceration of Mr. Wilde in a cell in Bow street.

His determination to withdraw his complaint had been taken, it is said, as early as Thursday evening and he no longer appeared in public yesterday at the Old Bailey court. He spent some time there, however, then went to his brougham at the Holborn viaduct hotel where he wrote the letter that we have read above. On the way, he shouted through the car door: “Verdict, not guilty! »

He spent part of the afternoon at another hotel, the Cadogan, in Sloane Street, and it was there that, about six o'clock in the evening, two detectives came to arrest him. They obeyed a warrant from Sir John Bridge, presiding judge of Bow Street, who had personally examined two of the witnesses called by Lord Queensberry, after having received communication of the letter addressed to the solicitor Hamilton Cuffe.

Mr. Wilde was in the company of the two sons of the Marquess, Lord Douglas of Hawick (the eldest son and heir since the death of Lord Drumlanrig) and Lord Alfred Douglas. He was lying on a deck chair and smoking. When one of the detectives explained to him the purpose of his visit, he asked what they were going to do with him: "Take you to Scotland yard." -- Will I be kept all night in a cell? --Yes. -- Can I provide a deposit? -- It's not for me to tell you. -- To smoke? -- We do not know it. »

After this conversation, Mr. Wilde decided to get into the cab which had brought the policemen and to follow them to Scotlandyard, not without taking along, to amuse himself during the journey, a copy of the Yellow book, which is a quarterly literary publication. As he got out of the car, he almost fell to the ground, from which it was seen that he had made abundant libations. Finally, at eight o'clock in the evening, he was transferred from Scotland yard to Bow street, where he was searched. He made no comment on reading the arrest warrant, but asked to be told again the date (25 March last) on which the accusation formed by the English procedure is mainly based, to specify and prove a fact special. A strong bail offered by Lord Alfred Douglas for his release on parole was refused and he was locked up in a cell: his treatment there is exactly the same as that to which other prisoners are subjected. It was this morning, at ten o'clock, that he had to appear before Sir John Bridge.

The crime against nature for which Mr. Wilde will have to answer comes immediately in the English penal scale, after the crime of murder. If his guilt is established, he may be sentenced to penalties varying between ten years' penal servitude and penal servitude for life; if he is found guilty only of an attempted crime and not of the actual accomplishment, the sentence may order from three to ten years of penal servitude.

The police, who had been watching Mr Wilde for about two months, are actively looking for the two individuals (especially Taylor, who was being watched but let slip yesterday morning) whose information led to knowledge or suspicion of the alleged facts. : it is feared that they have left London.

The directors of the theaters in London, where plays by Mr. Wilde are currently being performed (The Ideal Husband is being played at Haymarket and The Importance of Being Serious at Saint-James's Theater), have removed the name of the theater from their posters. The writer and the Criterion, where the first of these works was to be transferred within a week, will refuse, it is said, to execute his contract.

Let us recall that Mr. Oscar Wilde, son of an Irish doctor, has been married since 1884; he married a Miss Lloyd, daughter of a wealthy financier; he is the father of two children. He had great literary and above all dramatic successes.