LES SCANDALES de LONDRES
Le Procès d’Oscar Wilde
L’arrestation du littérateur. — Cynique
indiffêrence. — Devant les juges de
Bow Street.

Nous avons annoncé hier l'arrestation de l’écrivain anglais Oscar Wilde, à la suite des révélations faites à l’audience de vendredi par M. Carson, avocat du marquis de Queensberry.

Voici sur cette arrestation quelques détails nouveaux qui n’ont été connus qu’hier matin.

Oscar Wilde avait pris dès jeudi soir, dit-on, la détermination de retirer sa plainte. Il ne parut pas en public vendredi, au tribunal d'Old Bailey.

Il y passa pourtant quelque temps, puis se rendit dans son brougham à l’hôtel Holbora viaduct où il rédigea la lettre que l’on a lui plus haut. Chemin faisant, il cria par la portière de la voiture; « Verdict, non coupable ! »

Sa détermination de retirer sa plainte avait été prise, dit-on, dès jeudi soir et il ne parut plus en public, hier, au tribunal d'Old Bailey. Il y passa pourtant quelque temps, puis se rendit dans son brougham à l'hôtel Holborn viaduct où il rédigea la lettre que l'on a lue plus haut. Chemin faisant, il cria par la portière de la voiture: « Verdict, non coupable! »

Il passa une partie de l’après-midi à un autre hôtel, le Cadogan, de Sloane Street, et c’est là que, vers six heures du soir, deux détectives vinrent l’arrêter. Ils obéissaient à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow Street, lequel avait examiné personnellement deux des témoins cités par lord Queensberry, après avoir reçu communication de la lettre adressée au procureur Hamilton Cuffe.

Il passa une partie de l'après-midi à un autre hôtel, le Cadogan, de Sloane street, et c'est la que, vers six heures du soir, deux détectives vinrent l'arrêter. Ils obéissaient à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow street, lequel avait examiné personnellement deux des témoins cités par lord Queensberry, après avoir reçu communication de la lettre adressée au procureur Hamilton Cuffe.

Ils obéissaient à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow Street, lequel avait examiné personnellement deux des témoins cités par lord Queensberry, après avoir reçu communication de la lettre adressée au procureur Hamilton Cuffe.

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l’objet de sa visite, il demanda ce qu’on allait faire de lui : « Vous conduire à Scotlaud yard. — Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule ? — Oui. — Pourrai-je fournir une caution ? — Ce n’est pas à moi à vous le dire. — Fumer ? — Nous ne le savons pas. »

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il demanda ce qu'on allait faire de lui: « Vous conduire à Scotland yard. -- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? --Oui. -- Pourrai-je fournir une caution? -- Ce n'est pas à moi à vous le dire. -- Fumer? -- Nous ne le savons pas. »

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui ent expliqué l’objet de sa visite, il demanda ce qu’on allait faire de lui : « Vous conduire à Scotland yard. — Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? Oui. —Pourrai-je fournir une caution? — Ce lest pas à moi à vous le dire. — Fumer? —-Nous ne le savons pas. »

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quant un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il demanda ce qu'on allait faire de lui: « Vous conduire à Scotland yard. -- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? -- Oui. -- Pourrai-je fournir une caution ? -- Ce n'est pas à moi à vous le dire. -- Fumer? -- Nous ne le savons pas. »

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlenrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il demanda ce qu'on allait faire de lui:

Il parait qu’au moment où on l’arrêta le fameux littérateur était en état complet d’ivresse. On lui donna lecture du mandat décerné contre lui par le juge, ce qui parut le laisser profondément indifférent.

Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre.

Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre.

Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie ; s’il n’est trouvé coupable que d’une tentative de crime et non de l’accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature qui est reproché à l'inculpé vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement meme, la sentence pourra ordonner de trois â dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature dont M. Wilde a à répondre vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est étalie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'un tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l’échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie ; s’il n’est trouvé coupable que d’une tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trots à dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature qui est reproché à l'inculpé vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être, condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale, et de servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement meme, la sentence pourra ordonner de trois à dix an 3 de servitude pénale.

Les directeurs des théâtres de Londres, ou se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Haymarket et l"Importance d'être sérieux au Saint-James’s Theater) ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l’écrivain, et le Criteriou, où devait être transféré dans une semaine le premier de ces ouvrages, refusera, dit-on, d’exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Haymarket et l'Importance d'être sérieux au Saint-James's Theater) ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain, et le Criterion, où devait être transféré dans une semaine le premier de ces ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Haymarket et l'Importance d'être sérieux au Saint-James's Theater), ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain et le Criterion, où devait être transféré dans une semaine le premier de ces ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (où joue le Mari idéal à Haymarket et l'Importance d'être sérieux au Saint James's Theatre), ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain et le Criteriou, où devait être transféré dans une semaine le premier de ses ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde, ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain,et le Criteriou, où devait être transféré dans une semaine le premier de ses ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Hay-marker et l’Importance d’être sérieux au Saint-James’s Theater), ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l’écrivain.

M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques. Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Haymarket et L'Importance d'être sérieux au Saint-Jame's Theater), ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain et le Criterion où devait être transféré dans une semaine le premier de ces ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884 ; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier ; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; Il est père de deux enfants. II a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1894; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. II a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

M. Oscar Wilde, fils d’un médecin irlandais est marié depuis 1884 ; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d’un riche financier ; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Il a comparu hier matin devant la cour de Bow street, présidée par sir John Bridge; une foule considérable se pressait aux abords du palais.

Le prisonnier a été sorti de sa cellule et conduit à l'audience à onze heures. Un gardien se tenait à côté de lui.

Le prisonnier a été sorti de sa. cellule et conduit à l'audience à onze heures.

Le prisonnier a été sorti de sa cellule et conduit à l'audience à onze heures.

En apparence, il paraissait insonciant et conservait la meme attitude nonchalante que les jours précédents à la barre des témoins.

En apparence, il paraissait insouciant et conservait la même attitude nonchalante que les jours précédents à la barre des témoins.

En apparence, il paraissait insouciant et conservait la même attitude nonchalante que les jours précédents là a barre des témoins.

M. Gully, magistrat remplissant des fonctions analogues à celles de notre ministère public, s'occupe de Charles Parker, qui se rencontra avec Oscar Wilde à Savoy-Hotel,. du 7 au 29 mai 1893, et d’un nommé Taylor, qui à la meme époque eut des relations étroites avec l'accusé.

M. Gully s'est occupé de Charles Parker, qui se rencontra avec Oscar Wilde à Savoy-Hotel, du 7 au 29 mai 1893, et d'un nommé Taylor, qui, à la meme époque, eut des relations suivies avec l'accusé.

M. Gully s'occupe de Charles Parker qui se rencontra avec Oscar Wilde a Savoy Hotel, du 7 au 29 mai 1893, et d'un nommé Taylor qui, a la même époque, eut des relations étroites avec l'accusé.

M. Gully s'est occupé de Charles Parker qui se rencontra avec Oscar Wilde à Savoy-Hotel, du 7 au 29 mai 1893, et d’un nommé Taylor, qui, à la même époque, eut des relations suivies avec l’accuse.

M. Gully s'occupe de Charles Parker qui se rencontrera avec Oscar Wilde à Savoy-Hôtel, du 7 au 29 mai 1893, et d'un nommé Taylor qui, à la même époque, eut des relations étroites avec l'accusé.

M. Gully s'occupe, de Charles Parker qui se rencontra avec Oscar Wilde à Savoy Hôtel du 7 au 20 mars 1893, et d'un nommé Taylor qui, à la même époque, eut des relations étroites avec l'accusé.

M. Gully s'occupe de Charles Parker qui se rencontra avec Oscar Wilde à Savoy Hôtel du 7 au 20 mars 1893, et d'un nommé Taylor qui, à la même époque, eut des relations étroites avec l'accusé.

Les témoignages montreront qu'il était chargé de lui procurer des jeunes garçons ; Wilde se rendait en outre fréquemment au domicile de Taylor, où les clients de dernier lui étaient présentés. Bien que la police ait eu des difficultés énormes pour réunir des témoins, on pourra néanmoins en faire paraître plusieurs à la barre.

Les témoignages montreront qu'il était chargé de lui procurer des jeunes garçons; Wilde se rendait fréquemment au domicile de Taylor où les clients de ce dernier lui étaient présentés. Bien que la police ait eu des difficultés énormes pour réunir des témoins, néanmoins on pourra en faire paraître plusieurs à la barre.

Les témoignages montreront qu'il était chargé de lui procurer des jeunes garçons; Wilde se rendait fréquemment au domicile de Taylor où les clients de ce dernier lui étaient présentés. Bien que la police ait en des difficultés énormes pour réunir des témoins, néanmoins on pourra en faire paraître plusieurs à la barre.

Des témoignages montrèrent qu'il était chargé de lui procurer des jeunes garçons; Wilde se rendait fréquemment au domicile de Taylor, où les clients de ce dernier lui étaient présentés. Bien que la police ait eu des difficultés énormes pour réunir des témoins; néanmoins on pourra en faire paraître plusieurs à la barre.

Des témoignages montreront qu'it était chargé de lui procurer des jeunes garçons; Wilde se rendait fréquemment au domicile de Taylor, où les clients de ce dernier lui étaient présentés. Bien que la police ait eu des difficultés énormes pour réunir des témoins ; néanmoins on pourra en faire paraître plusieurs à la barre.

Charles Parker, à qui il est fait allusion, est alors introduit et va déposer sur les faits auxquels il a été mêlé. A ce moment, on apprend que Taylor vient d’être découvert, et à son tour il est conduit au banc des accusés.

Charles Parker, à qui il est fait allusion, est alors introduit et va déposer sur les faits auxquels il a été mêlé. A ce moment on apprend que Taylor vient d'être découvert et à son tour il est conduit au banc des condamnés.

Charles Parker, à qui il est fait allusion, est alors introduit et va déposer sur les faits auxquels il a été mêlé. A ce moment on apprend que Taylor vient d'être découvert et à son tour il est conduit au banc des condamnés.

Charles Parker a été introduit, et il allait déposer sur les faits auxquels il a été mêlé quand on a appris que Taylor venait d’être découvert et conduit à son tour au banc des accusés.

Charles Parker a été introduit, et il allait déposer sur les faits auxquels il a été mêlé quand ou a appris que Tayior venait d'être découvert et conduit à son tour au bane des accusés.

Lorsqu'il entre, O. Wilde s'incline vers lui, et sir John Bridge explique au nouveau prévenu la nature des faits qui lui sont reprochés. Puis on entend Parker.

M. Humphrey, qui se présente pour Wilde, réserve son interrogatoire du témoin. Un entend ensuite plusieurs jeunes geus qui ont eu des relations avec Wilde.

M. Humphrey qui se présente pour Wilde, réserve son interrogatoire du témoin. Après l'audition de plusieurs jeunes gens qui ont eu des relations avec Wilde, l'audience est levée.

M. Humphrey qui se présente pour Wilde, réserve son interrogatoire du témoin. Après l'audition de plusieurs jeunes gens qui ont eu des relations avec Wilde, l'audience est levée.

M. Humphrey, qui se présentait pour Wilde, a réservé son interrogatoire du témoin. Après l’audition de plusieurs jeunes gens qui ont eu des relations avec Wilde, l’audience a été levée.

M. Humphrey, qui se présentait pour Wilde, a réservé bon interrogatoire du témoin. Après l'audition de plusieurs jeuues gens qui ont eu des relations avec Wilde, l'audience a été levée.

THE LONDON SCANDALS
The Trial of Oscar Wilde
The arrest of the writer. — Cynical
indifference. — Before the judges of
Bow Street.

We announced yesterday the arrest of the English writer Oscar Wilde, following revelations made at the hearing on Friday by Mr Carson, lawyer for the Marquess of Queensberry.

Here are some new details about this arrest which only became known yesterday morning.

Oscar Wilde had taken as early as Thursday evening, it is said, the determination to withdraw his complaint. He did not appear in public on Friday at the Old Bailey court.

He spent some time there, however, then went to his brougham at the Holbora viaduct hotel where he wrote the letter that we have above. On the way, he shouted through the car door; “Verdict, not guilty! »

He spent part of the afternoon at another hotel, the Cadogan, in Sloane Street, and it was there that, about six o'clock in the evening, two detectives came to arrest him. They obeyed a warrant from Sir John Bridge, presiding judge of Bow Street, who had personally examined two of the witnesses called by Lord Queensberry, after having received communication of the letter addressed to the solicitor Hamilton Cuffe.

Mr. Wilde was in the company of the two sons of the Marquess, Lord Douglas of Hawick (the eldest son and heir since the death of Lord Drumlanrig) and Lord Alfred Douglas. He was lying on a deck chair and smoking. When one of the detectives explained to him the purpose of his visit, he asked what they were going to do with him: "Take you to Scotlaud yard." "Will I be kept all night in a cell?" - Yes. "Can I provide a deposit?" 'It's not for me to tell you. - To smoke ? - We do not know it. »

It seems that when he was arrested the famous writer was in a state of complete intoxication. The warrant issued against him by the judge was read to him, which seemed to leave him profoundly indifferent.

The crime against nature for which Mr. Wilde will have to answer comes immediately, in the English penal scale, after the crime of murder.

If his guilt is established, he may be sentenced to penalties varying between ten years of penal servitude and penal servitude for life; if he is found guilty only of an attempted crime and not of the actual accomplishment, the sentence may order from three to ten years of penal servitude.

The directors of the theaters in London, where plays by Mr. Wilde are currently being performed (The Ideal Husband is being played at Haymarket and The Importance of Being Serious at Saint-James's Theater) have removed from their posters the name of the writer, and the Criteriou, where the first of these works was to be transferred within a week, will refuse, it is said, to execute his contract.

Let us recall that Mr. Oscar Wilde, son of an Irish doctor, has been married since 1884; he married a Miss Lloyd, daughter of a wealthy financier; he is the father of two children. He had great literary and above all dramatic successes.

He appeared yesterday morning in Bow street Court, presided over by Sir John Bridge; a considerable crowd crowded around the palace.

The prisoner was taken out of his cell and taken to court at eleven o'clock. A guard stood next to him.

On the surface, he appeared insincere and maintained the same nonchalant attitude as the previous days on the witness stand.

Mr. Gully, a magistrate fulfilling functions analogous to those of our public ministry, deals with Charles Parker, who met with Oscar Wilde at the Savoy-Hotel. from May 7 to 29, 1893, and of a man named Taylor, who at the same time had close relations with the accused.

The evidence will show that he was responsible for procuring young boys for her; Wilde also frequently visited Taylor's home, where the latter's clients were introduced to him. Although the police had enormous difficulties in bringing together witnesses, we will nevertheless be able to bring several of them to the bar.

Charles Parker, to whom it is alluded, is then introduced and will testify on the facts in which he was involved. At this moment, we learn that Taylor has just been discovered, and in turn he is led to the dock.

When he enters, O. Wilde bows to him, and Sir John Bridge explains to the new defendant the nature of the charges against him. Then we hear Parker.

Mr. Humphrey, who is running for Wilde, books his questioning of the witness. One then hears from several young geus who have had relations with Wilde.

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