A L'ETRANGER
L'affaire Oscar Wilde

Londres. -- C'est à l'hôtel Cadogan, de Sloane street, que M. Oscar Wilde a été arrêté vendredi, vers six heures du soir, en vertu d'un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow street.

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlenrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il demanda ce qu'on allait faire de lui:

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlenrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il lui dit:

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlenrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l’objet de sa visite, il lui dit :

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il lui dit:

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visita il lui dit:

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l’objet de sa visite, il demanda ce qu’on allait faire de lui : « Vous conduire à Scotlaud yard. — Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule ? — Oui. — Pourrai-je fournir une caution ? — Ce n’est pas à moi à vous le dire. — Fumer ? — Nous ne le savons pas. »

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui eut expliqué l'objet de sa visite, il demanda ce qu'on allait faire de lui: « Vous conduire à Scotland yard. -- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? --Oui. -- Pourrai-je fournir une caution? -- Ce n'est pas à moi à vous le dire. -- Fumer? -- Nous ne le savons pas. »

M. Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis, lord Douglas de Hawick (le fils aîné et héritier depuis la mort de lord Drumlanrig) et lord Alfred Douglas. Il était étendu sur une chaise longue et fumait. Quand un des détectives lui ent expliqué l’objet de sa visite, il demanda ce qu’on allait faire de lui : « Vous conduire à Scotland yard. — Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? Oui. —Pourrai-je fournir une caution? — Ce lest pas à moi à vous le dire. — Fumer? —-Nous ne le savons pas. »

«-- Vous conduire à Scotland-Yard. -- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? -- Oui. -- Pourrai-je fournir une caution? -- Ce n'est pas à moi à vous le dire. -- Fumer? -- Nous ne le savons pas.»

-- Qu'est-ce qu'on veut faire de moi? -- Vous conduire à Scotland-Yard. -- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? -- Oui. -- Pourrai-je fournir une caution? -- Ce n'est pas à moi à vous le dire. -- Fumer? -- Nous ne le savons pas.

— Qu’est-ce qu’on veut faire de moi ? — Vous conduire à Scotland-Yard. — Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? — Oui. — Pourrai-je fournir une caution? — Ce n’est pas à moi à vous le dire. — Fumer? — Nous ne le savons pas.

-- Qu'est-ce qu'on veut faire de moi? -- Vous conduire à Scotland-Yard. -- Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? -- Oui. -- Pourrai-je fournir une caution? -- Ce n'est pas à moi à vous le dire. -- Fumer? -- Nous ne le savons pas.

- Qu'est-ce qu'on veut faire de moi? - Vous conduira à Scotland-Yard. - Serai-je gardé toute la nuit dans une cellule? - Oui. - Pourrai-je fournir une caution? - Ce n'est pas à mois à vous le dire. - Fumer? - Nous ne le savons pas.

Après cette conversation, M. Wilde se décida à monter dans le fiacre qui avait amené les policemen et à les suivre à Scotland-Yard. En descendant de voiture, il manqua de tomber par terre, à quoi l'on vit qu'il avait fait d'abondantes libations. Enfin a huit heures du soir, il était transféré de Scotland-Yard à Bow street, où il fut fouillé et enfermé dans une cellule; son traitement y est absolument pareil à celui qu'on fait subir aux autres prisonniers.

Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature dont M. Wilde aura à répondre vient immédiatement dans l’échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie ; s’il n’est trouvé coupable que d’une tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trots à dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature dont M. Wilde a à répondre vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est étalie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'un tentative de crime et non de l'accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature qui est reproché à l'inculpé vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement meme, la sentence pourra ordonner de trois â dix ans de servitude pénale.

Le crime contre nature qui est reproché à l'inculpé vient immédiatement, dans l'échelle pénale anglaise, après le crime de meurtre. Si sa culpabilité est établie, il pourra être, condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale, et de servitude pénale à vie; s'il n'est trouvé coupable que d'une tentative de crime et non de l'accomplissement meme, la sentence pourra ordonner de trois à dix an 3 de servitude pénale.

Si sa culpabilité est établie, il pourra être condamné à des peines variant entre dix ans de servitude pénale et la servitude pénale à vie ; s’il n’est trouvé coupable que d’une tentative de crime et non de l’accomplissement même, la sentence pourra ordonner de trois à dix ans de servitude pénale.

Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (où joue le Mari idéal à Haymarket et l'Importance d'être sérieux au Saint James's Theatre), ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain et le Criteriou, où devait être transféré dans une semaine le premier de ses ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres, ou se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Haymarket et l"Importance d'être sérieux au Saint-James’s Theater) ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l’écrivain, et le Criteriou, où devait être transféré dans une semaine le premier de ces ouvrages, refusera, dit-on, d’exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Haymarket et l'Importance d'être sérieux au Saint-James's Theater) ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain, et le Criterion, où devait être transféré dans une semaine le premier de ces ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Haymarket et l'Importance d'être sérieux au Saint-James's Theater), ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain et le Criterion, où devait être transféré dans une semaine le premier de ces ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde, ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain,et le Criteriou, où devait être transféré dans une semaine le premier de ses ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Hay-marker et l’Importance d’être sérieux au Saint-James’s Theater), ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l’écrivain.

M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques. Les directeurs des théâtres de Londres, où se donnent actuellement des pièces de M. Wilde (on joue le Mari idéal à Haymarket et L'Importance d'être sérieux au Saint-Jame's Theater), ont fait disparaître de leurs affiches le nom de l'écrivain et le Criterion où devait être transféré dans une semaine le premier de ces ouvrages, refusera, dit-on, d'exécuter son contrat.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1894; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. II a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; Il est père de deux enfants. II a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884 ; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier ; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

Rappelons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, est marié depuis 1884; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

M. Oscar Wilde, fils d’un médecin irlandais est marié depuis 1884 ; il a épousé une demoiselle Lloyd, fille d’un riche financier ; il est père de deux enfants. Il a eu de grands succès littéraires et surtout dramatiques.

ABROAD
The Oscar Wilde Affair

London. -- It was at the Cadogan Hotel, in Sloane Street, that Mr. Oscar Wilde was arrested on Friday, about six o'clock in the evening, under a warrant from Sir John Bridge, President of the Bow Street Court.

Mr. Wilde was in the company of the two sons of the Marquess, Lord Douglas of Hawick (the eldest son and heir since the death of Lord Drumlenrig) and Lord Alfred Douglas. He was lying on a deck chair and smoking. When one of the detectives had explained to him the purpose of his visit, he asked what they were going to do with him:

“- Take you to Scotland Yard. -- Will I be kept all night in a cell? -- Yes. -- Can I provide a deposit? -- It's not for me to tell you. -- To smoke? -- We do not know it."

After this conversation, Mr. Wilde decided to get into the cab which had brought the policemen and to follow them to Scotland Yard. As he got out of the carriage, he almost fell to the ground, from which it was seen that he had made abundant libations. Finally, at eight o'clock in the evening, he was transferred from Scotland-Yard to Bow Street, where he was searched and locked up in a cell; his treatment there is absolutely the same as that to which other prisoners are subjected.

The crime against nature for which Mr. Wilde will have to answer comes immediately in the English penal scale, after the crime of murder. If his guilt is established, he may be sentenced to penalties varying between ten years' penal servitude and penal servitude for life; if he is found guilty only of an attempted crime and not of the actual accomplishment, the sentence may order from three to ten years of penal servitude.

The managers of the theaters in London, where plays by Mr. Wilde are currently being performed (where The Ideal Husband plays at Haymarket and The Importance of Being Earnest at Saint James's Theatre), have removed the name of the writer and the Criteriou, where the first of his works was to be transferred within a week, will refuse, it is said, to execute his contract.

Let us recall that Mr. Oscar Wilde, son of an Irish doctor, has been married since 1894; he married a Miss Lloyd, daughter of a wealthy financier; he is the father of two children. He had great literary and above all dramatic successes.