2e ÉDITION
L’affaire Huret-Catulle Mendès
Du Figaro :

Par l’écho que nous avions inséré dimanche et qui contenait les protestations de M. Ca tulle Mendès à l’encontre d’une note parue dans la Petite Chronique des lettres du samedi de notre collaborateur Jules Huret, nous avions espéré mettre fin à un regrettable malentendu causé par une boutade purement littéraire.

Par l'écho que nous avions inséré dimanche et qui contenait les protestations de M. Catulle Mendès à l'encontre d'une note parue dans la Petite Chronique des lettres du samedi denotre collaborateur Jules Huret, nous avions espéré mettre fin à un regrettable malentendu causé par une boutade purement littéraire.

M. Catulle Mendès ayant adressé à M. Huret et publié le même jour, dans un journal du matin, la dépêche suivante, il est de notre de voir de reproduire, avec cette dépêche, la réponse de notre collaborateur.

M. Catulle Mendès ayant adressé à M. Huret et publié le même jour, dans un journal du matin, la dépêche suivante, il est de notre devoir de reproduire, avec cette dépêche, la réponse de notre collaborateur.

Voici la dépêche de M. Mendès :

Monsieur,
Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé ;
Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.
CATULLE MENDÈS

Monsieur, Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé; Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile. CATULE MENDÈS.

Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé ; si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile. Catulle Mendès.

Monsieur, Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé. Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile. Catulle Mendès. 13 avril 1895.

Monsieur, Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé; Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile. CATULLE MENDÈS 13 avril 1895.

Monsieur, Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé. Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile. CATULLE MENDÈS. 13 avril 1895

Monsieur, Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé. Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile. Catulle MENDES. 13 avril 1895.

Monsieur. Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé; Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile. Catulle MENDÈS. 13 avril 1895.

« Monsieur, « SI vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé ; « Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile. « Catulle Mendès. « 13 avril 1895 ».

Monsieur, Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé. Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile. CATULLE MENDÈS 13 avril 1895.

Monsieur, Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé; Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile. CATULLE MENDÈS 13 avril 1895.

« Monsieur,« Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé ;« Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile.« Catulle Mendès« 13 avril 1895 »

Monsieur, Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé. Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile. CATULLE MENDÈS. 13 avril 1895

Monsieur, Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé. Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile. Catulle MENDES. 13 avril 1803.

Monsieur, Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé. Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile. CATULLE MENDÈS 13 avril 1895.

«Monsieur, «Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé. Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile. » «13 avril 1895. Catulle MENDÈS.

Monsieur, Si vous avez voulu faire du reportage, vous êtes bien mal informé. Si vous avez voulu être plaisant, vous êtes un imbécile. Catulle Mendès. 13 avril 1895. CATULLE MENDÈS.

13 avril 1895.

M. Jules Huret a répondu :

Lundi, 5 heures.
Monsieur,
J’arrive à l'instant de la campagne, et je trouve votre dépêche.
Dans ma Petite Chronique des lettres de samedi je n’avais cru parler que des rapports littéraires établis entre M. Oscar Wilde et vous.
Puisqu’il vous plaît de les interpréter d’une façon plus large, je ne saurais m’élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement ; vous êtes un homme d’esprit.
JULES HURET.

Lundi, 5 heures. Monsieur, >J'arrive à l'instant de la campagne, et je trouve votre dépêche. Dans ma « Petite Chronique des lettres » de samedi, je n'avais cru parler que des rapports littéraires établis entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu'il vous plaît de les interpréter d'une façon plus large, je ne saurais m'élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement: vous êtes un homme d'esprit. >Jules HURET.

Lundi, 5 heures. Monsieur, J'arrive à l'instant de la campagne, et je trouve votre dépêche. Dans ma Petite Chronique des lettres de samedi je n'avais cru parler que des rapports littéraires établis entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu'il vous plaît de les interpréter d'une façon plus large, je ne saurais m'élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement: vous êtes un homme d'esprit. JULES HURET.

Lundi. 5 heures. Monsieur, J’arrive à l’instant de la campagne, et je trouve votre dépêche. Dans ma « Petite Chronique des lettres » de samedi, je n’avais cru parler que des rapports littéraires établis entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu’il vous plaît de les interpréter d’une façon plus large, je ne saurais m’élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement : vous êtes un homme d’esprit. Jules HURET

Lundi, 5 heures. Monsieur, J'arrive à l'instant de la campagne, et je trouve votre dépêche. Dans ma Petite Chronique des lettres de samedi, je n'avais cru parler que des rapports littéraires établis entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu'il vous plaît de les interpréter d'une façon plus large, je ne saurais m'élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement: vous êtes un homme d'esprit. JULES HURET.

Lundi, 3 heures. Monsieur, J'arrive à l'instant de la campagne, et je trouve votre dépêche. Dans ma « Petite Chronique des Lettres » de samedi, je n'avais cru parler que des rapports littéraires établis entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu'il vous plaît de les interpréter d'une façon plus large, je ne saurais m'élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement: vous êtes un homme d'esprit. JULES HURET.

Lundi, 5 heures. Monsieur, J’arrive à l’instant de la campagne, et je trouve votre dépêche. Dans ma « Petite Chronique des lettres » de samedi, je n'avais cru parler que des rapporte littéraires établis entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu'il vous plaît de les interpréter d'une façon plue large, je ne saurais m'élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement : vous êtes un homme d'esprit. JULES HURET.

Lundi, 5 heures. Monsieur, J’arrive à l’instant de la campagne, et je trouve votre dépêche. Dans ma petite Petite Chronique des lettres de samedi, je n’avais cru parler que des rapports littéraires établis entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu’il vous plaît de les interpréter d’une façon plus large, je ne saurais m’élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement : vous êtes un homme d’esprit. Jules Huret.

Lundi, 5 heures. Monsieur, J'arrive à l'instant de la campagne, et je trouve votre dépêche. Dans ma petite Petite Chronique des lettres de samedi, je n'avais cru parler que des rapports littéraires établis entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu'il vous plaît de les interprêter d'une façon plus large, je ne saurais m'élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement: vous êtes un homme d'esprit. JULES HURET.

Lundi, 5 heures. Monsieur, J'arrive à l'instant de la campagne, et je trouve votre dépêche. Dans ma petite Petite Chronique des lettres de samedi, je n'avais cru parler que des rapports littéraires établis entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu'il vous plaît de les interprêter d'une façon plus large, je ne saurais m'élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement: vous êtes un homme d'esprit. JULES HURET.

Monsieur, J'arrive à l'instant de la campagne, et je trouve votre dépêche. Dans ma Petite Chronique des lettres de samedi je n'avais cru parler que des rapports littéraires établis entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu'il vous plaît de les interpréter d'une façon plus large, je ne saurais m'élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement: vous êtes un homme d'esprit. JULES HURET.

Monsieur, J'arrive à l'instant de la campagne, et je trouve votre dépêche. Dans ma Petite Chronique des lettres de samedi je n'avais cru parler que des rapports littéraires établis entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu'il vous plaît de les interpréter d'une façon plus large, je ne saurais m'élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement: vous êtes un homme d'esprit. JULES HURET.

Monsieur, J'arrive à l'instant de la campagne, et je trouve votre dépêche. Dans ma Petite Chronique des lettres de samedi je n'avais cru parler que des rapports littéraires établis entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu'il vous plaît de les interpréter d'une façon plus large, je ne saurais m'élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement: vous êtes un homme d'esprit. JULES HURET.

Monsieur, J’arrive à l’instant de la campagne, et je trouve votre dépêche. Dans ma Petite chronique des lettres de samedi, je n’avais cru parler que des rapports littéraires ù établir entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu’il vous plaît de les interpréter d’une façon plus large, je ne saurais m’élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement : vous êtes un homme d’esprit. JULES HURET.

« Monsieur, » J’arrive à l’instant de la campagne, et je trouve votre dépêche. » Dans ma Petite Chronique des lettres de samedi, je n’avais cru parler que des rapports littéraires à établir entre M. Oscar Wilde et vous. » Puisqu’il vous plaît de les interpréter d’une façon plus large, je ne saurais m’élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement : vous êtes un homme d’esprit. » JULES HURET. »

Monsieur, J’arrive à l’instant de la campagne, et je trouve votre dépêche. Dans ma Petite chronique des lettres de samedi, je n’avais cru parler que des rapports littéraires à établir entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu’il vous plaît de les interpréter d’une façon plus large, je ne saurais m’élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement : vous êtes un homme d’esprit. JULES HURET.

Monsieur,J’arrive à l'instant de la campagne, et je trouve votre dépêche.Dans ma Petite Chronique des lettres de samedi, je n'avais cru parler que des rapports littéraires a établir entre M. Oscar Wilde et vous.Puisqu'il vous plaît de les interpréter d’une façon plus large, je ne saurais m’élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement : vous êtes un homme d’esprit.Jules Huret.

Monsieur, J’arrive à l’instant de la campagne, et je trouve votre dépêche. Dans ma Petite chronique des lettres de samedi, je n’avais cru parler que des rapports littéraires à établir entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu’il vous plaît de les interpréter d’une façon plus large, je ne saurais m’élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement : vous êtes un homme d’esprit. JULES HURET.

Monsieur,J’arrive à l’instant de la campagne, et je trouve votre dépêche.Dans ma Petite chronique des lettres de samedi, je n’avais cru parler que des rapports littéraires à établir entre M. Oscar Wilde et vous.Puisqu’il vous plaît de les interpréter d’une façon plus large, je ne saurais m’élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement : vous êtes un homme d’esprit.JULES HURET.

Monsieur, J arriva à l'instant de la campagne, et je trouve votre dépeche. Dans ma Petite chronique des lettres de samedi, je n'avais cru parler que des rapports littéraires à établir entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu'il voue plait de les interpréter d'une façon plus large, je ne saurais m'élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement: vous êtes un homme d'esprit. JULES HURET.

J'arrive à l'instant de la campagne et je trouve votre dépêche. Dans ma Petite Chronique des lettres de samedi, je n’avais cru parler que des rapports littéraires établis entre M. Oscar Wilde et vous. Puisqu’il vous plaît de les interpréter d’une façon plus large, je ne saurais m’élever contre une opinion dont vous savez mieux que moi le fondement : vous êtes un homme d’esprit.

2nd EDITION
The Huret-Catulle Mendès Affair
From Figaro:

By the echo that we had inserted on Sunday and which contained the protests of M. Ca tulle Mendès against a note published in the Petite Chronique des lettres du Samedi by our collaborator Jules Huret, we had hoped to put an end to a regrettable misunderstanding caused by a purely literary quip.

M. Catulle Mendès having addressed to M. Huret and published the same day, in a morning paper, the following dispatch, it is our task to reproduce, with this dispatch, the response of our collaborator.

Here is the despatch from M. Mendes:

Sir,
If you wanted to report, you are very badly informed;
If you wanted to be pleasant, you are a fool.
CATULLE MENDES

April 13, 1895.

Mr. Jules Huret replied:

Monday, 5 a.m.
Sir,
I have just arrived from the country, and I find your despatch.
In my Little Chronicle of Saturday Letters, I thought I was speaking only of the literary relations established between M. Oscar Wilde and you.
Since it pleases you to interpret them in a broader way, I cannot oppose an opinion whose foundation you know better than I do; you are a man of wit.
JULES HURET.