CHEZ NOS VOISINS
SUITES IMPRÉVUES DE L'INCIDENT QUEENSBERRY-WILDE
Oscar devant le tribunal de Bow street--L'ami Taylor--Un défilé peu ordinaire--Pudeur directoriales--Etrange père de famille--A jeudi!

LONDRES, 6 avril.--Par fil spécial.--

M. Oscar Wilde a été traduit aujourd'hui devant le tribunal de police de Bow street. Une grande foule, qui n'a pu trouver place dans la salle, stationne aux abords du tribunal.

M. Gill remplit les fonctions de ministère public.

M. Oscar Wilde est amené et prend place sur l'estrade des accusés. Son attitude est la même qu'à la cour d'assises. Il ne parait pas autrement ému de l'infâme accusation qui pèse sur lui. Il s'appuie nonchalamment sur le rebord de l'estrade et écoute attentivement M. Gill, qui présente l'accusation et donne les détails indispensables.

Pendant que ce dernier parle, on annonce que M. Taylor, un individu dont il a déjà été beaucoup question, et dont le rôle était de présenter des jeunes gens à Wilde, a été arrêté. Taylor est placé à côté de ce dernier qui, en le voyant paraître, lui sourit.

L'attitude de Taylor est déplorable il rit en entendant tous les détails obscènes que révèlent les dépositions des témoins. Le premier témoin entendu est un nommé Parker, âgé de dix-neuf ans, valet de chambre sans place. Il a été présenté à Wilde par Taylor.

En cabinet particulier.

Parker et un frère à lui, Taylor et Wilde allèrent dîner dans un restaurant. Ils mangèrent tous quatre dans un cabinet particulier. C'est là que la présentation fut faite. On but du champagne; ce fut naturellement Wilde qui paya. Parker visita ce dernier au Savoy Hôtel où ils s'installèrent seuls dans un petit salon. On soupa chaque fois au champagne et Parker recevait en partant soit deux, soit trois livres sterling. D'autres rencontres ont eu lieu entre eux...

Parker et un frère à lui, Taylor et Wilde allèrent dîner dans un restaurant. Ils mangèrent tous quatre dans un cabinet particulier. C'est là que la présentation fut faite. On but du champagne; ce fut naturellement Wilde qui paya. Parker visita ce dernier au Savoye Hotel où ils s'installèrent seuls dans un petit salon. On soupa chaque fois au, champagne; et Parker recevait en partant soit deux, soit trois livres sterling.

Parker et un frère à lui, Taylor et Wilde allèrent dîner dans un restaurant. Ils mangèrent tous quatre dans un cabinet particulier. C’est là que la présentation fut faite. On but du champagne ; ce fut naturellement Wilde qui paya. Parker visita ce dernier au Savoye Hôtel,'où ils s'installèrent seuls dans un petit salon. On soupa chaque fois au champagne; et Parker recevait en partant soit deux, soit trois livres sterling.

Taylor habitait Chapel street, où il avait un étrange appartement et où il offrait parfois le thé à ses amis. Parker y est allé quelquefois, il y fut arrêté un jour avec Taylor; cela le fit réfléchir et il cessa toutes relations avec Wilde et toute la bande.

Le frère de Parker est également interrogé et confirme en partie le récit de son frère.

Le frère de Parker est également interrogé et confirme en partie le récit de son frère.

Le frère de Parker est également interrogé et confirme en partie le récit de son frère.

Le frère de Packer, interrogé, confirme en partie le récit de son frère.

Mme Grast raconte qu'elle louait des chambres à Taylor qui recevait des visites d'un grand nombre de jeunes gens d'environ seize ans. Le témoin ne peut pas reconnaître M. Wilde, mais elle se souvient que Taylor appelait un de ses visiteurs Oscar.

Mme Grast raconte qu'elle louait des chambres à Taylor qui recevait des visites d'un grand nombre de jeunes gens d'environ seize ans. Le témoin ne peut pas reconnaître M. Wilde, mais elle se souvient que Taylor appelait un de ses visiteurs Oscar.

Mme Grast raconte qu’elle louait des chambres à Taylor qui recevait des visites d’un grand nombre de jeunes gens d’environ seize ans. Le témoin ne peut pas reconnaître M Wilde, mais elle se souvient que Taylor appelait un de ses visiteurs Oscar.

« Les chambres de Taylor, dit le témoin, étaient très bien meublées et très parfumées. Taylor était comme une petite maîtresse dans son déshabillé de nuit. » N'insistons pas.

« Les chambres de Taylor, dit le témoin, étaient très bien meublées et très parfumées. Taylor était comme une petite maîtresse dans son déshabillé de nuit.» N'insistons pas.

« Les chambres de Taylor, dit le témoin, étaient très bien meublées et très parfumées. Taylor était comme une petite maîtresse dans son déshabillé de nuit. » N’insistons pas.

La chambre de Taylor était très bien meublée et très parfumée. Il était comme une petite maîtresse dans son déshabillé de nuit.

Le témoin suivant est Alfred Woods; il est mince, jeune; il a bonne mine. Il a été présenté à Wilde par Taylor, en 1893, dans sa propre maison, en l'absence de la famille. Il raconte que Wilde l'a fait boire force champagne et qu'il lui a donné de l'argent et une chaîne de montre; mais il déclara bientôt à Taylor qu'il ne voulait plus aller avec Wilde et ces gens-là.»

Le ministère public interrompt ici le témoin et lui dit:

--Nous ne nous occupons que de l'affaire Wilde mais je crois qu'il y avait d'autres personnes présentes également à ces réunions?
Oui, répond le témoin, et un ou deux d'entre eux ont quitté l'Angleterre.

Wilde lui a donné 35 livres sterling pour racheter certaines lettres, et avec cet argent il s'est rendu en Amérique.

Un autre témoin, Sydney Stador, jeune et de bonne mine, a rencontré Wilde et lord Alfred Douglas dans l'appartement de Taylor il avoue être resté avec Taylor, mais avec lui seulement.

Un masseur de l'hôtel Savoy raconte avoir vu un jeune homme de seize à dix-huit ans dans la chambre à coucher de Wilde, et une femme de chambre de l'hôtel affirme le même fait.

Un masseur de l'hôtel Savoye raconte avoir vu un jeune homme de seize à dix-huit ans dans la chambre à coucher de Wilde, et une femme de chambre de l'hôtel affirme le même fait.

Un masseur de l'hôtel Savoye raconta avoir vu un jeune homme de seize à dix-huit ans dans la chambre à coucher de Wilde, et une femme de chambre de l’hôtel affirme le même fait.

Etc., etc.

Le magistrat ajourne l'affaire à jeudi et refuse de laisser les accusés en liberté sous caution.

Le magistrat ajourne l'affaire à jeudi et refuse de laisser les accusés en liberté sous caution.

Le magistrat ajourne l’affaire à jeudi et refuse de laisser les accusés en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l’affaire à huitaine et refuse de laisser les inculpés en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l’affaire à huitaine et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Le juge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit, et refuse de laisser les deux prisoniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l’affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l’affaire à demain en huit, et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l’affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les déux prisonniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l'affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l’affaire à aujourd’hui en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l’affaire à aujourd'hui en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l’affaire à aujourd’hui en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l’affaire à aujourd’hui en huit et refuse de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge ajourne l’affaire à demain en huit et refuse de laisser les deux prisonniers eu liberté sous caution.

Sir John Bridge a ajourné l'affaire à demain en huit et a refusé de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Sir John Bridge a ajourné l'affaire à demain en huit et a refusé de laisser les deux prisonniers en liberté sous caution.

Auteur dramatique.

On joue en ce moment à Londres deux pièces d'Oscar Wilde, l'une au Haymarket et l'autre au Saint-James. Les directeurs n'ont pas voulu les enlever de l'affiche pour ne pas mettre le personnel sur le pavé, mais le nom de l'auteur ne paraît plus ni sur l'affiche ni sur le programme.

Un télégramme de New-York annonce qu'au théâtre de Lyceum, où l'on donne le Mari idéal, d'Oscar Wilde, le nom de ce dernier a été également enlevé de l'affiche. Miss Rose Coghlan, qui fait une tournée dans les Etats orientaux et qui devait jouer aujourd'hui une Femme sans importance, pièce de M. Wilde, a enlevé cette pièce de son répertoire.

On comprend la réserve que je garde en racontant tous ces détails.

Quelques jours avant le procès terminé hier, le marquis de Queensbury écrivit à Oscar Wilde la lettre suivante:

Quelques jours avant le procès, le marquis de Queensburry écrivait à Oscar Wilde la lettre suivante:

« Si la police vous permet de vous sauver tant mieux pour vous, mais si vous prenez mon fils avec vous, je vous suivrai partout où vous irez et je vous tuerai. »

« Si la police vous permet de vous sauver, tant mieux pour vous; mais si vous prenez mon fils avec vous, je vous suivrai partout où vous irez et je vous tuerai. »

Ajoutons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, a épousé en 1884 miss Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants.

Ajoutons que M. Oscar Wilde, fils d'un médecin irlandais, a épousé en 1884 miss Lloyd, fille d'un riche financier; il est père de deux enfants.

Oscar Wilde est fils d'un médecin irlandais ; il épousa en 1884, une demoiselle Lloyd, fille d'un riche financier, dont il a deux enfants.

Au moment où Taylor a été arrêté, il était très gai; il a demandé au détective à combien il pourrait être condamné.

Le prisonnier.

Rappelons quelques détails de l'arrestation de M. Oscar Wilde. C'est dans un hôtel de Sloane street que deux détectives l'ont arrêté, obéissant à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow street. M. Oscar Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis de Queensbury. Il était nonchalamment étendu dans un grand fauteuil et fumait. Il s'est constitué prisonnier de fort bonne grâce.

Rappelons quelques détails de l'arrestation de M. Oscar Wilde. C'est dans un hôtel de Sloane street que deux détectives l'ont arrêté, obéissant à un mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow street. M.Oscar Wilde se trouvait en compagnie des deux fils du marquis de Queensbury. Il était nonchalamment étendu dans un grand fauteuil, et fumait. Il s'est constitué prisonnier de fort bonne grâce.

Rappelons quelques détails de l'arrestation de M. Oscar Wilde. C'est dans un hôtel de Sloane street que deux détectives l'ont arrêté, obéissant à an mandat de sir John Bridge, président du tribunal de Bow street. M. Oscar Wilde se tronvait en compagnie des deux fils du marquis de Queensbury. Il était nonchalamment étendu dans an grand fauteuil et fumait. II s'est constitué prisonnier de fort bonne grâce.

Pendant le trajet en fiacre de Sloane street à Scotland Yard, il feuilletait un exemplaire de la revue littéraire le Yellow book. En descendant de voiture, il tituba. Cet incident fit voir qu'il avait fait de copieuses libations.

Pendant le trajet en fiacre de Sloane street à Scotland Yard, il feuilletait un exemplaire de la revue littéraire le Yellow book. En descendant de voiture, il tituba. Cet incident fit voir qu'il avail fait de copieuses libations.

Pendant le trajet en fiacre de Sloane street à Scotland Yard, il feuilletait un exemplaire de la revue littéraire le Yellow book. En descendant de voiture, et tituba. Cet incident fit voir qu'il avait fait de copieuses libations.

De Scotland Yard, M. Wilde fut transféré à Bow street, où il occupe une cellule.

De Scotland Yard, M. Wilde fut transféré à Bow street, où il occupe une cellule.

De Scotland Yard, M. Wilde fut transféré à Bow street, où il occupe une cellule.

Au moment de son arrestation, M. Wilde avait sur lui vingt billets de cinq livres, c'est-à-dire 2,500 francs. Il est évident qu'il entendait se sauver ce soir-là. Il a été arrêté d'ailleurs, dans un hôtel où il n'avait pas l'habitude d'aller. Il est évident qu'il cherchait à dépister la police.

Au moment de son arrestation, M. Wilde avait sur lui vingt billets de cinq livres, c'est-à-dire 2,500 francs. II est evident qu'il entendait se sauver ce soir-la. Il a été arrêté d'ailleurs dans un hôtel où il n'avait pas l'habitude d'aller. Il est évident qu'il cherchait à dépister la police.

Au moment de son arrestation, M. Wilde avait sur lui vingt billets de cinq lines, c'est-à-dire 2,500 francs. Il est évident qu'il entendait se sauver ce soir-là. Il a été arrêté, d'ailleurs, dans un hôtel où il n'avait pas l'haabitude d'aller. Il est evident qu'il cherchait à dépister la police.

Il n'est pas inutile de faire remarquer que les bruits les plus étranges circulent sur cette épouvantable affaire; on dit que des arrestations retentissantes sont sur le point d'être opérées, et l'on prononce des noms.

Il n'est pas inutile de faire remarquer que les bruits les plus étranges circulent sur cette épouvantable affaire; on dit que des arrestations retentissantes sont sur le point d'être opérées, et l'on prononce des noms.

Il n'est pas inutile de faire remarquer que les bruits les plus étranges circulent sur cette épouvantable affaire; on dit que des arrestations retentissantes sont sur le point d'être opérées, et l'on prononce des noms.

Mais il convient de n'accueillir ces rumeurs que sous les plus expresses réserves.

Mais it convient de n'accueillir ces rumeurs que sous les plus expresses réserves.

Mais il convient de l'accueillir ces rumeurs que sous les plus expresses réserves.

AT OUR NEIGHBORS
UNEXPECTED AFTERMATH OF THE QUEENSBERRY-WILDE INCIDENT
Oscar in Bow Street court--Friend Taylor--An unusual parade--Directorial modesty--Strange father--See you Thursday!

LONDON, April 6.--By special wire.--

Mr Oscar Wilde was brought before Bow street Police Court today. A large crowd, who could not find a place in the room, stationed near the court.

Mr. Gill fulfills the functions of the public prosecutor.

Mr. Oscar Wilde is brought in and takes his place on the dais for the accused. His attitude is the same as at the Assize Court. He does not seem otherwise moved by the infamous accusation which hangs over him. He casually leans on the edge of the dais and listens intently to Mr. Gill, who presents the charge and gives the necessary details.

While the latter speaks, it is announced that Mr. Taylor, an individual of whom much has already been said, and whose role it was to introduce young people to Wilde, has been arrested. Taylor is placed next to the latter who, seeing him appear, smiles at him.

Taylor's attitude is deplorable. He laughs when he hears all the obscene details that the witness statements reveal. The first witness heard is a man named Parker, aged nineteen, valet without a place. He was introduced to Wilde by Taylor.

In private practice.

Parker and a brother of his, Taylor and Wilde went to dinner at a restaurant. They all four ate in a private cabinet. This is where the presentation was made. We drank champagne; Naturally it was Wilde who paid. Parker visited the latter at the Savoy Hotel where they settled alone in a small lounge. We dined each time with champagne and Parker received on leaving either two or three pounds sterling. Other meetings took place between them...

Taylor lived in Chapel Street, where he had a strange apartment and where he sometimes offered tea to his friends. Parker went there sometimes, he was arrested there one day with Taylor; this made him reflect and he ceased all relations with Wilde and the whole gang.

Parker's brother is also questioned and partially confirms his brother's account.

Mrs. Grast relates that she rented rooms to Taylor, who received visits from a large number of young people of about sixteen years of age. The witness cannot recognize Mr. Wilde, but she remembers Taylor calling one of her visitors Oscar.

“Taylor's rooms,” said the witness, “were very well furnished and very perfumed. Taylor was like a little mistress in her nightgown. “Let's not insist.

The next witness is Alfred Woods; he is thin, young; he looks good. He was introduced to Wilde by Taylor, in 1893, in his own home, with the family absent. He says that Wilde made him drink a lot of champagne and that he gave him money and a watch chain; but he soon told Taylor that he no longer wanted to go with Wilde and those people.

The prosecution here interrupts the witness and says to him:

--We are only dealing with the Wilde case but I believe there were other people present at these meetings as well?
Yes, replies the witness, and one or two of them have left England.

Wilde gave him £35 to redeem some letters, and with that money he went to America.

Another witness, Sydney Stador, young and good-looking, met Wilde and Lord Alfred Douglas in Taylor's apartment; he confesses to having stayed with Taylor, but with him only.

A masseur at the Savoy Hotel recounts seeing a young man of sixteen or eighteen in Wilde's bedroom, and a hotel maid affirms the same fact.

Etc., etc.

The magistrate adjourns the case to Thursday and refuses to let the accused free on bail.

Playwright.

Two plays by Oscar Wilde are currently playing in London, one at the Haymarket and the other at the Saint-James. The directors did not want to remove them from the poster so as not to put the staff on the pavement, but the name of the author no longer appears either on the poster or on the program.

A telegram from New York announces that at the Lyceum theatre, where Oscar Wilde's Ideal Husband is being performed, the name of the latter has also been removed from the poster. Miss Rose Coghlan, who is touring the Eastern States and who was to play a Woman of No Importance today, a play by Mr. Wilde, has taken this piece out of her repertoire.

You can understand the reserve I have in recounting all these details.

A few days before the trial ended yesterday, the Marquess of Queensbury wrote Oscar Wilde the following letter:

“If the police allow you to save yourself, good for you, but if you take my son with you, I will follow you wherever you go and kill you. »

Let us add that Mr. Oscar Wilde, son of an Irish doctor, married in 1884 Miss Lloyd, daughter of a rich financier; he is the father of two children.

At the time Taylor was arrested, he was very cheerful; he asked the detective how much he could be sentenced to.

The prisoner.

Let us recall some details of the arrest of M. Oscar Wilde. It was in a hotel in Sloane street that two detectives arrested him, obeying a warrant from Sir John Bridge, president of the Bow street court. Mr. Oscar Wilde was with the two sons of the Marquess of Queensbury. He was lying nonchalantly in a large armchair and smoking. He made himself a prisoner with a very good grace.

During the cab ride from Sloane Street to Scotland Yard, he leafed through a copy of the literary magazine the Yellow Book. Getting out of the car, he staggered. This incident showed that he had made copious libations.

From Scotland Yard, Mr. Wilde was transferred to Bow street, where he occupies a cell.

At the time of his arrest, M. Wilde had on him twenty five-pound notes, that is to say 2,500 francs. It is obvious that he intended to run away that evening. He was arrested elsewhere, in a hotel where he was not used to going. It is obvious that he was trying to track down the police.

It is not useless to point out that the strangest rumors circulate about this dreadful affair; it is said that resounding arrests are about to be made, and names are pronounced.

But these rumors should only be accepted with the most express reservations.

Document matches
None found