A L'ETRANGER
L'affaire Oscar Wilde

Londres.-- La première audience du procès de M. Oscar Wilde a d'abord expliqué au public que l'accusé avait préparé sa fuite; il avait changé d'hotel et était porteur d'un paquet de banknotes.

LONDRES, 7 avril. -- Le procès de M. Oscar Wilde a commencé hier devant le tribunal de police de Bow Street. L'accusé avait préparé sa fuite; il avait changé d'hôtel et était porteur d'un paquet de banknotes.

LONDRES, 6 avril. — Le procès de M. Oscar Wilde a commencé aujourd’hui devant le tribunal de police de Bow-Street. L’accusé avait préparé sa fuite; il avait changé d’hôtel et était porteur d’un paquet de banknotes.

Londres, 6 avril. — Le procès de M. Oscar Wilde a commencé aujourd’hui devant le tribunal de police de Bow Street. L’accusé avait préparé sa fuite ; il avait changé d’hôtel et était porteur d’un paquet de banknotes.

Le procès de M. Oscar Wilde a commencé, hier, devant le tribunal de police de Bow-Street. L’accusé avait préparé sa fuite ; il avait changé d’hôtel et était porteur d’un paquet de banknotes.

Le procès de M. Oscar Wilde a commencé, hier, devant le tribunal de police de Bow-Street. L'accusé avait préparé sa fuite; il avait changé d'hôtel et était porteur d'un paquet de banknotes.

Le procès de M. Oscar Wilde a commencé, hier, devant le tribunal de police de Bow-Street. L’accusé avait préparé sa fuite ; il avait changé d’hôtel et était porteur d’un paquet de banknotes.

Le procès de M. Oscar Wilde a commencé, hier, devant le tribunal de police de Bow-Street. L’accusé avait préparé sa fuite ; il avait changé d’hôtel et était porteur d’un paquet de banknotes.

Le procès de M. Oscar Wilde a commencé devant le tribunal de police de Bow Street. L’accusé avait préparé sa fuite ; il avait changé d’hôtel et était porteur d’un paquet de banknotes.

A propos du procès de M. Oscar Wilde, dont le Rappel a raconté hier la première audience: Il paraît que l'accusé avait préparé sa fuite; il avait changé d'hôtel et était porteur d'un paquet de banknotes.

A propos du procès de M. Oscar Wilde, dont le Rappel a raconté hier la première audience: il paraît que l'accusé avait préparé sa fuite; il avait changé d'hôtel et était porteur d'un paquet de banknotes.

Le procès de M. Oscar Wilde a commencé, hier, devant te tribunal de police de Bow-Street. L’accusé avait préparé sa fuite ; il avait changé d’hôtel et était porteur d'un paquet de banknotes.

Taylor, l'individu qui mettait des jeunes gens suspects en rapport avec M. Wilde, a été ensuite amené devant le tribunal. Puis les temoins ont défilé et tous ils ont confirmé le récit des faits honteux déjà confessés aux avoués du marquis de Queensberry.

Le jeune Parker, un valet sans emploi, fut présenté, avec son frère le groom, à M. Wilde par Taylor; ils dînèrent ensemble en cabinet particulier, et, après force libations au champagne, Parker accompagna l'écrivain à l'hôtel Savoy. Ils devaient y avoir tous deux plusieurs tête-à-tête qui rapportaient au jeune valet de 50 à 75 francs en moyenne... Wood raconte à peu près la même histoire, seulement, plus avisé que Parker, il rompit bientôt ses relations avec de « pareilles gens ». Puis c'est le tour du masseur de l'hôtel Savoy, dont les accusations contre M. Wilde sont confirmées par une femme de chambre. Voici enfin Mme Grant, propriétaire de la maison jadis habitée, à Little College street, par Taylor, qui dépose que ce personnage recevait fréquemment des jeunes gens dans un élégant déshabillé « tel qu'une petite maîtresse »...

Ceux-ci réitèrent le récit des faits honteux déjà confessés aux avoués du marquis de Queensberry. Je ne peux pas y insister. Le jeune Parker, un valet sans emploi, fut présenté, avec son frère le groom, à M. Wilde par Taylor ils dînèrent ensemble en cabinet particulier et, après force libations au Champagne, Parker accompagna l'écrivain à l'hôtel Savoy. Ils devaient y avoir tous deux plusieurs tête-à-tête qui rapportaient au jeune valet de 50 à 75 francs en moyenne. Wood raconte à peu près la même histoire, seulement, plus avisé que Parker, il rompit bientôt ses relations avec de «pareilles gens». Puis c'est le tour du masseur de l'hôtel Savoy, dont les accusations contre M. Wilde sont confirmées par une femme de chambre. Voici enfin Mme Grant, propriétaire de la maison jadis habitée, à Little-College street, par Taylor, qui dépose que ce personnage recevait fréquemment des jeunes gens dans ses chambres fastueusement meublées, éclairées d'une lumière spéciale et où brûlaient des parfums.

A la fin d'une des dépositions, le ministère public fait cette remarque: « Nous sommes ici pour nous occuper de l'affaire Wilde. Mais je crois savoir que d'autres personnes assistaient aux réunions dont on vient de parler. » C'est ce qu'a confirmé le témoin, qui a signalé la départ de deux d'entre elles pour le continent.

A la fin d'une des dépositions, le ministère public fait cette remarque: « Nous sommes ici pour nous occuper de l'affaire Wilde. Mais je crois savoir que d'autres personnes assistaient aux réunions dont on vient de parler. » C'est ce que confirme le témoin, qui signale le départ de deux d'entre elles pour le continent. Et, à ce propos, je peux ajouter qu'il est sérieusement question de l'arrestation imminente d'un haut personnage compromis dans la même affaire de mœurs.

A la fin d'une des dépositions, le ministère public fait cette remarque: «Nous sommes ici pour nous occuper de l'affaire Wilde. Mais je crois savoir que d'autres personnes assistaient aux réunions dont on vient de parler». C'est ce que confirme le témoin, qui signale le départ de deux d'entre elles pour le continent. Et, à ce propos, je peux ajouter qu'il est sérieusement question de l'arrestation imminente d'un haut personnage compromis dans la même affaire de moeurs... Et quelles moeurs!...

L'affaire a été renvoyée à jeudi. Le juge a refusé de mettre l'accuse et ses complices en liberté provisoire sous caution.

Le juge a refusé de mettre l’accusé et ses complices en liberté provisoire sous caution.

Le juge a refusé de mettre l’accusé et ses complices en liberté provisoire sous caution.

Le juge a refusé de mettre l'accusé et ses complices en liberté provisoire sous caution.

Le juge a refusé de mettre l’accusé et ses complices en liberté provisoire sous caution.

Le juge a refusé de mettre l'accusé et ses complices en liberté provisoire sous caution.

Le juge a refusé de mettre l’accusé et ses complices en liberté provisoire sous caution.

Le juge a refusé de mettre l’accusé et ses complices en liberté provisoire sous caution.

Le juge a refusé de mettre l’accusé et ses complices en liberté provisoire sous caution.

Le juge a refusé de mettre l'accusé et ses complices en liberté provisoire sous caution.

Le juge a refusé de mettre l'accusé et ses complices en liberté provisoire sous caution.

Le juge a refusé de mettre l'accusé et ses complices en liberté provisoire sous caution.

Le juge a refusé de mettre l’accusé et ses complices en liberté provisoire sous caution.

Le juge a refusé de mettre l’accusé et ses complices en liberté provisoire sous caution.

Le juge a refusé démettre l'accusé et ses complices en liberté provisoire sous caution.

Les journaux se font l'écho des rumeurs les plus sensationnelles et il est inutile de dissimuler qu'on se demande un peu partout sur quelle illustration la foudre va tomber; il est notamment question de l'arrestation d'un haut personnage qui serait, paraît-il, compromis dans la mème affaire.

Les journaux d’hier se font l’écho des rumeurs les plus sensationnelles et il est inutile de dissimuler qu'on se demande un peu partout sur quelle illustration la foudre va tomber ; il y a assurément de l’orage dans l’air.

ABROAD
The Oscar Wilde Affair

London.-- The first hearing of the trial of Mr. Oscar Wilde first explained to the public that the accused had prepared his escape; he had changed hotels and was carrying a packet of banknotes.

Taylor, the individual who connected young suspects with Mr. Wilde, was then brought before the court. Then the witnesses paraded and all of them confirmed the account of the shameful facts already confessed to the lawyers of the Marquis of Queensberry.

Young Parker, an unemployed valet, was introduced, with his brother the bellboy, to Mr. Wilde by Taylor; they dined together in a private room, and, after many champagne libations, Parker accompanied the writer to the Savoy Hotel. They were both to have several tete-a-tetes which brought in the young valet from 50 to 75 francs on average... Wood tells much the same story, only, wiser than Parker, he soon broke off his relations with "such people". Then it's the turn of the masseur at the Savoy Hotel, whose accusations against Mr. Wilde are confirmed by a chambermaid. Finally, here is Mrs. Grant, owner of the house formerly inhabited, in Little College Street, by Taylor, who states that this personage frequently received young people in an elegant negligee "like a little mistress"...

At the end of one of the depositions, the prosecution makes this remark: “We are here to take care of the Wilde case. But I understand that other people attended the meetings that have just been mentioned. This was confirmed by the witness, who reported the departure of two of them for the continent.

The case was adjourned to Thursday. The judge refused to release the accused and his accomplices on bail.

The newspapers echo the most sensational rumors and it is useless to conceal that people are wondering almost everywhere on which illustration the thunderbolt will fall; it is in particular question of the arrest of a high personage who would, it seems, be compromised in the same affair.

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