Tribunaux
Le Procès Wilde-Queensberry

Le retentissant procès en diffamation, intenté par M. Oscar Wilde, le poète et auteur dramatique bien connu, contre le marquis Queensberry, qui l'accuse de crimes innommables « contre nature », a commencé mercredi devant la Cour centrale communale de Londres.

A l'ouverture des débats, il a été donné lecture d'une des pièces constituant la diffamation: une carte postale dans laquelle le marquis de Queensberry proférait des accusations contre le poète et lui reprochait notamment de vouloir corrompre les moeurs de son fils, lord Alfred Douglas.

A l'ouverture des débats, il a été donné lecture d'une des pièces constituant la diffamation: une carte postale dans laquelle le marquis de Queensberry proférait des accusations contre le poète et lui reprochait notamment de vouloir corrompre les moeurs de lord Alfred Douglas (le fils du défendeur, marquis de Queensberry).

A l’ouverture de l’audience, il a été donné lecture d’une des pièces constituant la diffamation : une carte-postale dans laquelle le marquis de Queensberry proférait des accusations contre le poète et lui reprochait notamment de vouloir corrompre les mœurs de lord Alfred Douglas (le fils du défendeur, marquis de Queensberry.

L'avocat de M. Oscar Wilde n'a point nié que le poète avait écrit, il y a quelque temps, une lettre assez étrange au jeune lord Alfred Douglas, mais il a affirmé que le marquis de Queensberry en avait odieusement dénaturé le sense.

« Mon cher garçon, sisait sans cette lettre M. Wilds à lord Douglas, votre sonnet est ravissant, et il est merveilleux que vos lèvres rouges, semblables à des feuilles de roses, soient aussi bien faites pour la musique du chant que pour la folie du baiser. Votre âme vogue entre la passion et la poésie. Je suis sûr qu'Hyacinthe, si follement aimé d'Apollon, n'était autre que vous dans l'antiquité grecque. Pourquoi êtes-vous seul à Londres et quand allez-vous à Salisbury? Allez-y et rafraîchissez vos mains dans la grise pénombre des choses gothiques et venez ici dès que vous voudrez. C'est un endroit délicieux. Il n'y manque que vous. Mais allez d'abord à Salisbury. Toujours avec un amour impérissable: Votre Oscar. »

« Mon cher garçon (les mots anglais my own insistent sur l'idée de possession), votre sonnet est ravissant, et il est merveilleux que vos lèvres rouges, semblables à des feuilles de roses, soient aussi bien faites pour la musique du chant que pour la folie du baiser. Votre âme vogue entre la passion et la poésie. Je suis sûr qu'Hyacinthe, si follement aimé d'Apollon, n'était autre que vous dans l'antiquité grecque. Pourquoi etes-vous seul à Londres et quand allez-vous à Salisbury? Allez-y et rafraîchissez vos mains dans la grise pénombre des choses gothiques et venez ici dès que vous voudrez. C'est un endroit délicieux. Il n'y manque que vous. Mais allez d'abord à Salisbury. Toujours avec un amour impérissable: Votre Oscar. »

Mon cher garçon (les mots anglais my own insistent sur l'idée de possession), votre sonnet est ravissant, et il est merveilleux que vos lèvres rouges, semblables à des feuilles de roses, soient aussi bien faites pour la musique du chant que pour la folie du baiser. Votre ame vogue entre la passion et la poésie. Je suis sûr qu’Hyacinthe, si follement aimé d’Àpollon, n'était autre que vous dans l’antiquité grecque. Pourouoi êtes-vous seul à Londres et quand allez-vous à Salisbury? Allez-y et rafraîchissez vos mains dans la grise pénombre des choses gothiques et venez ici dès que vous voudrez. C’est un endroit délicieux. Il n’y manque que vous. Mais allez d’abord à Salisbury. Toujours avec un amour impérissable : Votre Oscar. »

« Mon cher garçon (les mots anglais my own insistent sur l'idée de possession), votre sonnet est ravissant, et il est merveilleux que vos lèvres rouges,semblables à des feuilles de roses, soient aussi bien faites pour la musique du chant que pour la folie du baiser. Votre âme vogue entre la passion et la poésie. Je suis sûr qu'Hyacinthe, si follement aimé d'Apollon, n'était autre que vous dans l'antiquité grecque. Pourquoi êtes-vous seul à Londres et quand allez-vous à Salisbury? Allez-y et rafraîchissez vos mains dans la grise pénombre des choses gothiques et venez ici dès que vous voudrez. C'est un endroit délicieux. Il n'y manque que vous. Mais allez d'abord à Salisbury. Toujours avec un amour impérissable: Votre Oscar. »

« Mon cher garçon, votre sonnet est ravissant, et il est merveilleux que vos lèvres rouges, semblables à des feuilles de roses, soient aussi bien faites pour la musique du chant que pour la folie du baiser. Votre âme vogue entre la passion et la poésie. Je suis sûr que'Hyacinthe, si follement aimé d’Apollon, n’était autre que vous dans l’antiquité grecque. Pourquoi êtes-vous seul à Londres et quand allez-vous à Salisbury? Allez-y et rafraîchissez vos mains dans la grise pénombre des choses gothiques et venez ici dès que vous voudrez. C’est un endroit délicieux. Il n’y manque que vous. Mais allez d'abord à Salisbury. Toujours avec un amour impérissable: Votre Oscar. »

« Mon cher garçon (les mots anglais my own insistent sur l'idée de possession, en français on aurait sans doute employé le tutoiemment), votre sonnet est ravissant, et il est merveilleux que vos lèvres rouges, semblables à des feuilles de roses, soient aussi bien faites pour la musique du chant que pour la folie du baiser. Votre âme vogue entre la passion et la poésie. Je suis sûr qu'Hyacinthe, si follement aimé d'Apollon, n'était autre que vous dans l'antiquité grecque. Pourquoi êtes-vous seul à Londres et quand allez-vous à Salisbury? Allez-y et rafraichissez vos mains dans la grise pénombre des choses gothiques et venez ici dès que vous voudrez. C'est un endroit délicieux. Il n'y manque que vous. Mais allez d'abord à Salisbury. Toujours avec un amour impérissable: Votre Oscar. »

Cette lettre, que son auteur considere comme « un superbe morceau de prose », avait été dérobée à lord Alfred Deuglas par une association de maîtres chanteurs qui, immédiatement après, tracassèrent M. Oscar Wilde et essayèrent de lui extorquer de l'argent, en le menaçant de livrer cette compromettante missive à la publicité.

Depuis lors, la lettre en question fut dérobée à lord Alfred Douglas par une association de maîtres chanteurs qui immédiatement après, tracassèrent M. Oscar Wilde et essayèrent de lui extorquer de l'argent, en le menaçant de livrer cette compromettante missive à la publicité.

Depuis lors, la lettre en question fut dérobée à lord Alfred Douglas par une association de maîtres-chanteurs qui, immédiatement après, tracassèrent M. Oscar Wilde et essayèrent de lui extorquer de l’argent, en le menaçant de livrer cette compromettante missive à la publicité.

M. Oscar Wilde avait consenti à payer le rapatriement d'une de ces maîtres chanteurs pour s'en débarasser; mais il avait refusé de céder aux menaces des autres. En définitive, il est, d'après son avocat, victime d'une révoltante tentative de chantage.

M. Oscar Wilde avait conssenti à payer le rapatriement d'une de ces maîtres chanteurs pour s'en débarasser, mais il avait refusé de céder aux menaces des autres. En définitive, il est, d'après son avocat, victime d'une révoltante tentative de chantage.

M. Oscar Wilde avait consenti à payer le rapatriement d’un de ces maîtres-chanteurs pour s’en débarrasser ; mais il avait refusé de céder aux menaces des autres. En définitive, il est, d’après son avocat, victime d’une révoltante tentative de chantage.

Après ces préliminaires, M. Oscar Wilde a été interrogé et contre-interrogé par M. Carson, l'avocat du marquis de Queensberry, qui a essayé de prouver que le poète soi-disant fiffamé a écrit plusieurs ouvrages obscènes, notamment son roman Derrien Grey, dans lequel il est question d'un homme qui « adore avec folie, avec extravagance, absurdement », un jeune homme merveilleusement beau.

Après ces préliminaires, M. Oscar Wilde a été interrogé et contre-interrogé par M. Carson, l'avocat du marquis de Queensberry, qui a essayé de prouver que le poète soi-disant diffamé a écrit plusieurs ouvrages obscènes, notamment son roman Dorrien Grey, qui est, d’après M. Carson, « une apologie da l’impureté ».

Après ces préliminaires, M. Oscar Wilde a été interrogé et contre-interrogé par M. Carson, l'avocat du marquis de Queensberry, qui a essayé de prouver que le poète soi-disant amé a écrit plusieurs ouvrages obscènes, notamment son roman Dorrien Grey, qui est, d'après M. Carson "une apologie de l'impureté".

-- Avez-vous jamais adoré de la sorte? a demandé l'accusateur.
-- Je n'ai jamais adoré que moi-même, a riposté le témoin.

-- Avez-vous jamais adoré de la sorte? demande l'accusateur. -- Je n'ai jamais adoré que moi-même, riposte le témoin.

— Avez-vous jamais adoré de la sorte ? demande l’accusateur. — Je n’ai jamais adoré que moi-même, riposte le témoin.

-- Avez-vous jamais adoré de la sorte? demande l'accusateur. -- Je n'ai jamais adoré que moi-même, riposte le témoin.

-- Avez-vous jamais adoré de la sorte? demande l'accusateur. -- Je n'ai jamais adoré que moi-même, riposte le témoin.

Puis, comme M. Carson lisait une autre lettre de l'écrivain à son ami, aussi extraordinaire que celle citée plus haut:

Puis, comme M. Carson lit une autre lettre de l'écrivain à son ami, aussi extraordinaire que celle citée plus haut:

Puis comme M. Carson lit une autre lettre de l’écrivain à son ami, aussi extraordinaire que celle citée plus haut :

Puis comme M. Carson lit une autre lettre de l'écrivain à son ami, aussi extraordinaire que celle citée plus haut:

-- Tout ce que j'écris est extraordinaire ! a répondu emphatiquement M. Wilde.

-- Tout ce que j'écris est extraordinaire! répond emphatiquement M. Wilde.

— Tout ce que j’écris est extraordinaire ! répond emphatiquement M. Wilde.

-- Tout ce que j'écris est extraordinaire répond emphatiquement M. Wilde.

Mais l'interrogatoire ne s'en est pas tenu là. Et successivement M. Carson a posé les questions suivantes au temoin :

-- Comment M. Oscar Wilde explique-t-il son amitié si intime avec Wood, qui n'est qu'un maître chanteur? Pourquoi l'appeler par son prénom, lui donner de l'argent, dîner avec lui en cabinet particulier, s'il est vrai qu'il n'a pas eu avec ce jeune homme de dix-huit ans, d'une situation sociale si inférieure à la sienne, des relations compromettantes? »

« Comment M. Oscar Wilde explique-t-il son amitié si intime avec Wood, qui n'est qu'un maître chanteur? Pourquoi l'appeler par son prénom, lui donner de l'argent, dîner avec lui en cabinet particulier, s'il est vrai qu'il n'a pas eu avec ce jeune homme de dix-huit ans, d'une situation sociale si inférieure à la sienne, des relations compromettantes? »

Comment M. Oscar Wilde explique-t-il son amitié si intime avec ce Wood qui n'est qu'un maître chanteur? Pourquoi l'appeler par son prénom, lui donner de l'argent; dîner avec lui en cabinet particulier, s'il est vrai qu'il n'a pas eu avec ce jeune homme de dix-huit ans, d'une situation sociale si inférieure à la sienne, des relations compromettantes?

Comment M. Ocar Wilde explique-t-il son amitié si intime avec ce Wood qui n'est qu'un maître chanteur? Pourquoi l'appeler par son prénom, lui donner de l'argent, dîner avec lui en cabinet particulier, s'il est vrai qu'il n'a pas eu avec ce jeune homme de dix-huit ans, d'une situation sociale si inférieure à la sienne, des relations compromettantes?

« Comment expliquer encore l'amitié du témoin pour un jeune employé de librairie nommé Shelley, qu'il emmène aussi dîner, auquel il donne de l'argent, plus de 300 francs? Pour Alfonso Conwel, un jeune vagabond, qu'il habille des pieds à la tête pour l'amener à Brighton ou ils passent une nuit ensemble? »

« Comment expliquer encore l'amitié du témoin pour un jeune employé de librairie nommé Shelley, qu'il emmène aussi dîner, auquel il donne de l'argent, plus de 300 francs? Pour Alfonso Conwel, un jeune vagabond, qu'il habille des pieds à la tête pour l'amener à Brighton ou ils passent une nuit ensemble? »

Comment expliquer encore l'amitié du témoin pour un jeune employé de librairie nommé Shelley, qu'il emmène aussi dîner, auquel il donne de l'argent, plus de 300 francs? Pour Alfonso Conwell, un jeune vagabond, qu'il habille des pieds à la tête. pour l'amener à Brighton où ils passent une nuit ensemble?

Comment expliquer encore l'amitié du témoin pour un jeune employé de librairie nommé Shelley, qu'il emmene aussi dîner, auquel il Sonne de l'argent, plus de 300 francs? Pour Alfonso Conwell, un jeune vagabond, qu'il habille des pieds à la tête pour l'amener à Brighton, où ils passent une nuit ensemble?

M. Oscar Wilde, à ces questions, se contente d'opposer des dénégations, et la suite des débats est renvoyée à ce matin.

M. Oscar Wilde, à ces questions, se contente d'opposer des dénégations, et la suite des débats est renvoyée à ce matin.

A tout cela, M. Wilde n'a répondu que par des dénégations assez vagues.

Il s'est borné à dire qi'il aimait la société des jeunes gens parce qu'il étaient jeunes et qu'il détestait celle des vieux, mais qu'on ne pouvait en fait lui reprocher aucun acte répréhensible.

Wilde se contente de répondre qu'il aimait leur société parce qu'ils étaient jeunes et qu'il détestait la société des vieux, mais, ajoute-t- il, on ne peut lui reprocher aucun acte répréhensible.

A la dernière audience, une véritable stupéfaction s'est emparée de l'assistance quand on a donné lecture de passages de lettres dans lesquelles le nom d'un haut personnage, membre de l'aristocratie est prononcé.

Tout à coup une stupéfaction véritable s’empare de l’assistance quand elle entend la lecture de passages de lettres sans lesquelles le nom d’un haut personnage, membre de l’aristocratie, est prononcé.

Tout à coup une stupéfaction véritable s'empare de 1'assistance quand elle entend la lecture de passages de lettres dans lesquelles le nom d'un haut personnage, membre de l'aristocratie, est prononcé.

Le conseil du marquis de Queensberry a commencé ensuite la défense de son client et l'audience a été renvoyee au lendemain.

Le conseil du marquis de Queensberry a commencé ensuite la défense de son client et l'audience a été renvoyée à demain.

Le conseil du marquis de Queensbury a commencé ensuite la défense de son client et L'audience a été renvoyée à demain.

Le conseil du marquis de Queensbury a commencé ensuite la défense de son client et l'audience a été renvoyée à demain.

Le conseil du marquis de Queensberry a commencé ensuite La Défense de son client et […] a été renvoyée à aujourd’hui.

Le conseil du marquis de Queensberry a commencé ensuite la défense de son client, qui sera continuée demain.

Law courts
The Wilde-Queensberry Trial

The sensational libel suit brought by Mr. Oscar Wilde, the well-known poet and playwright, against the Marquess Queensberry, who accuses him of unspeakable crimes "against nature", began on Wednesday at the Central Communal Court in London.

At the opening of the proceedings, one of the documents constituting the defamation was read: a postcard in which the Marquess of Queensberry made accusations against the poet and reproached him in particular for wanting to corrupt the morals of his son, Lord Alfred Douglas.

Mr. Oscar Wilde's lawyer did not deny that the poet had written some time ago a rather strange letter to the young Lord Alfred Douglas, but he asserted that the Marquess of Queensberry had obnoxiously distorted its meaning. .

“My dear boy,” Mr. Wilds said without this letter to Lord Douglas, “your sonnet is delightful, and it is marvelous that your red lips, like the leaves of roses, are as well made for the music of song as for folly. of the kiss. Your soul wanders between passion and poetry. I am sure that Hyacinthe, so madly loved by Apollo, was none other than you in Greek antiquity. Why are you alone in London and when are you going to Salisbury? Go ahead and refresh your hands in the gray twilight of gothic things and come here whenever you want. It's a delicious place. All that's missing is you. But go to Salisbury first. Always with undying love: Your Oscar. »

This letter, which its author considers "a superb piece of prose", had been stolen from Lord Alfred Deuglas by an association of blackmailers who, immediately afterwards, bothered Mr. Oscar Wilde and tried to extort money from him, threatening to deliver this compromising missive to publicity.

Mr. Oscar Wilde had consented to pay for the repatriation of one of these blackmailers to get rid of her; but he had refused to give in to the threats of others. Ultimately, he is, according to his lawyer, the victim of a revolting attempt at blackmail.

After these preliminaries, Mr. Oscar Wilde was questioned and cross-examined by Mr. Carson, the solicitor of the Marquess of Queensberry, who tried to prove that the supposedly vilified poet wrote several obscene works, notably his novel Derrien Grey, in which it is about a man who "adores madly, extravagantly, absurdly", a wonderfully handsome young man.

-- Have you ever worshiped like this? asked the accuser.
"I have never adored anyone but myself," retorted the witness.

Then, as Mr. Carson read another letter from the writer to his friend, as extraordinary as the one quoted above:

-- Everything I write is extraordinary! replied Mr. Wilde emphatically.

But the questioning did not stop there. And successively Mr. Carson put the following questions to the witness:

-- How does Mr. Oscar Wilde explain his intimate friendship with Wood, who is only a blackmailer? Why call him by his first name, give him money, dine with him in private, if it is true that he did not have with this young man of eighteen, of a social situation so inferior to his, compromising relationships? »

“How else can the witness's friendship for a young bookstore clerk named Shelley be explained, whom he also takes to dinner, to whom he gives money, more than 300 francs? For Alfonso Conwel, a young vagrant, whom he dresses from head to toe to bring to Brighton where they spend a night together? »

Mr. Oscar Wilde, to these questions, is content to oppose denials, and the continuation of the debates is postponed until this morning.

To all this Mr. Wilde replied only with rather vague denials.

He merely said that he liked the society of young people because they were young and hated that of old people, but that in fact he could not be blamed for any wrongdoing.

At the last audience, a real amazement took hold of the audience when passages of letters were read in which the name of a high personage, member of the aristocracy is pronounced.

Counsel for the Marquess of Queensberry then commenced their client's defense and the hearing was adjourned to the following day.

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